Dans la soirée du 31 juillet, à Plouha, le journaliste Erik Tegnér, par ailleurs fondateur du média « Frontières » et sa fiancée, avaient eu l’idée de participer à la fête locale organisée par la municipalité, en présence du groupe gaucho, que nous qualifierons de dégénérés, « Les Ramoneurs de menhirs ». Curieux choix, mais le maire est un communiste.
Donc, montrant par ailleurs une absence de sectarisme qui lui fait honneur, Erik était venu à cette fête, sa fiancée étant une enfant du village. Mal lui en prit car, identifiée par une spectatrice, il fut immédiatement entouré d’une dizaine d’antifas et subit durant de longues minutes des insultes, des bousculades, des humiliations et même une tentative d’étranglement, étant par ailleurs sommé de dégager d’un lieu où selon ses agresseurs courageux, à dix contre deux, dont une femme terrorisée, il n’avait pas à être.
Il avait tenu à médiatiser l’affaire, estimant à juste titre qu’il ne devait pas tenir sous silence de tels comportements. Cela avait été pas mal médiatisé, au-delà des seuls médias de Bolloré, et des députés LFI comme les ineffables Antoine Léaument et Raphaël Arnault avaient cru bon de féliciter les agresseurs, affirmant que la Bretagne ne serait jamais fasciste.
Curieusement, alors que d’habitude, les antifas bénéficient d’une impunité totale, les autorités locale se virent demander par le ministre de l’Intérieur et de la Justice de réagir et de faire en sorte que cela ne se reproduise pas le jeudi suivant. Et quelques jours plus tard, deux antifas furent mis en garde à vue, où ils gardèrent le silence.
Ils étaient jugés ce mardi 24 septembre. S’ils étaient américains, ils auraient été considérés comme terroristes, avec des peines lourdes, accompagnant ce statut. Mais ils ont la chance d’être Français, dans la France de Macron. Le verdict est tombé. Un d’entre eux a été relaxé au bénéfice du doute, bien qu’identifié par les deux agressés. Et l’autre, âgé de 24 ans, mais dont les médias taisent le nom – quand ils balancent le vrai nom de Jordan Florentin, autre journalistes de Frontières – fut condamné à 400 euros d’amende, dont 200 avec sursis, 150 euros de dommages et intérêts à verser aux deux agressés, soit 300 euros, et 400 euros de frais de justice (les avocats d’Erik ne coûtent vraiment pas cher…) à verser au plaignant. Soit au total la somme de 900 euros pour le seul antifa identifié, pour avoir agressé à 10 contre 1 un journaliste aux idées opposées aux vôtres, lui avoir pourri la soirée, l’avoir insulté, menacé, bousculé et avoir essayé de le virer d’une fête.
Après un tel verdict, il est à craindre que les nombreux « fascistes » qui, selon la gauche et l’extrême gauche, agressent les immigrés et les gens de gauche tous les jours dans la rue n’aient de mauvaises idées. Sachant que l’égalité fait partie des valeurs de la République gravée sur le front de toutes les mairies, ils savent désormais qu’agresser un journaliste ne coûterait que 900 euros.
Autrement dit, croiser à dix contre un Edwy Plenel, lui cracher dessus et le traiter de lécheur de babouches et d’antisémite, cela ne coûterait que 900 euros…
Autrement dit, croiser à dix contre un Patrick Cohen, essayer de l’étrangler et le qualifier d’ordure pour ses propos tenus après le mort de Thomas à Crépol, cela ne coûterait que 900 euros…
Autrement dit, croiser à dix contre un Thomas Legrand, lui faire un croche-patte et le traiter de fumier magouilleur au service des socialauds pourris et de faux journaleux de merde, cela ne coûterait que 900 euros…
Autrement dit, croiser à dix contre un Jean-Michel Aphatie, lui appuyer sur son gros nez et lui botter le cul après lui avoir jeté un verre de vin rouge à la gueule pour avoir annoncé sa volonté de raser le château de Versailles, cela ne coûterait que 900 euros…
C’est vraiment un verdict très dangereux pour les journalistes de gauche que viennent de rendre les juges de Saint-Brieuc…