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Le Mercosur et ce qui va suivre…

Macron au Brésil confirme ce que nous écrivions au RPF en novembre 2024, il y a un an. Encore une fois nous avions vu juste bien avant tout le monde. Triste constat, car si nous avions été écoutés à cette époque nous aurions gagné un précieux temps. Il semblerait que nos analyses et propositions parviennent aux oreilles des responsables politiques avec un décalage, un peu comme une communication spatiale, ou comme disait Fernand Raynaud, « Il faut un certain temps »… Notre article commençait ainsi : « Le Mercosur sera signé, il n’y a que les crédules pour imaginer le contraire. Les gesticulations bien tardives de nos politicards n’y changeront rien, ils ont l’offense théâtrale mais tout sonne creux, faux, à l’image de ce qu’ils sont ».

Macron vient de faire tomber le rideau. Les agriculteurs seront bien sacrifiés, notre indépendance alimentaire avec. La France n’a plus aucune souveraineté, si ce n’est militaire, mais pour combien de temps encore ? Nous le devons à l’Europe et uniquement à elle. C’est elle qui impose ses choix. D’aucuns vous diront qu’il n’y a qu’à les rejeter. Eh oui, mais sur quelles bases, pour quels motifs ? Que cela contrevient aux intérêts de notre pays ? Comme tout ce qui est décidé à Bruxelles a-t-on envie de répliquer ! Mais c’est la règle du jeu, la refuser c’est concéder que cette association est néfaste, pire, dangereuse pour nous. Oui mais voilà, c’est là que le bât blesse, car on ne peut pas dénoncer le Mercosur, la politique migratoire, le marché de l’énergie… sans admettre que nous ne sommes plus d’accords sur rien et affirmer en même temps, notre volonté, enfin celle des politiciens en place, de rester dans cette UE toujours décrite comme protectrice et source inépuisable de prospérité. Deux notions que l’on cherche désespérément sans jamais les trouver.

Pourquoi continuer dans une telle organisation ? Oui nos agriculteurs sont déjà sacrifiés, et s’ils n’avaient pas écouté en masse la FNSEA qui aujourd’hui se plaint ou fait semblant, peut être qu’ils auraient pu entraîner le reste des salariés dans leurs manifestations et blocages. Mais ils ont été seuls et trahis par le syndicat le plus important, copain de la macronie, représenté d’ailleurs par un industriel agricole plus que par un vrai paysan, ayant appelé à voter Macron à la présidentielle, bénéficiaire des largesses de l’Europe. Ils se retrouvent à présent isolés, et conscients qu’ils ne survivront pas sur le long terme à ce traité. Que feront nos parlementaires pour les défendre ? Rien, et le RN en tête, lui qui n’a jamais de mots assez durs pour défendre la veuve et l’orphelin, mais qui devant les faits rampe exactement comme les autres. N’avait-il pas promis de censurer tous les gouvernements qui se présenteraient ? Que fait-il ? Il vote des impôts nouveaux et construit un budget qui fracassera un peu plus les classes moyennes et les retraités.

La réalité est bien plus infâme, et elle ne se corrigera pas avec des discours mais avec des actes, or le RN, comme tous ceux qui vont venir verser leurs hypocrites larmes, n’auront ni la volonté, ni le cran d’agir. D’abord renverser Lecornu, ne serait ce qu’en signe de protestation contre un budget qui ne règle rien et contre un traité indécent. Ensuite, évoquer notre place effective dans cette Europe qu’on ne supporte plus et qui ne nous apporte que ruine et désolation. Il est impossible de demeurer dans une structure supra nationale et quand bien même nous devrions payer un prix élevé suite à notre départ, on le paye déjà en réalité, cela n’est rien quand il s’agit de préserver la liberté et la souveraineté de nos décisions. Elles ont plus de valeurs qu’une pseudo sécurité financière que nous n’avons de toute façon plus. C’est à présent une question de survie, le cacher, l’ignorer, être dans ce déni n’est ni courageux ni sain. Persister dans l’UE c’est accepter le Mercosur, et tous les autres traités qui vont continuer à dépecer ce qui reste de notre économie, mais c’est le faire sans se plaindre, sans regretter, ni vouloir s’opposer. Les règles du jeu sont claires et les dénoncer en refusant de quitter la partie n’a aucun sens ! On ne changera jamais l’UE de l’intérieur, c’est une farce, un mensonge qui a été diffusé depuis des années pour justifier que l’on reste dans ce machin collectiviste. Quand un salarié n’est plus d’accord avec son patron, il part, lorsqu’on signe un contrat on doit se plier aux contraintes qui y sont formulées, ou le résilier s’il ne convient plus. Mais on ne peut pas éternellement protester et se maintenir.

Le Mercosur devrait être le signal pour un débat ouvert sur notre présence au sein d’une Europe qui accepte volontiers nos 27 milliards de cotisations, mais refuse de prendre en compte nos demandes et considère nos intérêts comme accessoires, voire dérisoires. Quel sera la figure politique aujourd’hui importante, qui osera dire, « il faut partir ». Ciotti ? Retaillaud ? Wauquiez ? Bardella ? M Maréchal ? Knafo ? Melanchon ? Lisnard ? On aime bien répéter cette phrase d’Einstein : « La folie c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent », et pourtant c’est bien ce que nos hommes politiques font depuis des années, avec une constance qui vire à l’absurde et au cauchemar.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/11/09/le-mercosur-et-ce-qui-va-suivre/

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