Le problème actuellement auquel nous sommes tous confrontés c’est la propagande, et n’imaginez pas qu’elle ne concerne que les Chinois ou les Russes, nous y sommes aussi soumis et cela ne date pas d’hier.
Vous avez tous sans doute en mémoire Collin Powell à la tribune de l’ONU agitant un petit flacon vert de produit chimique mortel prétendument détenu par Saddam Hussein dont il fallait envahir le pays pour y apporter la démocratie et surtout y prendre le pétrole, en protégeant le monde de ses ADM… Les armes de destruction massive. En réalité il n’y en avait pas et tout cela n’avait pour objectif que d’aller prendre les richesses pétrolières irakiennes. Evidemment c’est un peu moins flatteur pour le camp du bien et pour pousser nos populations gentilles à rentrer en guerre.
Propagande. Ce qui était valable hier, l’est toujours aujourd’hui.
Ici en Europe en générale et en France aussi, nos dirigeants sont d’une courant de pensée totalement opposé à celui d’un Trump ou d’un Milei. Ils vous seront toujours dépeints comme des fous, des outranciers, des hommes qui ne savent pas ce qu’ils font, alors que nous, nous savons, nous sommes brillants nous sommes dirigés par les meilleurs, d’ailleurs quand je regarde l’état de mon pays je me dis que c’est forcément vrai.
Alors on nous explique que Trump ne gagnera jamais, que les Etats-Unis vont très mal, ou encore que l’Argentine de Milei c’est trèèèès compliqué. Quand cette petite musique passe dans les médias, je reçois des messages de lecteurs qui se pensent « innovants » ou « malins » et qui m’explique « vous avez vu, VOTRE Milei ça n’a pas l’air daller si bien hein » !
Sauf que ce n’est pas mon Milei, mon Poutine ou mon Trump.
Trop de lecteurs confondent une analyse qui sort de l’émotion et de la moraline bien pensante avec un soutien !
Je ne soutiens ni Trump, ni Milei, ni Poutine. Cela ne m’empêche pas de dire ce qui doit-être vu dans les changements majeurs qu’ils opèrent. Parfois sous serez séduit par certaines mesures qui pourraient faire beaucoup de bien de chez nous, parfois vous savez que cela n’est pas pertinent de le faire dans notre pays.
Bref, tout cela doit être nuancé.
Mais, les mensonges eux restent-là.
Alors il y a quelques jours, il était de bon ton de passer dans les médias et de se répandre sur les difficultés de l’Argentine et la future défaite de Milei, car c’était cela que le système voulait que vous reteniez.
Sa victoire ?
Il suffira de peu en parler pour que vous ne vous en rendiez pas compte.
Vous savez, pour qu’un sujet n’existe pas, dans le brouhaha médiatique actuel, il suffit juste de ne pas en parler, ou si peu, car après tout, nous ne sommes pas en Corée du Nord, donc on parle de tout, mais pas avec tout le monde !
Propagande
Réalité !
« C’est un Javier Milei euphorique et soulagé qui est apparu devant les caméras dimanche soir, rapporte notre correspondant à Buenos Aires, Théo Conscience. Javier Milei a salué dimanche soir un « point de bascule » et promis « d’avancer sur la voie réformiste » vers la « construction de la grande Argentine », après sa large victoire lors de législatives de mi-mandat.
Car le parti du président ultralibéral argentin Javier Milei a largement remporté dimanche 26 octobre 2025 les élections législatives de mi-mandat, récoltant un peu plus de 40 % des votes au niveau national, selon des résultats officiels partiels à 90 % du décompte.
Le parti miléiste La Libertad Avanza a recueilli 40,7 % au niveau national, à 97 % du décompte, et est voué à quasi-tripler sa base parlementaire, sans pour autant atteindre la majorité absolue. Il devance Fuerza Patria, bloc représentant une grande partie de l’opposition péroniste (centre gauche), à 31,6 %.
Son parti est arrivé largement en tête au niveau national, et l’a emporté dans 16 des 24 provinces du pays, dont la plus peuplée, la province de Buenos Aires, qui est pourtant un bastion de l’opposition péroniste.
Cette victoire lui donne le capital politique et la légitimité pour continuer à transformer l’économie argentine, aussi brutalement qu’il l’entend. » Source RFI ici !!
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Préparez-vous !
Charles SANNAT