
Confronté à la gestion calamiteuse de ses prédécesseurs, Lecornu préparant son budget, ne démérite pas : il ratiboise. Non pas que chez les Gaullistes nous soyons contre l’impôt, mais au moins, nous sommes pour que chacun puisse vivre dignement de son travail, de son mérite, de son courage et de sa volonté d’entreprendre. Lecornu fait bien tout le contraire de cela, il prend un peu plus chez ceux qui travaillent et donne un peu moins à ce qui ont déjà peu, le tout sous couvert de justice sociale, avec une dialectique appropriée : « tout le monde doit faire des efforts ». Tout le monde s’entendant par « ceux qui en font déjà doivent en faire encore plus », avec son corollaire, « ceux qui n’en font pas doivent pouvoir continuer à ne pas en faire ». Et de continuer dans la dialectique appropriée, ceux qui ne sont pas d’accord, sont des « irresponsables », très à la mode, veulent le « chaos », comme si Macron et sa clique n’étaient pas eux mêmes le chaos ? Ils s’estiment même « garants de la stabilité ». Impensable, nous ne sommes pas stables mais en plein plongeon. Note de la France dégradée, production industrielle sous les 10 %, richesse moyenne inférieure aux pays européens équivalents, services publics en berne et délinquance galopante… ce serait cela la « stabilité » ?
Voilà du Lecornu…
– Gel des pensions de retraites .
– Gel du barème de l’impôt sur le revenu ce qui entraîne automatiquement une augmentation .
– Gel des prestations sociales.
– Suppression de l’abattement de 10% sur les retraites.
– Suppression de la réduction d’impôt pour frais de scolarité.
– Gel de l’indemnité journalière des aidants.
– Gel de l’ensemble des prestations sociales. Ce qui compte tenu de l’inflation, équivaut à une baisse.
– Augmentation de la TVA des auto-entrepreneurs et des artisans.
– Doublement des franchises sur les médicaments, les transports médicaux et certains soins.
– Fiscalisation des indemnités journalières pour affections de longue durée a partir de 2000 € mensuels
– Baisse et suppression des APL pour les étudiants étrangers .
– Fin des exemptions de cotisation pour les apprentis, ce qui signifie une diminution de leurs revenus autour de 50€ mensuels .
– Fin de l’aide au permis de conduire pour les mêmes apprentis …
– Moindre remboursement des ALD .
– Baisse de 5 milliards de la dotation aux collectivités locales .
Lecornu gratte les os qui soutiennent l’édifice pour pouvoir payer l’inutile : l’immigration, la transition énergétique, les subventions aux cols blancs, la promotion du transgenrisme, l’aide aux pays étrangers et quelques fadaises du même acabit. Il inverse les valeurs, puisque c’est l’époque qui veut ça, transforme le superflu en indispensable et inversement. Il continue à augmenter les dépenses alors que la sagesse élémentaire commanderait de les diminuer, parce que nous allons encore devoir emprunter, à un taux encore plus élevé, alors que notre dette est déjà l’une des plus plus importantes d’Europe. Et on en arrive à des aberrations idéologiques, comme Braun-Pivet, voulant quasiment supprimer les héritages, ou le même Lecornu évoquant la fin de la propriété privée.
Voici les propositions du RPF
Suppression des subventions à la Transition Ecologique, un argent reposant sur un fantasme écologique et qui consiste principalement en un transfert d’argent public vers des intérêts privés. Fin de toute forme d’aide sociale aux étrangers. Fin du Conseil Economique et Social, fin des Régions, dont on s’est passé très longtemps sans problème et qui illustrent le mille feuilles administratif coûteux, fin des centaines d’agences d’état, dont jamais aucune évaluation n’est faite et qui globalement, ne servent qu’à rémunérer des amis, fin des aides de l’Etat aux associations et particulièrement aux associations d’aide aux migrants et de lutte contre la violence ou le racisme dans le quartiers, suppression de l’inspection Générale de l’Education nationale, dont l’incompétence se lit dans l’état de l’Ecole, fin des ARS, réaffecter tous leurs personnels au support administratif des hôpitaux et remettre les personnels au chevet des malades, fin des voyages d’affaires des fonctionnaires et notes de frais, les remplacer par de la visioconférence, suppression de la moitié des ministères et des secrétariats d’État, par exemple celui de l’agriculture, plus de 20 000 personnes, alors que le nombre d’exploitations ne cesse de baisser. Fin des recours aux cabinets privés de conseil : 40 milliards sous l’ère Macron, fin de l’AME. Fin de la fraude sociale, en informatisant correctement un système qui est volontairement ingérable pour permettre à des « individus » d’avoir plusieurs identités dans plusieurs départements. Simplification du système fiscal, avec un impôt proportionnel, sans niche, sans possibilité d’optimisation et géré par un personnel restreint. Fin des subventions à la presse. Révision des trains de vie des anciens ministres et présidents. Fin des accords de 1968 qui permettent des largesses avec des individus d’origine algérienne. Arrêt des aides sociales à près d’un million d’OQTF qui ne partent pas.
Avec l’ensemble de ces quelques mesures, on passe tranquillement la barre des 250 milliards d’économies, tout en ne provoquant pas de désordre sociaux, en payant des retraites décentes et en baissant les charges sur le travail. Les gens sont très loin des « machins » étatiques visés et très majoritairement pour la fin de l’immigration arabo-afro-musulmane de masse.