Revoilà la thématique de la répartition des migrants : on parle bien des migrants originaires de la zone arabo-afro-musulmane évidemment, puisque n’a jamais été abordé le principe même d’une forme de répartition des Portugais, Espagnols et Italiens, venus en masse en France à une époque. Faire revenir sur le devant de la scène cette idée digne d’une dictature est l’aveu d’un constat d’échec, à la fois que ces gens se regroupent tous aux mêmes endroits, ce qui semble poser problème aux dirigeants, on se demande pourquoi d’ailleurs puisque ces gens sont vendus par la presse et la politique comme un « enrichissement ». On ne voit donc pas quel pourrait être le problème et pourquoi il faudrait envisager une répartition.
A priori, un produit qu’il faut diluer dans une quantité plus grande est même un produit toxique. Fort malheureusement, les promoteurs de cette remise sur le devant de la scène de l’idée de répartition, Macron et Ménard, ne nous expliquent pas pourquoi. Quels pays canalisent les « migrants » de cette façon ? On peut prendre l’exemple de l’Arabie-Saoudite, dans laquelle, les « étrangers » sont parqués, dans des lotissements astreints et ils n’ont pas le droit de libre circulation, par exemple, ils ne peuvent pas aller à La-Mecque, à moins de se convertir évidemment. Mais l’Arabie-Saoudite n’est pas le pays des droits de l’homme… c’est bien la France qui entendrait imposer des « migrants » dans chaque bourg, chaque village, afin de les « diluer », dans le pays, histoire sans doute, de diminuer les « problèmes » qu’engendrerait leur trop grande concentration, problèmes qui officiellement n’existent pas et dont il ne faut pas parler. On sent déjà, dans l’énoncé du problème, pas mal de non-dits.
Il faut se pencher sur l’histoire de notre pays. Quand ces musulmans ont commencé à arriver en France, ils ont été mis dans des HLM de banlieues, c’est à dire, là où le travail les attendait et pas parce qu’on les « parquait », comme ils le racontent volontiers aujourd’hui. Ces HLM étaient d’un niveau de confort largement supérieur à ce qui se faisait dans les habitats de province et ils n’avaient pas été spécialement construits pour accueillir l’immigration, mais en premier lieu pour accueillir l’exode rural interne. La mécanisation des travaux de ferme avait engendré la suppression de 90 % des emplois ruraux et les enfants de paysans montaient à Paris, comme l’a chanté Jean Ferrat dans La-Montagne : « Ils quittaient un à un le pays, pour s’en aller gagner leur vie, loin de la terre où ils sont nés ». Et plus loin : « rentrer dans son HLM, manger du poulet aux hormones ». Et dans ces HLM, on y a mis aussi et pas exclusivement, les Portugais, Italiens, Espagnols et Maghrébins. Il y avait donc, à cette époque, la vraie « mixité ethnique » et pas sociale, puisque la mixité sociale, elle, elle est effective partout, certes à divers degrés. Mais les évolutions sociétales sont passées par là : 50 % des Portugais sont rentrés au pays, 25 % des Espagnols. Ceux qui réussissaient quittaient la cité et acquéraient des « pavillons de banlieue ». Et la fécondité des uns, ceux de l’immigration européenne s’est calée entre 2 et 3 enfants, comme celle de la population générale, pendant que les familles musulmanes faisaient beaucoup plus d’enfants. Au solde, entre les départs volontaires et les départs forcés, pour ne pas vivre selon des coutumes qui leur étaient étrangères et surtout avec une délinquance qui est montée en flèche, les Français et immigrés européens sont massivement partis, laissant seuls les Maghrébins qui ont beau jeu de dire qu’on les a « parqués ». Ce qui est rigoureusement faux. Mais l’Histoire ne les intéresse pas, ne corroborant pas leur discours victimaires. Il ne faut pas se leurrer, il ne s’agit pas d’un phénomène uniquement français. En Angleterre, il s’est appelé le « White-Flight », pour désigner les nuées de blancs qui ont fui des quartiers musulmans londoniens devenus invivables pour eux. Il s’est passé la même chose en France, mais on ne le reconnaît pas.
La seconde composante est religieuse. L’islam commande aux musulmans de se regrouper sur une terre halal et d’en évacuer tout ce qui est haram, les infidèles et les commerces, par exemple, charcuteries, magasins de vêtements non conformes, etc. Et de rendre la terre halal, c’est à dire, en y construisant des mosquées, des hauts parleurs qui diffusent la prière, entre autres… et donc, ils ne veulent pas, naturellement, être « répartis » dans chaque village et chaque bourg, comme le voudraient nos politiciens incultes qui parlent sans savoir, mais bien être entre eux sur une terre halal, ou du moins « halalisée », car le premier commandement fait aux musulmans est bien d’habiter sur une terre musulmane. Le fait de « halaliser » de nouveaux territoires sonnant alors comme une forme de conquête territoriale, ce qui est à l’oeuvre et dont les prédicateurs les plus radicaux ne se cachent d’ailleurs pas.
Voilà pourquoi les velléités de « répartition » sont absurdes, parce que c’est une idée de dictateur, parce que cela ne correspond pas à l’histoire et ne correspond pas non plus aux commandements de la religion des intéressés. Sauf à entendre le truc comme une conquête de territoires avec une « halalisation » progressive de la France entière, ce qui n’est pas un concept inenvisageable. Il faut donc stopper cette forme d’immigration et arrêter de parler d’intégration. Si elle avait dû et pu se faire, ce serait déjà fait, comme l’a été celle des autres sources d’immigration. Arrêter, expulser, limiter, en arrêtant le regroupement familial, comme le préconise Ménard, mais en arrêtant aussi le droit du sol qui à notre époque, est devenu à la fois inique et totalement suicidaire pour le pays, puisque des « vacancières » arrivent enceintes de 8 mois trois quarts, pour spécialement accoucher sur le sol français afin d’en bénéficier, avec tout ce que cela donne comme « droits ».