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La Cop 30, encore une mascarade comme Macron en raffole

L’Amazonie est un grand foutoir pour les aventuriers de boudoir. Pour renforcer leur vanité, ils ont des opinions. Mais pas les leurs. Celles de leurs maîtres penseurs déjantés, parasites sociaux et énergumènes provocateurs. Ils les rabâchent en bons perroquets qu’ils sont. La Tondelière avec son plumage vert pomme et ses jabotages évoque irrésistiblement un ara qui rit jaune.

L’Amazonie n’est pas faite pour des beaux parleurs casaniers qui tomberaient en syncope devant une grosse araignée, un caïman ou un serpent.

Ces gens insignifiants se piquent de sauver l’Amazonie qui ne leur a rien demandé. Dans des colloques et des symposiums les meneurs jacassent. Devant leurs écrans tactiles les suiveurs s’agitent. Tous à la COP 30 organisée par les crapules de l’ONU au Brésil, à Belem qui n’est que le vestibule de l’Amazonie. Un échantillon expurgé pour touristes qui veulent se la péter bourlingueurs sans risques.

Au Nord de Belem, la diarrhée des flots limoneux de l’Amazone jaunit l’océan jusqu’à cent kilomètres au large. La présence oppressante de la forêt se dilue dans la largeur de l’embouchure où se noient des prairies entières comme autant d’îles flottantes entre des troncs à la dérive arrachés par les crues. Caboteurs, tapouilleslanchas et ferry-boats slaloment dans la démesure inquiétante d’une aube surnaturelle. Aux remous embrumés du crépuscule, la civilisation dépose ses bagages comme naguère aux rives du Rio Pecos.

Des papillons hermaphrodites larges comme des discoboles survolent des bancs de piranhas affamés. Les sarbacanes des Indiens crachent de fines mouches au curare sur des serpents géants lovés en anneaux olympiques. Des tortues torves coursent des paresseux fatigués, des tatous tapis pistent des tapirs tatoués et les jaguars démarrent pied au plancher.

Fripounette est de la fête. Il amuse les uns et agace les autres avec ses harangues dérisoires écrites par des béotiens aussi nuls que lui. Ça serait chouette s’il dérapait d’un ponton vermoulu pour servir d’amuse-gueule aux crocos ou aux piranhas. On pourrait revoter tout de suite.

Mais ces héros de carnaval pensent à se protéger d’abord avant de sauver la planète. Ils resteront prudemment sur la côte. Hébergés dans de luxueux hôtels dont ils ne sortiront guère. Sinon en véhicules blindés avec gardes du corps.

Blaise Cendrars avait remonté l’Amazone jusqu’à Manaos, au cœur de la selva impénétrable comme une vieille nonne. À la jonction entre le rio Negro et les eaux laiteuses du grand fleuve, la capitale déchue du caoutchouc ressasse sa décrépitude après la victoire du latex asiatique. L’électronique, les montres et les vélos sont une maigre consolation à la perte de sa munificence d’antan.

De sa démesure passée subsistent des péniches-bordel secouées par les mascarets et des hôtels borgnes nichés dans les maisons bancales sur pilotis où se complaît toute une faune de rastaquouères. Les plus téméraires proposent des raids en pirogue jusqu’aux rapides déboulant sur des myriades de cascades, dont on ne revient pas toujours.

Lorsque des centaines d’esquifs effilés convergent vers les quais chargés à ras le liston de tissus, de poteries, de fruits tropicaux, de manioc, de poissons et de queues de crocodile, je me sens en pays de connaissance. Avec ces voiles à livarde en pince de crabe qu’on retrouve dans le Pacifique. Mais les métis cuivrés maniant avec dextérité la pagaie à carrelet manœuvrent désormais des moteurs aux hélices enfichées à l’extrémité d’arbres démesurés dans le bruit et l’odeur du gas-oil.

Il paraît que l’Amazonie suffoque mais les réchauffards ne manquent pas d’air

Les donneurs de leçons, 50 000 participants donc autant de parasites obtus et de crétins grégaires sans Donald qui n’a pas voulu venir, et sans les talibans dont on n’a pas voulu, prétendent que « le poumon de la planète » n’aurait jamais autant suffoqué. Il faut donc sauver la forêt et la Terre en réduisant le CO2. Trois erreurs majeures dans une seule phrase. Que la plupart des vrais scientifiques, ceux interdits de médias en France, sont unanimes à relever.

