Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Vous dites économie de guerre ?

Par Serge Fontalar

Ah, la fameuse « économie de guerre russe » dont nos médias se gaussent… Et à côté de ça, on nous vend une France prête à en découdre, ultra-prête, mais quand on jette un œil sur les vraies puissances militaires en jeu, on se rend vite compte que l’illusion de notre supériorité s’effondre comme un château de cartes. On parle de la « première puissance militaire du monde » ? Les États-Unis ? Ce pays qui a l’intention de laisser l’Europe se débrouiller toute seule pour, lui, se concentrer sur le Pacifique, pendant que la Chine avance à petits pas… comme les Cosaques dans le Donbass. Le Pentagone noie tout sous des montagnes de paperasse, au service de l’industriel privé qui se gave à la table des contribuables.

Parce que, soyons clairs, l’histoire du Pentagone, c’est celle d’une machine bureaucratique où chaque contrat est une nouvelle occasion de gaspiller à tout va. Rumsfeld en 2001, Obama en 2009… Tous ont promis de « réformer » cette inefficacité. Résultat : des promesses d’abolir le gaspillage se sont transformées en une véritable blague d’État. Quand le char M10 Booker, conçu pour être léger et transportable, se retrouve obèse, surdimensionné et… trop lourd pour être embarqué dans un avion militaire, on se dit que l’armée américaine a un problème fondamental : sa propension à faire de chaque équipement une usine à gaz. Et ça coûte, ça coûte toujours plus.

Boeing, par exemple, vend un bouchon de protection à 47 000 dollars pour un hélicoptère Black Hawk. Ces prix farfelus sont en grande partie le résultat d’un système bien rodé où tout est fait pour favoriser ces prix délirants. L’industrie de défense fait croire qu’il n’y a pas d’autre choix que des équipements ultra-spécifiques, mais des solutions civiles existent. Moins chères, plus rapides et tout aussi efficaces… mais il faudrait bousculer un système qui, manifestement, n’a aucun intérêt à le faire.

Voilà la réalité du monde militaire ricain d’aujourd’hui : une gigantesque machine qui broie l’argent des contribuables tout en étant dans un état d’inefficacité qui frôle le grotesque. Alors, la prochaine fois qu’on débine l’économie de guerre russe, qu’on se souvienne que derrière les discours lénifiants, c’est un véritable carnage fiscal qui se trame. Alors, pendant que les médias se moquent de l’industrie de guerre ruskof, dans ce grand théâtre industrialo-militaire ricain, le vrai problème, c’est le monstre bureaucratique. Et, en France, la bureaucratie, on connaît puisqu’en République c’est la techno-bureaucratie qui a le Pouvoir et bloque la France.

C’est pas gagné pour l’Armée française !

https://www.actionfrancaise.net/2025/12/05/vous-dites-economie-de-guerre/

Écrire un commentaire

Optionnel