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Rompre les amarres avec l’Algérie

La résolution de la fin des accords d’Evian a été adoptée, ce jeudi 30 octobre par 185 voix pour et 184 voix contre. Le RPF se réjouit de cette initiative qui figure dans ses propositions depuis de nombreux mois. Elle a été portée par le RN et soutenue par l’union des droites pour la République, les LR et des Horizon. Mais ne nous enflammons pas, il s’agit d’un avis que le gouvernement est libre de ne pas suivre, nullement d’un acte définitif. Le député Horizon Sylvain Berrios a déjà demandé que le gouvernement fasse son travail à partir de ce mandat, puisque c’est lui qui détermine la politique diplomatique. Cela reste tout de même une grande première parce que le RN peut, à l’égal de la gauche, faire passer des textes, et surtout parce que cela incite le pouvoir à mettre fin à 57 ans d’une mesure très favorable à l’Algérie alors qu’il n’y a jamais eu semblable compensation avec le Maroc, la Tunisie, ou le Vietnam. Rappelons tout de même que ces accords profitaient exclusivement à l’Algérie sans réelle contre partie pour la France, autorisant le nouveau régime, libéré de la tutelle de la France, à garder un lien très fort avec le colonisateur honni et chassé militairement du territoire.

Voilà un peuple qui a pris les armes contre nous, on peut débattre de la légitimité ou pas du combat, mais le fait est là, qui a choisi la méthode forte pour dégager la France et les Français, une fois que c’est fait, il s’empresse de signer un traité qui lui permet de rester accroché à ses ignobles profiteurs et bourreaux ! Incompréhensible non? Ils auraient au contraire dû, dans cet élément indépendantiste, s’écarter de nous, mais comme s’ils regrettaient leur choix, ils éprouvèrent le besoin de ne pas s’éloigner, et de faire ce qu’ils nous avaient reproché, venir chez nous pour que cela devienne très vite chez-eux, mais avec l’exclusivité d’avoir le droit de le revendiquer. Les Algériens pouvaient donc à l’inverse des autres protectorats ou départements français cédés, obtenir un certificat de résidence de 10 ans après trois ans de séjour en France, ceci dans le but de faciliter leur intégration, on se pince. Pourquoi faudrait-il qu’ils s’intègrent en France alors qu’ils venaient de refuser de le faire en Algérie ? Question de territoire ? De climat ? Sur cette immigration algérienne, le Général de Gaulle avait reçu le président algérien Ben Bella, en mars 1964, pour lui dire : « Cessez de nous envoyer des travailleurs migrants. Vous avez voulu l’indépendance, vous l’avez. Vous êtes devenu un pays étranger. Tous les Algériens disposaient d’un an pour opter pour la nationalité française. Ce délai est largement passé. Nous n’en admettrons plus. Débrouillez-vous pour les faire vivre sur votre sol ». Il n’a hélas pas été entendu.

Un contingent de 35 000 travailleurs était autorisé à entrer en France tous les ans, avec un droit de séjour initial de neuf mois pour chercher un emploi. Avec ceci un régime dérogatoire par rapport au droit commun en matière d’asile et de regroupement familial avait été établi, créant une distorsion de traitement entre les étrangers, sans que cela ne gêne ni nos juristes de l’époque ni ceux d’aujourd’hui. L’affaire évidemment, en privant le pays d’origine d’une force de travail et de développement conséquente. Suite à ce vote, certains, bien entendu à gauche, s’insurgent, crient au vote raciste, sans même prendre la peine d’analyser le contenu de cet accord qui ne se justifie plus, si jamais il a pu se justifier une seule fois depuis sa signature. Certains juristes vont même jusqu’à dire qu’une dénonciation unilatérale n’aurait aucune valeur sans l’accord de l’Algérie. Ce n’est ni plus ni moins qu’affirmer que l’indépendance et la souveraineté d’une nation dépend du bon vouloir d’une autre. Si dans l’esprit le procédé peut choquer les plus scrupuleux du droit, elle n’en demeure pas moins un acte de souveraineté et si l’on fouille, il doit bien y avoir des précédents dans le monde. S’en remettre à l’approbation des deux parties pour revenir sur des accords c’est un peu comme demander l’autorisation à un squatteur de bien vouloir quitter l’appartement occupé illégalement. En gros justifier l’immobilisme parce qu’on est incapable de faire valoir notre souveraineté, sous les prétextes déjà décrits, c’est admettre notre impuissance et nous pensons au RPF qu’il faut de temps en temps s’imposer, quitte à ce qu’une crise éclate, pour remettre les choses à leur place. C’est bien parce qu’on a trop donné de droit aux étrangers que les avocats peuvent s’appuyer sur ces précédents pour affirmer qu’on ne peut plus rien faire et qu’il faudrait attendre un avis favorable de l’Algérie pour rétablir sur notre sol, un droit identique à celui qui s’applique pour les autres. Cela en dit long sur la réforme de notre justice qui trouve toujours des âmes pour pencher du mauvais côté de la balance. Un Etat souverain et indépendant ne peut admettre qu’un accord une fois passé soit impossible à annuler, qu’il s’applique à vie. Il y a l’intérêt national qui doit primer et ne saurait s’aliéner à une volonté extérieure. La solution n’est peut être pas élégante parce qu’elle rompt brutalement avec une naïveté qui n’en finit pas d’effacer l’intérêt supérieur de la nation, mais c’est une nécessité. Il reste donc à notre gouvernement à terminer le travail, mais le fera-t-il ? Rien n’est moins certain, tant trembler devant l’Algérie est devenue la posture communément admise. En diplomatie on ne respecte que ceux qui savent se montrer forts, les faibles, on les piétine, et depuis Macron, nous sommes devenu un paillasson international, cela doit cesser.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/10/31/rompre-les-amarres-avec-lalgerie/

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