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[POINT DE VUE] Colombe a retrouvé le sourire, et nous avec elle !

@RN
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Dans la grisaille de novembre, alors que chaque jour qui passe voit s’amonceler les défaites de la France, il y a des images qui réchauffent le cœur. Ainsi celle de Colombe, tout sourire, qui vient offrir une corbeille garnie à Jordan Bardella, lors de sa dédicace à Perpignan. C’est que Colombe, à l’inverse de tant de donneurs de leçons, est une femme chaleureuse, reconnaissante et fidèle.

Le mépris de classe de la gauche morale

C’était à Perpignan, déjà, le 1er mai 2024. En campagne pour les européennes, Jordan Bardella tenait meeting dans la ville dont Louis Aliot est le maire. Dans les allées, un journaliste à l’affût traque le chaland. Il la voit arriver : c’est Colombe. Elle ne voit pas pourquoi elle devrait avoir honte de son vote RN. Au journaliste Paul Larrouturou (TF1), elle se confie, les larmes aux yeux : « On est arrivé dans un monde fou, il faut qu'on trouve des solutions. On a du mal à vivre, on ne peut pas payer les factures, on a les huissiers, les menaces [...] Il n'y a pas de travail, pas d'usines. » Comme elle est franche et sans malice, elle dit ce qui fait sa vie : « Je ne trouve pas de travail, mais je suis bénévole aux Restos du cœur et j'aide les gens de la rue. »

On se souvient tous de la vidéo, vite devenue virale. C’est une gifle au visage de la gauche des beaux quartiers, celle qui feint de voir des nazis derrière tous les électeurs du Rassemblement national qu’elle toise du haut de son mépris. Colombe est l’image de cette France qu’ils piétinent en prétendant la défendre, celle qui ne vote plus pour eux mais pour Marine Le Pen. Une Marine Le Pen qui enfonce alors le clou : « Quand, certains jours, la bataille politique nous paraîtra difficile, il suffira de penser à Colombe. »

C’en est trop, pour les Restos du cœur. Pas de ça chez eux ! Bénévole depuis 1990, dévouée sans restriction au service des autres, Colombe est virée. La gauche morale s’en est mêlée. L’essayiste Mathieu Slama le clame du haut de sa chaire : « Pas d’excuses au vote d’extrême droite. » Du côté des Restos, on patine dans les arguties juridiques pour justifier l’indéfendable. En disant voter pour le RN, Colombe aurait enfreint la charte qui a fait de la neutralité politique « un principe intangible ». À la porte des Restos, dit celle-ci, « on abandonne ses positions politiques et religieuses ».

Le RN ne l’a pas envoyée traverser la rue. Il l’a aidée.

Colombe n’a rien enfreint. De quoi l’accuse-t-on, au juste ? Contrairement à la gauche, elle ne trie pas ses pauvres ! La pression change de camp. L’histoire de Colombe a bouleversé la France, alors, à reculons, les Restos la réintègrent.

À l’inverse d’un Macron qui pense qu’il suffit de traverser la rue pour trouver du boulot, Louis Aliot s’est remonté les manches pour aider Colombe, et la France « d'extrême droite » lui a ouvert une cagnotte.

Et voilà comment, ce 10 novembre, on a vu une Colombe, tout sourire, venir offrir sa corbeille garnie à Jordan Bardella. Toujours au service des autres, la sexagénaire est aujourd’hui aide-soignante, et toujours bénévole aux Restos du cœur. Pour l’anecdote, on relèvera que, ce même jour, une Ségolène Royal suggérait qu'elle aurait pu être élue présidente de la République « a posteriori » (sic), puisque les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy avaient dépassé le plafond, qu'il a été condamné et tout ça... Voilà bien illustré le gouffre qui sépare les socialistes du peuple réel, et la preuve que reconnaissance et fidélité sont la richesse des pauvres.

Marie Delarue

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