« Devant la diversité tu te prosterneras ». Mais le premier Commandement du régime et de sa presse ne souffre aucune opinion contraire. Ce dogme, que Nicolas Sarkozy voulut inscrire dans la Constitution en 2008, est donc une escroquerie intellectuelle. Le procès de la meurtrière de Lola, qui reprend ce lundi à Paris, illustre l’usage militant de cette pensée obligée qui empêche toute critique de l’immigration de masse. Parce que l’enfant de 12 ans avait été violée, tuée et dépecée, il y a trois ans, par une Algérienne soumise à une obligation de quitter le territoire français (OQTF), Dahbia Benkired, la presse de gauche avait immédiatement exigé « la décence du silence ». Le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti, avait accusé « l’extrême droite » de « se servir du cercueil d’une petite de 12 ans pour en faire un marchepied politique ».
France 5 avait commis une émission sur « La fabrique du mensonge » pour instruire un procès en racisme et en xénophobie contre « les charognards » qui faisaient remarquer que l’enfant blond serait toujours en vie si l’OQTF contre ce démon avait été appliquée par les pouvoirs publics. Vendredi, à l’ouverture du procès, le frère de Lola, Thibault, s’est adressé au bourreau aux yeux vides en lui demandant de « dire la vérité pour nous et pour la France », justifiant le refus de sa famille de faire de ce procès un huis-clos. Lola est devenue, n’en déplaise aux censeurs, le symbole de l’injustice d’un système construit sur la préférence étrangère et l’oubli des indigènes. Si l’indignation a été permise pour George Flyod, Adama Traoré ou Nahel, elle a été interdite par les pandores du politiquement correct pour Thomas, Philippine ou Lola. Cette bêtise va cesser.
La diversité, dans son instrumentalisation, s’est transformée en arme létale contre la transmission de l’identité française. Le 12 octobre, place de la République, une manifestation a rassemblé, sous un flot de drapeaux français, plus d’un millier de personnes répondant à l’initiative des « Patriotes de la diversité », mouvement créé en juin par Henda Ayari, qui combat l’islamisme. Pour m’y être rendu en observateur, j’ai vu une foule paisible, ethniquement bariolée en effet, ne feignant pas son attachement à la France. Pour autant, la diversité dont se réclame cette organisation entache ses objectifs, en laissant place à une conception multiculturelle de la société, incompatible avec l’assimilation. Dans une République « une et indivisible », la diversité fait courir le risque de sa libanisation. De surcroit, la sacralisation du concept empêche toute critique du phénomène de substitution de population. Or ce remplacement en cours pourrait faire basculer la nation judéo-chrétienne, avant la fin du siècle, en un territoire à majorité africaine et musulmane. Comme l’écrit Pierre Brochant, ancien patron de la DGSE, dans Le Figaro-Magazine, la France ne se sauvera qu’à la condition d’avoir recours à « un radicalisme sans remords » dans la suspension des flux, des naturalisations, des aides, etc. Le cambriolage des bijoux du Louvre, hier matin, symbolise la fragilité de la nation ouverte et désarmée. Le diversitisme est anti-français.
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