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Hier le Liban, aujourd’hui la France ?

Hier le Liban, aujourd’hui la France ?

Communiqué de Yann BALY, Président de Chrétienté-Solidarité :

Dès les années 80, les militants de Chrétienté-Solidarité collaient des affiches pour avertir nos compatriotes : « Aujourd’hui le Liban, demain la France ».  Ce slogan était, hélas, précurseur.

La France s’enfonce, chaque jour un peu plus, dans une crise politique, sociale, économique et, peut-être, bientôt financière. Plus grave et plus inquiétant pour notre pays sont le développement fulgurant de la barbarie et des signes avant-coureurs de guerre civile.

La violence de rue est omniprésente. Les attaques au couteau, à la machette, aux armes à feu sont quotidiennes, causant des morts et des blessés graves plusieurs fois par jour. Plus personne n’est à l’abri. L’assassinat par égorgement, à Lyon, d’un chrétien irakien, réfugié en France pour échapper à la barbarie islamiste, aurait dû susciter une ferme réaction de l’Etat et une indignation générale. Au contraire (sauf dans les médias libres), c’est, depuis ce drame, un silence assourdissant qui règne.

Les forces de l’ordre sont impuissantes, soumises à des règles absurdes qui entravent leur action, trahies par une justice politisée, abandonnées par des responsables politiques soumis aux diktats de la gauche politico-médiatique ou aux chantages de régimes étrangers.

Comme dans le Liban des années 70, cette incurie endémique de l’Etat permet la montée en puissance de l’islamo-gauchisme, collusion de toutes les gauches, extrêmes ou servilement soumises à la frange radicale.

La violence politique, verbale, et de plus en plus physique, qui se développe depuis des années a pris un nouveau tournant ces dernières semaines. Le drapeau français est arraché et ses porteurs sont systématiquement chassés des manifestations, soi-disant sociales, où, en revanche, l’on voit les keffiehs et le drapeau palestinien devenir omniprésents.

Rappelons que ce drapeau est avant tout un symbole politique partisan et un signe de ralliement de l’idéologie islamique. Ses couleurs sont inspirés du poète-djihadiste Saf Al-Din Al-Hilli qui écrivait au XIVe siècle : « Nos grâces sont blanches, nos batailles sont noires, nos prairies sont vertes et nos épées sont rouges ».

Tout un programme, qui a coûté la vie à des milliers de Libanais, chrétiens ou non, tués ou massacrés (comme à Damour en janvier 1976) par les milices palestiniennes et leurs alliés gauchistes.

La présence de ce drapeau dans les rues françaises est insupportable et le pavoisement des mairies, réclamé par le dhimmi Olivier Faure, constitue une énième trahison d’une gauche antinationale. Nous invitons nos militants et amis à rappeler tout cela, avec calme mais détermination, aux maires qui appliqueraient ce mot d’ordre.

Derrière cette radicalisation accélérée, l’on voit poindre le temps de la violence physique et du terrorisme. L’abominable exécution de l’influenceur américain Charlie Kirk et les commentaires approbateurs que l’on a pu lire et entendre dans certains milieux politiques et médiatiques sont révélateurs de ce climat de haine qui risque de conduire, en France aussi, au passage à l’acte. Les militantes du collectif Némésis, les journalistes de Cnews et de Frontières en ont fait les frais lors des récentes manifestations encadrées par la gauche.

Comme nous l’écrivions récemment dans notre revue Reconquête, face au danger qui menace la France, devant les risques gravissimes qui pèsent sur notre peuple, il est urgent et vital que les responsables politiques de bonne volonté fassent taire leurs égos et oublient l’esprit de parti.

Notre patrie et notre peuple sont en danger !

L’heure est à l’union des droites et à l’union nationale afin que l’Etat puisse à nouveau imposer sa force. C’est le seul moyen pour échapper à la barbarie et à la guerre civile.

Chrétienté-Solidarité continuera d’alerter et de travailler à cette œuvre de salut national.

Illustration : photographie prise à Beyrouth, quelques années avant le déclenchement de la guerre en avril 1975. Les Palestiniens, qui avaient été accueillis à bras ouverts par les Libanais, ont alors voulu s’emparer du Liban par la force et en faire leur « patrie de substitution » avec la complicité de la gauche libanaise. Derrière Béchir Gemayel, la résistance chrétienne et nationale les en a empêchés.

https://lesalonbeige.fr/hier-le-liban-aujourdhui-la-france/

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