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Thibault de Montbrial est formel : « On doit s’attendre à un 7-Octobre en France. »

Vers un 7-Octobre en France ? L’avocat Thibault de Montbrial, par ailleurs officier de réserve opérationnelle dans la gendarmerie et président du Centre de réflexion sur la sécurité intérieure, n’écarte pas cette possibilité. L’avocat était invité sur le plateau de CNews ce lundi 8 décembre. À cette occasion, il a été interrogé sur la comparaison qu’il a faite, dans son livre France : le choc ou la chute (Broché), paru en octobre dernier, entre les émeutes de 2005 et celles de 2023. Dans son ouvrage, il rappelle que l’usage d’armes a été évité il y a deux ans à la demande des narcotrafiquants, qui souhaitaient préserver leurs affaires.

Si durant les émeutes qui ont suivi la mort de la racaille Merzouk en 2023, les narcotrafiquants avaient ouvert les caches d’armes lourdes aux émeutiers, on peut imaginer que les policiers commis sur le terrain auraient laissé des centaines des leurs au sol et que le pouvoir aurait dû faire appel à l’armée pour tenter de rétablir la situation.

Lien entre les narcotrafiquants et l’islamisme

« On sait aujourd’hui que 90 % de la grande criminalité organisée est tenue par des gens d’origine arabo-musulmane. Ils ont un grand prisme de culture lié à l’islam, dont certains sont islamistes », précise Thibault de Montbrial.

L’avocat redoute qu’un « événement de type identitaire » qui « tournera autour de la question de l’extrémisme religieux » se déroule un jour sur le sol français.

On peut par exemple imaginer un faux attentat dans une mosquée, avec des dizaines ou des centaines de morts, attentat fomenté par les islamistes eux-mêmes.

Un tel acte pourrait ainsi susciter « une vague d’émotions qui pulvériserait tout le côté rationnel » des narcotrafiquants qui appelaient jusque-là à éviter la violence. « À ce moment-là, on n’est pas à l’abri d’une action de type 7-Octobre sur le territoire français. »

Or, si « en proportion de population, cela aboutirait à 8 000 Français tués », l’avocat précise qu’un tel scénario dans l’Hexagone ne serait pas similaire « en masse » à celui survenu en Israël, mais surtout en ce qui concerne le « mode opératoire, c’est-à-dire des actions qui conduisent à des violences qui échappent aux forces de sécurité intérieures et deviendraient hors de contrôle ». Notamment, « des exactions commises contre des populations à l’intérieur des domiciles ». Un risque qui serait de plus en plus abordé au sein « de la police et de la gendarmerie » et même des services de renseignement français.

Invité à préciser sa pensée par le journaliste Jean-Dominique Merchet pour son blog Secret Défense, Thibault de Montbrial évoque « un mode opératoire contre un village ou une petite ville par exemple, impliquant quelques dizaines de terroristes ». Celui-ci s’inscrirait dans un contexte culturel spécifique : « Le mode opératoire est celui de la razzia, qui s’enracine dans la culture de guerre arabo-musulmane, avec son cortège de pillages, de viols et de meurtres. »

En 2020, le projet de massacrer tout un village a été déjoué en Bretagne

Selon les informations rapportées par plusieurs sources, un groupe d’individus liés à la mouvance islamiste radicale, notamment autour d’une boucherie halal à Brest, avait évoqué l’idée de « massacrer tout un village breton » en une seule nuit. Ces propos ont été interceptés par les services de renseignement (DGSI) lors de la surveillance de ce groupe, qui préparait également d’autres actions violentes, comme des attaques contre la base navale de Brest ou une synagogue.

En avril 2025, les condamnations ont été prononcées : Christopher de Sousa Neves, 36 ans, converti à l’islam radical, a été condamné à dix ans de prison avec une période de sûreté des deux tiers. Erwan Miry, 33 ans, également converti à l’islam radical, a écopé de neuf ans de prison, dont deux tiers de sûreté. Un autre accusé, mineur au moment des faits (16 ans), a été condamné à sept ans de prison assortis de cinq années de suivi socio-judiciaire.

Précisons encore plus la pensée de M. de Montbrial. Sur les 10 millions de musulmans présents sur le sol de France (chiffre de la DGSI, le chiffre « officiel » tournant plutôt autour de 6 millions), 1 % sont considérés comme relevant de l’islam radical et sont donc susceptibles de passer à l’action terroriste. Ce qui fait un corps d’intervention de 100 000 moudjahidines. De quoi transformer de nombreux villages français en Oradour-sur-Glane.

La prolifération d’armes illégales en France, notamment dans les banlieues de l’immigration, alimentée par des trafics en provenance d’Europe de l’Est, d’Afrique, du Maghreb et d’Ukraine, inquiète fortement les services français

Selon l’Institut de hautes études internationales et du développement de Genève, cité par France Info (chiffres minimalistes, donc), il y aurait environ 12,7 millions d’armes en circulation en France, mais seulement 5,4 millions sont soumises à autorisation (armes légales).

Les trafics d’armes lourdes (comme les Kalachnikov, les grenades et, dans une moindre mesure, les mortiers) ont augmenté ces dernières années en France, notamment dans le milieu du grand banditisme et des trafics de stupéfiants.

Les règlements de comptes et les violences urbaines (type 2023 après la mort de la racaille Merzouk) impliquent de plus en plus des fusils d’assaut (Kalachnikov), des pistolets-mitrailleurs et des grenades. Les forces de l’ordre et les douanes constatent une hausse des saisies et une banalisation de ces armes dans les cités sensibles, notamment en Région parisienne, régions lyonnaise, marseillaise et grenobloise.

La majorité de ces armes proviennent d’Europe de l’Est (Balkans, Serbie, Bosnie), où les stocks issus des conflits des années 1990 alimentent un trafic organisé. Depuis 2022, l’Ukraine est aussi devenue une source d’inquiétude, en raison du détournement massif d’armes livrées par l’Occident. L’extrême corruption du régime de Zelensky a « démocratisé » l’accès à ces armes par les gangs des banlieues françaises.

Une Kalachnikov se négocie autour de 2 000 euros sur le marché noir et les grenades peuvent coûter seulement 200 euros. Les trafiquants utilisent des réseaux de transport variés (voitures, poids lourds, bus) pour acheminer ces armes en France

Les experts notent une escalade dans la dangerosité des armes utilisées par les délinquants, passant des armes de poing aux fusils d’assaut et aux explosifs. Les règlements de comptes et les émeutes en milieu urbain s’en trouvent aggravés.

Un 7-Octobre sur le sol de France se traduirait par des dizaines, voire des centaines de milliers de morts dans les villages et petites villes de France

On peut supposer que l’armée serait déployée uniquement dans les grandes villes afin de limiter la casse, passant le reste du territoire par pertes et profits.

Peut-on compter sur la loyauté des soldats de notre armée issus de l’immigration face à des émeutiers qui sont leurs frères de sang ? La question à tout le moins se pose :

D’autant moins probable que notre armée, réduit à la portion congrue par des décennies de politique dite « des dividendes de la paix », ne ferait certainement pas le poids face à des troupes de terroristes surarmés et mus par une conception de la vie qui n’a que faire des « droits de l’homme ».

Henri Dubost

https://ripostelaique.com/thibault-de-montbrial-est-formel-on-doit-sattendre-a-un-7-octobre-en-france.html

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