En France, pays des droits de l’homme bien-pensant – de préférence pas trop pensant ! –, les citoyens sont comme les animaux de George Orwell : « Tous les animaux sont égaux mais certains sont plus égaux que d’autres » (in La ferme des animaux).
Certains « animaux » auront ainsi droit à plus de couverture et d’empathie médiatiques que d’autres, frappés d’anathème du fait de leur orientation politique, culturelle et religieuse, voire simplement de leur couleur de peau. Par exemple, Nahel Merzouk, au patronyme bien exotique et au passif bien lourd, aura reçu les honneurs des plus hautes sphères de l’État – un État qui adore les sphères allogènes, comme celle Théo Luhaka au chevet duquel François Hollande, alors président, s’était rué ! –, tandis que les familles de Thomas, Philippine, Élias, etc., n’eurent droit qu’à la portion congrue de la compassion étatique et à l’indifférence médiatique.
« Mieux » encore, depuis quelques jours, l’horreur criminelle se voit supplantée par les états d’âme de… Brigitte Macron. Et, pour faire pleurer dans les chaumières du Touquet et autres refuges pour riches progressistes, sa fille d’enfoncer le clou de la passion de Brigitte : « J’ai vu son état de santé se dégrader », a-t-elle ainsi déclaré au tribunal lors du procès contre les cyberharceleurs de sa mère.
Notons que le harcèlement de son mari n’est pas virtuel pour les Français, lui, il est même très palpable ! Espérons au moins que cet état de santé ne se dégrade pas autant que celui des femmes du peuple qui, lorsqu’elles ne sont pas énucléées sur ordre de ce même mari, se privent de soins médicaux, voire de manger pour nourri leur progéniture !
Brigitte Macron va donc très mal. Ce, au moment même où le verdict vient de tomber concernant la créature des enfers ayant massacré la petite Lola. Et les médias, la travailleuse macroniste en tête (BFMTV), d’oublier bien vite – et bien commodément, car l’auteur des faits est une Algérienne, donc une vache sacrée ! – cette abomination pour chanter les louanges de ladite Brigitte. Pascal Praud ira lui aussi de sa petite colère de carpette du pouvoir sur CNews. Il est vrai que Praud, inculte qui se pique de lettres et petit mondain servile, est une sorte de Sylvestre Ringeard, du nom du personnage incarné par l’excellent Daniel Prévost dans le film de Jean Yanne : Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. En effet, Praud pourrait lui aussi déclarer sans rougir : « Je suis un faux-cul, j’ai toujours menti, d’accord, mais avec la plus absolue conviction. » Et il s’est surpassé le Praud, mardi soir, en défendant Brigitte Macron comme s’il venait de l’épouser.
Mais Praud ne faisait qu’embarquer comme les autres sur le navire servile des médias qui se sont précipités au secours de Brigitte Macron, dont les « souffrances » liées à une rumeur avérée ou non font quelque peu sourire – amèrement ! – au regard des drames que vivent les Français, et plus particulièrement depuis l’avènement d’Emmanuel Macron. Au passage, l’auteur de ces lignes se moque royalement du genre de Brigitte Macron, plus préoccupé de la situation apocalyptique de son pays, livré entre autres aux « impudiques », aux « enchanteurs » et à « quiconque aime et pratique le mensonge » (dixit L’Apocalypse de Jean). Et d’ailleurs, vouloir que Brigitte Macron soit un homme, ne serait-ce pas une tentative de nier la capacité perverse des femmes, puisque c’est elle qui a façonné ce monstre qui nous dirige d’une main destructrice depuis 2017 ?
Quoi qu’il en soit, la mélancolie de Brigitte Macron, étalée avec une indécence exemplaire, ce n’est pas notre problème. Notre problème, c’est son mari, qu’elle a modelé de telle sorte qu’il est devenu cette « chose » psychopathe qui ronge notre pays comme un cancer.
Enfin, madame Macron, un tout petit peu de décence serait la bienvenue car vos déboires sont une plaisanterie quand on songe aux tortures de la maman de Lola, de celle de Philippine et de toutes les autres mères à qui on a enlevé un enfant par la volonté immigrationniste de votre mari et ses semblables. Vous, vous avez encore votre fille, pas elles !
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