Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Victoire électorale de Javier Milei en Argentine : sidération au sein de la Gauche française

Javier Milei et son parti La Libertad Avanza viennent de remporter ce dimanche les élections législatives de mi-mandat en Argentine. Le parti présidentiel a raflé 40,7% des voix, ce qui l’emmène à tripler son nombre de sièges, passant de 37 à 101 sur un total de 257 !

En France, à Gauche, la sidération est totale. Depuis des semaines, les oulémas du Mélenchonisme prédisaient une révolution en Argentine. Décrivant à l’envie un peuple argentin en quasi-état de sécession par rapport à l’Etat, rejetant le Mileisme comme étant une parenthèse honteuse et réclamant le retour de la Gauche au pouvoir. Las ! Les urnes ont parlé et les multiples « spécialistes » auto-proclamés de l’Amérique du Sud dans l’Ouma mélenchoniste se sont encore payés de mots.

Et cet aveuglement est « systémique » pour utiliser un mot à la mode. Le processus est parfaitement décrit dans « La Meute« , le livre de Charlotte Belaïche et d’Olivier Pérou décrivant le système de la mélenchosphère et se confirme chaque jour : la Gauche, qui se résume de plus en plus à l’extrême-gauche et au wokisme, vit dans une bulle algorithmique où tout le monde est d’accord avec elle et où ses élucubrations sont des évidences coraniques. Comme les militants gauchistes refusent le réel, refusent de côtoyer des personnes ne pensant pas comme eux, refusent de lire une autre presse que la leur, ils finissent par s’auto-enfermer dans un monde idéal et parfaitement clos.

En effet, dans le monde gauchiste, Javier Milei était proche d’envoyer les chars pour mater « l’insurrection populaire », le Venezuela est un paradis socialiste où l’opposition est « néo-nazie ». D’ailleurs, le néo-nazisme gangrène la France, la police et les plus hautes sphères de l’Etat. Pour les gauchistes, la délinquance urbaine est l’oeuvre de « skinheads » pratiquant des ratonades avec la complicité active de la police, elle-même noyautée par des extrémistes de droite. D’ailleurs, la « police française tue » impunément des citoyens, notamment d’origine immigrée. Chaque jour. Chaque heure. C’est bien simple, la France c’est le Chili sous Pinochet !

Au niveau électoral, malgré ses scores présentement catastrophiques dans les sondages « Mélenchon est largement sous-estimé ». Après de savants calculs, certains arrivent même à déterminer son score à la prochaine présidentielle. Score gagnant bien entendu, le tout étant de savoir s’il sera élu au premier tour ou s’il devra s’astreindre à un second tour, « histoire d’humilier Le Pen ».

Et la France dans tout cela ? Un assemblage de « quartiers populaires » acquise au Mélenchonisme, faisant face aux restes moisis de la France d’avant-mais-qui-n’a-jamais-existé rotant et pétant allègrement lors de banquets « islamophobes » où l’on mange du cochon et où l’on boit du mauvais vin. Cette France devenant « heureusement » de jour en jour quantité négligeable, dernières flatulences d’un monde ouvrier, paysan, artisan et employé blanc « bollorisé » et attaché à ses « traditions nauséabondes » appelé à disparaitre devant la créolisation urbaine et colorée. Société créolisée qui, d’ailleurs, résoudra le problème principal qui gangrène la France : « le racisme ».

D’ailleurs quand Mélenchon et ses gardes rouges seront au pouvoir, les médias Bolloré seront fermés et Pierre-Edouard Stérin envoyé en camp de travail. Ce qui fera disparaître, comme par enchantement, toutes les mauvaises pensées et les navrants « relents » des électeurs RN qui reviendront à LFI ou crèveront dans leur choucroute et leur pâté de campagne pour les plus « nazis ».

Tous les militants politiques sont plus ou moins enfermés dans une bulle où leur camp recueille tous les suffrages, bien entendu. Mais dans le cas de l’extrême-gauche mélenchoniste actuelle, cet effet-bulle devient pathologique. Les diverses chapelles de l’extrême-gauche trotskyste à la Lutte Ouvrière, POI ou NPA se vivent comme étant une avant-garde besogneuse qui attend un Grand Soir hypothétique avec discipline. Il y a une dimension sacrificielle dans cette extrême-gauche condamnée, et elle le sait, à la marginalité. Mais l’Ouma LFI est, elle, persuadée de représenter la majorité des Français, ces Français ressemblant, dans leur vision de la réalité, peu ou prou à la population de la Seine Saint-Denis. Idem à l’extérieur où la moindre étincelle gauchiste devient une promesse de prise de pouvoir sous trois semaines maximum.

En ce début de semaine, la Gauche mélenchoniste ne parle plus de l’Argentine. Les multiples spécialistes autoproclamés de l’Amérique du Sud ont prudemment baissé le rideau. Attendons qu’au Honduras ou au Costa-Rica, une manifestation regroupe plus de 10 000 personnes pour que le Mélenchonisme reparte dans ses rêves de Palais d’hiver.

Quant à la prochaine présidentielle française, il y a fort à parier que jusqu’au dernier moment, la ferme à troll dédiée à Mélenchon annoncera des scores stratosphériques « que les médias n’ont pas vu venir ». La stratégie des 600 000 voix à aller chercher chez les immigrés découle de la croyance qu’à la dernière présidentielle, Mélenchon a manqué le second tour d’un rien.

Et si cette stratégie ne porte pas ses fruits, la mise en accusation automatique du PS comme étant responsable de « l’échec de la Gauche » est déjà prête. Ce n’est jamais de la faute de Mélenchon, ce n’est jamais de la faute de la « vraie gauche ».

Imparable !

Jean-Pierre Trédia

Illustration : DR
[cc] Article relu et corrigé (orthographe, syntaxe) par ChatGPT.

Breizh-info.com, 2025, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

https://www.breizh-info.com/2025/10/28/252927/victoire-electorale-de-javier-milei-en-argentine-sideration-au-sein-de-la-gauche-francaise/

Écrire un commentaire

Optionnel