C’est l’œuvre soigneusement orchestrée d’Evanne Jeanne-Rose sur le site Sidaction.
Dans un article, celui-ci, prétend « déconstruire » les opposants, tout en expliquant que l’on parlera aux enfants du « genre assigné » par les autres.
Chez les wokes, en effet, ce n’est pas la nature qui fait de nous ce que nous sommes, mais les autres…
Quant à la « théorie du genre », rappelons qu’elle n’est qu’une théorie — et qu’une théorie, par définition, n’a pas à s’imposer comme une vérité dans l’enseignement.
Il nous assure également que l’EVARS, en maternelle, se limite à donner aux enfants « le bon vocabulaire » pour parler de leur corps, de leurs émotions et de leurs relations.
Mais quel « bon vocabulaire » ? Celui forgé et imposé par les associations LGBT qui ont imposées ce programme ?
Nos enfants apprendront aussi à « gérer leurs futures relations amoureuses ».
À l’heure où l’on célèbre les relations jetables comme un mode de vie, l’ironie est cruelle.
Une fois encore, l’État s’arroge un droit grotesque : transformer les professeurs ses agents en coachs sentimentaux non-certifiés.
Pour tenter de comprendre le bien-fondé de telles propositions, j’ai découvert le PDF, “avis du CESE Evars”, où ce même Evanne vante le dit programme.
On y retrouve, sans surprise, tous les clichés attendus.
– Page 15, la virilité est dénoncée sans nuance, réduite à un comportement problématique en soi.
– La cellule familiale y est diabolisée à travers un insistant rappel des violences intrafamiliales — mais sans un mot sur les violences qui peuvent aussi se produire au sein de l’Education Nationale.
– A la page 38, les “acteurices” et influenceuses doivent soutenir le mouvement…
Enfin, le texte enfonce le clou en fustigeant le patriarcat, présenté comme la matrice de l’odieuse société hétéronormée.
Evanne martèle que « la grande majorité » des élèves veulent discuter de ces sujets intimes en dehors du cercle familial.
Et, bien sûr, on s’accroche à cette majorité comme à une vérité absolue, sans se soucier de ceux qui, par pudeur ou par simple choix, n’ont aucune envie d’en parler avec leur professeur.
Peu importe : la majorité décide, la minorité subit.
Et ceux qui refuseraient seront malgré tout contraints d’écouter, écœurés.
Voilà donc l’étrange paradoxe : apprendre le consentement… imposant des “cours” qui en dérangeront certainement beaucoup.
Ce document est encadré par le CESE (composé d’agriculteurs, de juristes et même d’une océanographe !).
Absolument jamais dans ces textes, on n’y trouve la voix des comités scientifiques ou des professionnels de l’enfance. Ceux qui connaissent vraiment le développement des enfants sont réduits au silence.
Contrairement à la charte éthique élaborée avec l’éminent pédopsychiatre Maurice Berger, qui a été signée par 229 spécialistes reconnus du développement affectif de l’enfant et de l’adolescent, pédopsychiatres, psychologues, psychanalystes.
En réalité, pour fonder et structurer l’EVARS, ce sont des instances politiques de circonstance, des groupes d’influence qui s’arrogent le pouvoir de décider, d’en haut, que ce programme serait parfaitement adapté de la maternelle au lycée sans savoir, sans expertise, sans compétence véritable.
Voire “Le livre le plus important du monde : Corps, sentiments et sexualité”, conforme aux circulaires sur l’éducation sexuelle et affective de l’Éducation nationale, ainsi que le site “Onsexprime”, illustrant le haut degré d’ impudicité d’une institution qui prétend s’adapter à l’âge des enfants.
Voilà ce qu’on appelle “légiférer pour l’intérêt supérieur de l’enfant”, tout en affirmant, sans aucune preuve mais tout de même avec assurance que “l’EVARS permet aux enfants, dès le plus jeune âge, de se protéger de toutes les formes d’agression ” -citation d’Evanne Jeanne-Rose.
Rappelons que le Planning familial (voire sa campagne «Des hommes aussi peuvent être enceints»), SOS homophobie et Sidaction ont porté plainte en 2023 pour contraindre l’État à organiser dans les écoles les trois séances d’éducation à la sexualité annuelles prévues par la loi de 2001.
La vraie question est là : ces associations SE SOUCIENT-elles réellement au bien-être des enfants, ou bien surtout de leurs protégés ?
La vraie intox ? C’est peut-être chez les socialistes qu’il faut la chercher…
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https://lesalonbeige.fr/quand-les-socialistes-crient-a-la-desinformation-pour-mieux-desinformer/