D’abord les trois quarts de l’oxygène que nous respirons proviennent du phytoplancton qui se nourrit de CO2 ! Ensuite selon les calculs de Jonathan Foley, directeur de l’institut de l’environnement de l’université du Minnesota, l’Amazonie produit au maximum 5 % de l’oxygène mondial. Enfin, les forêts ne se sont jamais aussi bien portées qu’aux époques où le ppm du CO2 était 10 fois plus élevé qu’aujourd’hui et la température moyenne supérieure de 10°C.

Les cuistres du GIEC et les réchauffards adorateurs de sainte Greta du Hamas courent de la passerelle de l’aéroport à l’escalator de l’hôtel à air conditionné afin de ne pas exposer leur précieuse personne à la chaleur suffocante et aux piques des moustiques parmi d’autres bestioles volantes. Au restaurant, ils récoltent les bavardages extasiés de convives aussi barjots qu’eux. Dans l’ascenseur, ils soutiennent la conversation avec des confrères qui radotent à l’unisson. Cette mixture façonne des vérités révélées tenues pour irréfragables à leurs regards bislouches.

Pour renforcer leurs convictions, rien de tel que deux ou trois virées en taxi vers des lieux de réunion où les attendent des buffets copieusement garnis et arrosés. Pour les plus consciencieux, ou les mieux introduits, un cocktail chez l’ambassadeur assorti d’un aparté avec un sous-secrétaire d’État aux réclamations induisent une fine analyse de la situation.

Bavardages catatoniques que les propagandistes dénomment « commentaires autorisés ». Risible et pitoyable. Surtout quand le caudillo de la puissance invitante est un vulgaire condamné de droit commun libéré par des juges rouges pour embastiller son principal adversaire après un procès politique mieux ficelé que ceux qu’on sait faire en France. Mais patience. Le bruit court que Macronescu aurait négocié des stages à Brasilia pour ses magistrats le plus motivés.

Lula jubile dans sa barbe de père Noël, toute la gauche mondialiste est venue lui faire allégeance alors que le CO2 n’a rien à voir à l’effondrement économique de son pays

« Il aurait été plus facile d’organiser la COP dans un pays riche, a déclaré Luiz Inacio Lula da Silva y mierda fresca del gato, le dictateur voyou ami des juges communistes. Accueillir ce trentième sommet est une opportunité pour que les gens voient la situation réelle des forêts, de nos fleuves, des peuples qui y vivent. » Sans dire que c’est surtout une opportunité pour se remplir les fouilles avec une partie du racket mondial des réchauffards.

Les singes hurleurs des médias menteurs font pleurer dans les chaumières avec la restriction des aires de vie des jaguars, des ouistitis, des dauphins roses, des anacondas et des aigles harpie. Le phénomène est réel bien qu’exagéré pour les besoins de la cause. En toute hypothèse, le recul limité de la selva n’a strictement rien à voir avec l’obsessionnel CO2. Puisque ce gaz favorise la croissance des arbres et de la végétation en général !

Ce n’est pas un hasard si les agriculteurs en serres y injectent trois fois plus de CO2 qu’il n’y en a dans l’atmosphère. Résultat observable : les plantes poussent plus vite, elles résistent mieux aux maladies et aux insectes, leurs fruits sont plus gros, et grâce à une photosynthèse plus efficace, elles consomment moins d’eau.

Perdre la moitié de la concentration actuelle, de l’ordre de 400 ppm, conduirait inexorablement à l’extinction d’une grande partie de la végétation et donc des animaux qui s’en nourrissent. Avec à l’horizon la faillite de la chaîne alimentaire et la famine pour la plupart des humains. Malgré le véganisme prôné par les réchauffards.

La réduction des surfaces forestières ou la diminution de leur densité sont moins dues aux bûcherons (car sous ce climat tout repousse très vite) qu’aux activités d’orpaillage, d’exploitation minière et de prospection pétrolière. Au lieu de clamer avec tous les jobards qu’il faut réduire le CO2 sinon la Terre est foutue, il serait plus judicieux de poser la question, comme l’ont fait les Indiens et les Chinois : Quelle légitimité ont les pays les plus riches pour empêcher les plus pauvres de développer leur économie au nom d’un réchauffement hypothétique ?

Christian Navis

https://climatorealist.blogspot.com/

https://ripostelaique.com/la-cop-30-encore-une-mascarade-comme-macron-en-raffole.html

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