De gros soupçons sur l’appartenance de l’assassin de Kirk à la mouvance antifa planent. Si la grande majorité de la classe médiatique insiste sur la famille conservatrice dans laquelle Tyler Robinson a grandi, on ne peut ignorer le virage pris par le jeune homme de 22 ans qui parlait de la « haine » véhiculée selon lui par l’influenceur américain. Charlie Kirk s’était spécialisé dans la communication sur les réseaux sociaux et les débats sur les campus universitaires où il aimait confronter et défendre ses conceptions traditionnelles de la famille, la nation, la foi. Le FBI a confirmé avoir retrouvé l’ADN du suspect sur une serviette ayant servi à envelopper l’arme du crime. Sur les douilles utilisées ont été découvertes des inscriptions : « Hé, fasciste, attrape ça ! » ou des références au chant antifasciste italien Bella ciao. Autre soupçon de taille : le gouverneur de l’Utah a évoqué une « relation amoureuse » entre Tyler Robinson et un colocataire en plein changement de sexe. Or, Charlie Kirk affirmait haut et fort ses convictions anti-LGBT, dénonçant l’idéologie du genre et le wokisme.
Donal Trump ne connaît pas la langue de bois
Sans attendre la fin de l'enquête, Donald Trump a, du coup, décidé de frapper fort. « J’ai le plaisir d’informer nos nombreux patriotes américains que je désigne le mouvement "ANTIFA", une catastrophe de la gauche radicale, malade et dangereuse, comme une importante organisation terroriste », a écrit le chef d’État, sur son réseau Truth Social. Actuellement en visite officielle au Royaume-Uni, Donald Trump a exprimé le désir de s’attaquer aux racines du phénomène d’extrême gauche : « Je recommanderai également avec force que les personnes finançant "ANTIFA" fassent l’objet d’une enquête approfondie, conformément aux normes et pratiques juridiques les plus strictes. » En début de semaine, la Maison-Blanche avait déjà marqué les esprits. J.D. Vance, le vice-président américain, a animé, lundi 15 septembre, le Charlie Kirk Show, une émission tenue habituellement par l’influenceur défunt, ami proche du dirigeant américain.
« Nous devons aussi parler de cet incroyable mouvement destructeur d’extrême gauche qui a grandi ces dernières années et qui est une des raisons pour lesquelles Charlie a été tué », a affirmé l’homme politique, au milieu des hommages posthumes. « Nous allons diriger toute la colère que nous ressentons contre la campagne organisée qui a débouché sur cet assassinat pour déraciner et démanteler ces réseaux terroristes », a confié, à son tour, Stephen Miller, chef de cabinet adjoint de Donald Trump, invité sur le plateau.
« Nous allons utiliser toutes les ressources dont nous disposons au ministère de la Justice, à la Sécurité intérieure et dans l’ensemble du gouvernement pour identifier, perturber, démanteler et détruire ces réseaux et rendre l’Amérique à nouveau sûre pour le peuple américain », a précisé ce proche conseiller du président américain, en évoquant « un vaste mouvement de terrorisme intérieur ».
À quand, la France ?
Pendant ce temps, nos antifas français se baladent en tout impunité, commettant leurs exactions systématiques lors des grands rassemblements sociaux notamment. Les manifestations des 10 et 18 septembre en sont les dernières preuves en date. Lors de la première, le ministère de l’Intérieur recensait, pour la France entière, 513 incendies de voie publique dont un bâtiment, 675 interpellations, 549 gardes à vue et 34 forces de l’ordre blessées. Pour la seconde, à l’heure où cet article était bouclé, les chiffres étaient de 140 interpellations, 75 gardes à vue et 8 forces de l’ordre blessées.
Marc Baudriller revenait, hier, pour Boulevard Voltaire, sur le phénomène des Black Blocs qui n’en finit plus de pourrir la vie des honnêtes citoyens. Le ministre de l’Intérieur a fait preuve de fermeté vis-à-vis de l'ultra-gauche, notamment à travers la dissolution de la Jeune Garde. Mais la France ira-t-elle jusqu’à suivre la voie ouverte par Donald Trump ?