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Sur quelle planète vit Vautrin ?

Catherine Vautrin fait sensation avec son annonce tonitruante de l’arrêt des cigarettes aux abords des écoles, dans les parcs publics et sur les plages. L’ennui c’est que des annonces comme celle là, bien martiale, on peut en faire treize à la douzaine, histoire de faire le buzz et de passer pour des gens qui se retroussent les manches et font « quelque chose ». Ce n’est pas tant l’annonce qui compte mais ce qui sera fait derrière et les professionnels de la sécurité sont déjà dubitatifs. On oserait rappeler à Madame la Ministre que dernièrement, faute de pouvoir empêcher de nuire une bande de dealers à proximité d’une école, on a songé à déplacer l’école. Dans la même veine, on n’arrive pas à juguler le port du couteau, la conduite sans permis et sans assurance, les rodéos urbains, le deal de drogue…

et tant d’autres choses autrement plus graves. Les soirs de match du PSG, les commerçants honnêtes en sont réduits à barricader leurs vitrines eux mêmes et à leurs frais, alors qu’il s’agit de sport. En cas de rave party, les paysans sont obligés de chasser eux mêmes, à leurs frais également, les fêtards qui rentrent sur leurs terres pour la laisser en général, jonchée de détritus à leur départ. Les contrôleurs des transports publics ne demandent leurs billets à certaines personnes que quand ils sont nombreux, en uniforme, avec des chiens, accompagnés de la police, sinon, ils risquent leur intégrité physique. Dans un état qui semble plus préoccupé de préserver les droits de l’homme des voyous et prend beaucoup d’énergie pour dissuader les gens de se défendre eux-mêmes.

On peut également considérer les écoles, les plages et les parcs publics. Les écoles : on n’arrive pas à y réglementer le stationnement sauvage, les enfants modernes n’ayant à ce point plus de jambe qu’il faille les déposer devant le portail de l’école. Les parcs publics : on n’arrive pas à y juguler les campements sauvages de migrants, les séances de crack et les agressions de mères de familles. Les plages : il est déjà difficile d’y obliger les gens à tenir leurs chiens en laisse, ou d’y empêcher que des baigneurs laissent sur le sable les reliefs et emballages de leurs repas. Un défenseur de cette idée de Vautrin, pourtant critique, expliquait qu’on allait prioritairement compter sur « le civisme des gens », parce qu’on ne peut pas mettre un policier devant chaque école et cela encore, sans tenir compte du fait que maintenant, un policier seul n’est même pas à l’abri de se faire prendre à partie par des bandes d’énergumènes, souvent d’importation… même s’ils sont nés en France. N’importe qui sortant sur la voie publique sait que « compter sur le civisme » des gens est désormais impossible, l’éducation ayant été menée, au cours des dernières décennies, pour que justement, ce ne soit plus possible. Le contraire eût été étonnant.

Une certaine logique du maintien de l’ordre voudrait que l’on s’attaque en premier lieu aux problèmes les plus graves, mais chaque fois, il se passe le contraire. On voit très bien comment va se terminer cette tonitruante annonce : les chargés de la surveillance, s’il y en a, vont verbaliser les gens honnêtes, seuls, de bonne foi, surtout peu dangereux, dans les endroits ne présentant aucun risque… comme d’habitude.

Les solutions ? Poser les problèmes correctement. Un problème bien énoncé est un problème à moitié résolu, surtout dans un pays où la surpopulation carcérale est déjà prégnante. Au RPF, nous préconisons d’adopter les statistiques ethniques, pour savoir qui fait quoi, qui il y a dans les prisons, pour quels types de délits. Et enchaîner avec des peines dissuasives, comme le retour dans les pays d’origine quand les peines sont purgées, il n’est pas secret qu’une proportion non négligeable des prisonniers est d’origine étrangère. La suppression des aides sociales. La fin du logement social. Les travaux d’intérêt général qui consisteraient à nettoyer la France, quartiers, bords de routes, décharges sauvages, la première des écologies étant de vivre dans un pays propre. Rendre les juges responsables de leurs erreurs en cas de remise en liberté intempestive de gens qui récidivent dès qu’ils sont dehors. Mettre les moyens sur les délinquances les plus dangereuses pour la population : c’est à dire celles qui les touchent dans leur chair. Il est devenu inadmissible que l’on verbalise encore pour 10 km/h de trop sur la route quand des gens font du rodéo sans permis avec des voitures volées et que d’autres se font égorger en pleine rue.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/05/31/sur-quelle-planete-vit-vautrin/

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