
L’intrusion de cinq militants pro-palestiniens dans l’église de la Madeleine à Paris (8e arrondissement), durant la messe, n’est pas un acte de soutien aux Gazaouis mais une provocation, une fois de plus, contre le christianisme. Cette énième profanation envers le culte chrétien est la démonstration que les bobos parisiens sont animés de la haine de soi. Cette détestation s’adresse directement à leurs parents et leurs grands-parents qui ont grandi dans la culture chrétienne. Et ces nouveaux oubliés de l’histoire veulent faire table rase de leur identité.
En effet, l’office du soir a été perturbé par des manifestants pro-palestiniens le samedi, le 26 juillet 2025. Ces individus se sont introduits dans l’édifice religieux vers 18h50 alors qu’une messe s’y déroulait, aux cris de « Vive la Palestine ».
Cette ‘lutte’ n’est pas fortuite, elle démontre que la gauche est prête à sacrifier sa civilisation, son identité et son histoire pour une cause dont elle ignore le début du commencement. Comment peut-elle accabler les croyants chrétiens, alors qu’ils subissent, eux-mêmes, des persécutions depuis des décennies au Moyen-Orient ?
Les chrétiens ne cautionnent pas ce qui se passe actuellement à Gaza. Mais le savent-ils au moins ?
Cette profanation de l’église de la Madeleine est le prolongement de l’anticléricalisme qui coule dans les veines de la gauche depuis la Révolution française. Il n’y a rien de nouveau sous le ciel de Paris. Et Gaza n’est qu’un prétexte pour rallumer la haine contre le christianisme. Par ces tartuferies obscènes, ces militants de la gauche dite révolutionnaire veulent faire oublier l’invasion islamique de la France qu’ils cautionnent par haine de soi.
Cette gauche de pacotille tient à importer le conflit israélo-palestinien sur le territoire français pour satisfaire ‘la rue arabe de Paris et de Marseille’ dont elle espère tirer des dividendes lors des élections. Le sort des pauvres Gazaouis lui importe peu. La mort de ces derniers constitue un des moyens de mobilisation pour la conquête du pouvoir. En vérité, elle considère ‘les Français de confession musulmane’ comme du bétail électoral.
Si réellement, cette gauche de salon était sincère, elle aurait exigé du Hamas de libérer les otages israéliens détenus dans les tunnels de Gaza et mettre ainsi le Premier ministre Benjamin Netanyahou au pied du mur. Mais ça, elle refuse de le faire, car elle sait par avance que le mouvement terroriste du Hamas ne va pas libérer les otages qui sont son assurance-vie.
La gauche occidentale et notamment française a la capacité de transformer toute action politique toxique. Elle use d’une rhétorique dépassée qui est loin de correspondre à la réalité du terrain.
En vérité, si on gratte superficiellement, on va s’apercevoir que les Occidentaux gauchistes ont trouvé dans la situation actuelle de Gaza un moyen de faire oublier leurs crimes contre les Juifs notamment la solution finale d’Hitler (la Shoah) en transformant les Israéliens en nazis. Par cette diabolique manigance, ils croient avoir trouvé un bouc émissaire de remplacement à leurs propres turpitudes et à leur passé génocidaire.
Par l’alliance qu’ils ont scellée avec l’islam, ces Occidentaux, pour faire oublier leur passé colonial, tentent de paraître comme les nouveaux colonisés dans le seul but de plaire aux cavaliers d’Allah qu’ils ont fait venir en nombre chez eux et d’avoir ainsi le sentiment d’être envahis en s’agenouillant devant leurs nouveaux maîtres tout en récitant des litanies d’excuses.
La repentance est devenue leur seule motivation sur terre.
Alors que les régimes arabes tels que l’Égypte, l’Arabie Saoudite et la Jordanie demandent d’une seule voix le désarmement du Hamas et de son retrait complet de la bande de Gaza, les Occidentaux discutent derrière le rideau avec cette organisation terroriste à l’exemple du président Macron.
Ces trois pays arabes savent mieux que quiconque que le mouvement du Hamas est l’obstacle principal à la réalisation d’un état palestinien conformément aux résolutions de l’ONU.
Tant que le problème se résume à la destruction de l’état d’Israël, car voulue par la doxa islamique, la Palestine en tant qu’état souverain ne verra pas le jour, ni aujourd’hui, ni demain. Mais ça, les Occidentaux ne veulent pas ni le voir, ni l’entendre.
Il ne faut pas oublier que depuis 1937 à l’an 2000, il y a eu plusieurs tentatives politiques pour la création d’un État palestinien (en 1937, 1947, 1965 par feu Bourguiba, 1967 après la guerre des six jours, 1978 (accords de Camp David) après la guerre de Yom Kippour (1973) et pourparlers en 2000 à Taba (presqu’île du Sinaï) dans le prolongement des accords d’Oslo (1993).
Pourquoi les Arabes avaient-ils refusé la proposition de feu Bourguiba, lors de son discours mémorable à Jéricho le 3 mars 1965 ?
Les régimes arabes ont refusé toujours rejeté du revers de la main la création d’un État palestinien aux côtés de celui d’Israël. Et pourtant, à cette époque, la Cisjordanie était sous administration jordanienne et Gaza était gérée par l’Égypte.
Et prétendre aujourd’hui que la reconnaissance d’un état palestinien permettra de mettre fin à la tragédie de Gaza est un foutage de gueule, un déni historique que les Occidentaux avaient validé et continuent de vendre notamment les Européens (Britanniques, Français) depuis l’accord Sykes-Picot de 1916 pour noyer le poisson et oublier ainsi leur responsabilité historique dont la tragédie qui secoue le Moyen-Orient. Plus versatiles qu’eux, tu crèves.
