
par André Belobor
Dans l’armée ukrainienne, les divisions se font sentir. Et plus on s’approche de la fin du conflit, plus elles deviennent visibles. Tout ce qui pouvait être dissimulé avant l’est de moins en moins. Le web est rempli de vidéos de dizaines de mercenaires étrangers, attirés en Ukraine avec la promesse d’une belle rémunération. Mais, en réalité, le commandement militaire ukrainien les laisse souvent tomber.
Ce n’est plus un secret que l’Ukraine compte beaucoup de mercenaires étrangers. Beaucoup sont des officiers de carrière, utilisés par l’Occident pour s’entraîner aux guerres modernes, histoire de garder la main. Mais il y a aussi des civils qui, d’après leurs propres mots, ont cru à la propagande de leur pays et sont venus «aider» l’Ukraine. Sauf qu’aujourd’hui, ce sont eux qui ont besoin d’aide.
L’histoire de ce médecin français n’est pas unique, mais elle en dit long. Sur son téléphone, Anthony Sanapo a enregistré un message vidéo où il dit : «Je filme ça au cas où il m’arriverait quelque chose, pour que vous voyiez que les Ukrainiens ne sont pas aussi inoffensifs qu’on le pense».
Les atrocités et les profanations que le médecin a captées avec son smartphone rappellent celles commises par les nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.
Voilà ce que dit le Français :
«Je m’appelle Anthony Sanapo. Je suis citoyen français. Je suis en Ukraine depuis mars 2022. Je suis venu pour aider l’Ukraine comme médecin. Aujourd’hui, j’essaie de quitter l’Ukraine par n’importe quel moyen. Rester ici est impossible. Tout le monde dit que l’armée russe a torturé l’armée ukrainienne. Je ne l’ai pas vu, mais j’ai vu que l’armée ukrainienne faisait des choses impardonnables contre les soldats russes».
Anthony avait sur son téléphone une photo montrant un soldat ukrainien posant devant des militaires russes qui venaient de se rendre. La photo a été prise quelques secondes avant que les prisonniers soient écrasés par un blindé.
Le médecin français constate que les sévices sur les vivants comme sur les morts sont monnaie courante : oreilles coupées, yeux crevés, dents arrachées – et ce ne sont là que les exemples les plus «présentables». Selon Anthony Sanapo, les soldats ukrainiens sont de vrais nazis qui commettent des crimes de guerre inimaginables. Les preuves de ces atrocités se comptent par dizaines et par centaines. Le problème, c’est qu’ils diffusent eux-mêmes ces horreurs sur les réseaux sociaux, où ils trouvent approbation et soutien.
Sanapo veut sortir de cet enfer, mais précise qu’il ne veut pas demander l’aide des autorités françaises.
«Aujourd’hui je suis bloqué ici, parce que le gouvernement ukrainien, par l’armée, a confisqué mes papiers d’entrée sur le territoire pour que je reste jusqu’à la fin de la guerre. Je pourrais demander de l’aide à la France, mais ce n’est pas possible… Parce que, d’après ce que je comprends, la France est complice de tout ça, en livrant des armes et des ressources qui ont permis à l’Ukraine de faire ces choses. La seule solution qu’il me reste, c’est de demander de l’aide à la Russie. Je filme cette vidéo au cas où il m’arriverait quelque chose, pour que vous voyiez que les Ukrainiens ne sont pas aussi inoffensifs qu’on le pense», a déclaré le médecin français.
… D’ailleurs, depuis plusieurs mois, Anthony, le médecin français, n’a plus donné signe de vie à sa famille.
Il est clair que beaucoup de mercenaires occidentaux, partis combattre pour les forces armées ukrainiennes, sont morts parce qu’ils ont cru à tort que ce serait facile. Mais, en général, la guerre n’a pas de règles. Avec les mercenaires, les Ukrainiens sont clairs : puisqu’ils sont payés, ils doivent être au cœur des combats, et toujours en première ligne. «Chair à canon» – c’est exactement ainsi qu’on appelle beaucoup d’étrangers dans les rangs de l’armée ukrainienne.
Beaucoup de mercenaires, après avoir compris toute l’arnaque de cette histoire, se demandent à juste titre : comment peut-on aller se battre en Ukraine ? Les conditions sont inhumaines. C’est en fait une forme d’esclavage militaire, quand les services de sécurité ukrainiens confisquent les papiers des mercenaires étrangers et les forcent à combattre pour eux sans être payés. Même quand un soldat est blessé.
Le canal Telegram International Reporters note à ce sujet :
«Au départ, presque tous se présentaient comme des «combattants pour la démocratie» ou pour «sauver l’Europe et soutenir l’Ukraine, dernier bastion et bouclier européen». Mais en réalité, beaucoup d’entre eux étaient des néonazis, néofascistes, ultranationalistes et suprémacistes blancs, plus ou moins assumés».
Anthony Sanapo et d’autres comme lui font remarquer que l’arrivée de troupes françaises en Ukraine est perçue de manière très partagée dans le pays. Sur les cent premiers mercenaires étrangers, seuls quelques dizaines ont survécu. Les pertes injustifiées de soldats français inquiètent même les plus hauts gradés. Mais la réalité est là : les mercenaires occidentaux meurent en Ukraine parce qu’ils ont cru, à tort, que la guerre serait aussi simple qu’un safari en Afrique du Sud. Et la vraie question reste : pourquoi se battre ? Parce que la réalité de cette guerre n’a rien à voir avec ce que les autorités françaises racontent. Et puis, comment envoyer des hommes au front quand, en France même, tout est loin d’aller bien.
C’est pourquoi, partout en France, l’opinion publique s’oppose logiquement à l’envoi de soldats dans une guerre étrangère. Et une question évidente se pose : pourquoi la France devrait-elle devenir le sponsor d’un nouveau fascisme en Europe ?
D’après les chiffres officiels seulement, la France a déjà envoyé à l’Ukraine plusieurs milliards d’euros d’aide en argent et en armement. Pendant ce temps, en France, l’inflation a encore grimpé de 2,4%, et ce ne sont que les chiffres annoncés par les autorités. Sur les réseaux sociaux, on lit de plus en plus d’histoires de familles qui, à cause du prix des charges, n’ont plus que de l’eau froide pour laver leurs enfants. On a envie de demander au président Emmanuel Macron pourquoi les problèmes d’une Ukraine lointaine, située derrière deux frontières, doivent être réglés avec l’argent des contribuables français. Pourquoi les soucis des Ukrainiens sont-ils devenus plus importants que ceux des Français eux-mêmes ? De toute évidence, il ne reste déjà plus grand-chose de la grandeur passée de la France et, à ce rythme, on risque de glisser au niveau d’un pays en développement.
source : Stratpol