
On apprend que Moscovici veut faire nommer à ses côtés, à la Cour des comptes, Najat Vallaud-Belkacem. A-t-elle des compétences pour un tel poste ? Pas que nous sachions. A-t-elle brillé lors de son passage au ministère de l’Éducation ? Cela reste à démontrer, mais en politique plus que dans un autre domaine, la perception de la performance est relative et très subjective. Son entourage n’aura pas assez de mots pour saluer ses prouesses quand ses détracteurs en auront bien trop pour souligner sa… transparence. La dame et actuellement présidente de France-Terre-d’Asile, une association qui touche près de 58 millions d’euros pas an de subvention pour faire venir des migrants, ou les accueillir, c’est selon, mais toujours avec l’argent du contribuable. Un engagement paraît-il bénévole de sa part. Elle a aussi été nommée par le roi Mohammed VI au conseil consultatif des Marocains de l’étranger et est tout de même binationale, franco-marocaine.
Dans un régime où l’équité et la probité règnent, ce genre de décision n’existe pas, ce copinage écœurant est proscrit. Sa nomination serait surtout, pour Bayrou, le moyen de s’assurer de la neutralité de son mari Boris Vallaud, patron des socialistes à l’assemblée nationale, pour s’éviter une censure du budget cet automne. Cela sera-t-il suffisant ? Ils ont beau nous sortir tous les mensonges possibles, les évidences ne peuvent plus être dissimulées… Nos institutions sont devenues un cloaque infâme et nauséeux. Qu’à cela ne tienne, à quoi bon se cacher puisque de toute façon il n’existe plus de contre-pouvoir dans ce pays. La république des copains et des coquins peut donc se répandre un peu plus au nez et à la barbe de tous, avec tout le mépris et la suffisance que ces satrapes ne manquent plus de nous gratifier, auréolés de la gloire qui sied aux faussaires, certains d’avoir bernés tout le monde. Voilà Le triomphe du clientélisme en lieu et place d’un projet politique, ou plus simplement d’une recherche d’un équilibre entre compétence et intérêt général. C’est là le résultat d’années de déchéance et de corruption, qui ont transformé l’aptitude à tenir un poste en opportunité de s’asseoir sur un trône, non pour faire, mais pour être. Peut-on avoir le recul nécessaire pour juger de la situation politique interne à notre pays et sans complaisance poser le diagnostic à partir de faits réels dépouillés de l’habillage qui les justifie ?
Toute la question est là et au pays aveuglé par l’héritage des droits de l’homme, phare d’une liberté qui serait le modèle universel pour le reste de l’humanité, l’exercice n’est pas facile, il serait même devenu impossible tant il est admis que nous sommes la référence incontestable et incontestée, et qu’il ne saurait y avoir de dérives qui ne soient corrigées par des contre-pouvoirs puissants. Or la réalité démontre depuis des années maintenant, et plus encore depuis Macron, que tout cela n’existe plus et que la supercherie est largement rendue possible par le légalisme entretenu et mis en place par un pouvoir devenu d’une perversité extrême. Ainsi chaque rouage est contrôlé et tout dévoiement est remis entre les mains d’une justice qui a été préalablement formatée pour répondre aux exigences du pouvoir, non à celles d’une équité ou d’une neutralité qu’exige un État de droit.
Donner à un LFI la présidence d’une commission d’enquête sur les éventuelles implications entre ce parti et l’islam radical, c’est comme inviter un loup à garder son troupeau. Lorsque l’on voit les trois ministres responsables pendant la crise du COVID bénéficier d’un non-lieu, alors que des éléments à charge, des preuves révélées, notamment à l’étranger mais passées sous silence ici, témoignent, si ce n’est d’une volonté active de malversation, du moins d’un manque cruel de discernement, impliquant donc la responsabilité des décideurs… on ne peut que rester dubitatif.
Les exemples se succèdent dans l’indifférence la plus totale, la transparence et la démocratie seraient-elles à ce point devenues encombrantes ou désuètes, pour que seule son illusion soit protégée et encensée ? La peur de découvrir dans quel régime nous ont conduits quarante ans de politique socialisante empêche cette prise de conscience générale et donc une réaction pour faire cesser cet état. Quant à la classe politique, elle est tellement à la remorque de ce système que les esprits éclairés ont compris qu’elle ne sera jamais le rempart protecteur pour le peuple, pas plus que le levier pour changer les choses.
Il faut se tourner résolument vers les partis qui ne sont pas dans l’hémicycle, mais y aura-t-il des candidats ? C’est une autre question, et la conséquence risque de ne nous laisser le choix qu’entre remettre les mêmes ou aller à la pêche, ce qui reviendra au même à la fin. Quels sont les programmes qui osent affirmer qu’une fois au pouvoir il y aura suppression pure et simple de certaines lois ? Aucun, il y a bien eu les retraites, mais le pathétique ballet que la gauche et le RN nous ont joué sur ce sujet en dit long sur leur réelle volonté de changer ce qui ne va pas. Là où seul l’intérêt général devait primer, nous avons eu l’égoïsme idéologique comme bouclier et argument. Résultat, la loi sur les retraites n’est plus un sujet ! Leur ligne est claire. Survivre dans ce marigot nauséeux en mentant et en se protégeant les uns les autres avec des petites marques d’affection. Une place ici, un dossier enterré là, une manière pour service rendu, c’est là l’image déplorable que toutes nos institutions renvoient à qui veut bien ouvrir les yeux. Le mensonge durera-t-il encore longtemps ? C’est la question principale, mais le temps parait bien long pour celui qui n’est plus dupe.
https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/07/11/ma-copine-du-ps-que-jai/