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Le syndrome de la Pravda…

Estampiller les médias, la nouvelle marotte de Macron pour contrôler l’information sans le dire, et de nous expliquer que c’est indispensable pour sauver la démocratie, lui qui gouverne seul et sans majorité depuis de longs mois. Qui pourrait être contre ?! Vieux stratagème, prendre un sujet irrécusable et s’en servir pour avancer ses pions et mettre en place les pires lois. Car le bien et la sécurité n’ont pas de prix dans une société qui se veut la plus protectrice de valeurs qu’elle déclare nobles. L’homme n’hésite pas à prétendre que le collège d’experts qui serait désigné pour décerner le label serait composé de professionnels, donc inattaquables, et de préciser que ce ne peut être le président lui-même qui se charge de cette tâche car là, ce serait de la dictature. Un peu comme le comité scientifique Covid, pendant la pandémie… ceux qui n’étaient pas d’accord ont été démissionnés.

Eh oui, Macron ne manque pas d’air, il prend les devants pour démontrer toute la sincérité de sa démarche et son souci de ne pas verser dans la censure politique, et bien entendu il voudrait qu’on le croie. C’est un peu comme les lois anticonstitutionnelles qu’il a initiées. Elles l’étaient mais il suffisait que des experts, c’est-à-dire, le Conseil Constitutionnel, les valide pour que tout soit conforme à une vraie démocratie, le tour était joué. Peu importe que ce Conseil soit composé de membres nommés par Macron, et les présidents de l’assemblée nationale et du Sénat, que Fabius ait été la petite main destinée à légitimer tout ce que Macron voulait au grand désespoir des plus éminents professeurs de droit constitutionnel, réduisant à néant la confiance que l’on aurait dû accorder à cette institution, jusqu’à vouloir sa refonte complète comme nous le proposons au RPF. Il fallait le sceau du Conseil pour clore les débats ! Il en sera de même de ces professionnels qui auront la responsabilité de dire qui informe et qui ne le fait pas. Comment seront-ils désignés, ou nommés ? On a déjà une petite idée, voyons voir, eh bien le plus simple serait que ce soit le président ou le gouvernement qui les nomment, mais rassurez vous dans un esprit d’indépendance, comme toutes les commissions qui sont gérées de cette façon.

Prenons un exemple, l’ARCOM ! Un organisme totalement indépendant et qui ne fait absolument pas de favoritisme. Il fustige certes facilement les gens de droite, et épargne ceux de gauche, mais c’est par ce qu’il sait reconnaître les méchants des gentils, l’affaire Cohen nous le rappelle. On peut donc dormir tranquille, Macron va veiller à l’indépendance et l’équité de cette énième commission qui sera le juge de la vérité et de la morale pour déclasser juridiquement toutes les informations qui ne sont pas issues de ces médias validés, approuvés. Et il y aura des châtiments. L’évidence nous conduit à penser que la porte sera ouverte aux poursuites juridiques pour tous ceux qui oseront s’exprimer sans avoir reçu le sésame. La mécanique est bien huilée, tout semble prévu pour que rien n’échappe au pouvoir et qu’il puisse avancer tranquillement en ayant bâillonné le peuple, obligé d’écouter les radios d’État, et regarder les chaînes subventionnées. C’est un peu comme lorsque la gauche s’égosille à traiter son interlocuteur de facho, c’est suffisant et ça clos immédiatement le débat. Là ce sera identique. L’info n’a pas été validée par le représentant socialiste dirigeant la commission ou l’organisme, car ce sera ainsi, donc on n’en parle pas !

La macronie est une suite de coups tordus, de pièges tendus contre les citoyens pour protéger le pouvoir, et toujours sous le couvert d’une bienveillance qui n’est qu’une façade, un alibi. La résistance doit se faire féroce pour faire échouer ce énième projet désastreux pour la liberté d’expression et la diffusion de la vérité. Macron n’est heureux que lorsqu’il créé un univers anxiogène, et c’est cette atmosphère que nos députés et sénateurs protègent, il faut croire que la maladie est contagieuse, ils sont aussi malades que celui qui s’amuse à le mettre en scène. Il ne faut pas compter sur les fausses oppositions pour nous sortir de cette situation, et qu’on ne se méprenne pas sur les valeurs des uns et des autres, ils sont tous à côté de ce que désire le peuple, y compris le RN…

Au RPF, nous avons fait des propositions : fin des agences gouvernementales, dont l’ARCOM : 85 milliards d’économie. Fin des subventions à la presse. Privatisation de France-Télévision, l’État se gardant le canal de Public-Sénat pour ses annonces légales.

https://rassemblementdupeuplefrancaiscom.wordpress.com/2025/12/03/le-syndrome-de-la-pravda/

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