Et la reconnaissance d’un État palestinien comme annoncé par le président Macron n’est en fait qu’une ruse politicienne qui ne fait que compliquer davantage le conflit arabo-israélien.
Jupiter semble oublier que les vrais ennemis de la création d’un État palestinien sont les Palestiniens eux-mêmes.
Il est bon de lui rappeler que les Arabes ne s’aiment pas et s’entretuent depuis 1948.
En effet, au mois de septembre de l’année 1970, le roi Hussein de Jordanie avait lancé une offensive contre les fedayins de Yasser Arafat qui avaient tenté de le renverser. Cette confrontation militaire avait fait des milliers de morts civils, en majorité des femmes et des enfants, dans les camps de réfugiés palestiniens installés en Jordanie.
Il ne faut pas passer sous silence l’assaut lancé par les milices chrétiennes contre le camp palestinien de Tel Al-Zaatar (Beyrout), le 12 août 1976 durant la guerre civile libanaise, qui fit des milliers de morts.
Ce massacre inexcusable fut une réponse aux exactions quotidiennes des miliciens palestiniens sur le territoire libanais.
D’ailleurs, les forces chrétiennes avaient reçu l’appui de l’armée syrienne pour venir à bout des fedayins (guérilleros) d’Arafat.
Depuis 1948, les Arabes ont tué plus de Palestiniens que les Israéliens.
Lors de l’invasion du Koweït par Saddam Hussein en 1990, les Palestiniens qui y vivaient et dont certains avaient la nationalité koweitienne, s’étaient tous mis sans aucune exception au service de l’envahisseur (les Irakiens). D’ailleurs, une fois, le Koweït libéré, les autorités de l’émirat prirent la décision d’expulser tous les Palestiniens qui s’y trouvaient.
Actuellement, les monarchies arabes du Golfe se méfient des Palestiniens, car ces derniers se vendent au plus offrant.
La leçon à retenir de la journée du 7 octobre 2023 est l’irresponsabilité primaire des islamistes palestiniens et leur faire confiance équivaut à leur fournir le couteau pour se faire égorger.
Par ce comportement génocidaire, les dirigeants du Hamas ont provoqué la destruction de Gaza. Et en plus, ils ont sur leur conscience la mort de ces milliers de Gazaouis, surtout des enfants. Ils savaient pertinemment que la riposte du gouvernement de Benjamin Netanyhaou serait sanglante et terrible face à leur aventure criminelle du 7 octobre 2023.
Une fois de plus, l’irresponsabilité des dirigeants palestiniens conduit à causer plus de malheur à leur peuple.
Le slogan saugrenu « de la rivière à la mer » lancé par Ahmad Choukeiri, l’ancien président de l’OLP et ancien secrétaire adjoint de la Ligue arabe au début des années 1960, et repris actuellement par la gauche occidentale, conduit à plus de haine et de rejet de l’autre. Il est temps que la raison l’emporte sur la passion. On ne règle pas une question politique par des incantations religieuses stériles et sans lendemain.
Le peuple palestinien est victime de la religion islamique et il est temps qu’il devienne adulte. La situation dans laquelle, il se débat depuis plus de 1947 est d’ordre politique et non religieux, car convoquer l’islam pour régler un enjeu politique conduit à l’impasse. L’islamiser, c’est le tuer avant sa naissance.
Faire croire aux masses arabes, qu’un nouveau Saladin est en route pour libérer la mosquée Al-Qods est fantaisiste et utopique. Les temps ont changé et le Royaume franc de Jérusalem (1099-1291) ne ressemble nullement à l’Israël d’aujourd’hui.
Le bombardement de l’armée israélienne contre Gaza doit cesser et que le Hamas libère les otages israéliens sans aucune condition préalable. Il est temps de dire stop à cette machine guerrière et meurtrière dont seuls les enfants de Gaza sont les premières victimes et qui ne savent pas pour quelle raison des bombes leur tombent sur la tête.
La rue arabe n’existe pas, comme d’ailleurs le combat unifié palestinien. Ce sont des leurres pour occuper les esprits des ‘fameuses masses arabes’.
Chaque dirigeant palestinien fait sa cuisine dans son coin et déteste son frère d’à côté.
L’État palestinien est un chiffon rouge que les gouvernements arabo-musulmans agitent de temps à autre pour lobotomiser leurs peuples en les rendant incapables de réfléchir à leur existence. Ces peuples subissent le diktat du mensonge sacralisé depuis 1300 ans, sans possibilité de se réveiller, car ils sont atteints par une mort cérébrale avancée. Pour eux, tout ce qui leur arrive, est la faute des Croisés et des Juifs. Ils ne veulent pas s’inspirer des exemples des pays asiatiques tels que le Japon, la Chine, la Corée du Sud, le Vietnam, car ils pensent que leur but final sur terre est de faire le djihad sur le chemin d’Allah. La paix et la prospérité, ils ne savent pas les apprécier à leur juste valeur. Le paradis et ses délices les attendent avec impatience.
S’ils n’ont pas d’eau, d’électricité ou du pain, la faute incombe toujours aux mécréants qui sont jaloux d’eux comme écrit dans le coran :
« Nombre des gens du Livre aimeraient par jalousie de leur part, pourvoir vous rendre mécréants après que vous ayez cru. Et après que la vérité s’est manifestée à eux ! ( sourate 2, verset 109).
Un État palestinien ne peut pas être décrété par un mouvement terroriste comme le Hamas ni par l’islam, qui nient de prime abord l’existence même d’Israël mais par une politique pragmatique qui tient compte de la géographie et de l’histoire.
Vouloir effacer l’entité sioniste comme le prétendent les islamistes de Tanger à Djakarta n’est pas sérieux, ni envisageable mais dangereux pour l’humanité tout entière.
Hamdane Ammar
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