La « Marche pour la paix« , organisée par Les patriotes de Florian Philippot n’a pas déçu, avec ses quelques 3000 participants. Une remontée significative par rapport aux manifs précédentes. De la place de Barcelone à la place Pierre Laroque, en arpentant quelques artères commerçantes du XVe arrondissement, le cortège n’a pas été avare de slogans : le non à la guerre, l’appel à la destitution de Macron, le soutien aux agriculteurs, la sortie de l’OTAN et bien sûr le Frexit. La crise sanitaire bovine et surtout son traitement de choc par la répression, n’avaient pas laissé indifférents les organisateurs, bien au contraire. De ci, de là, quelques drapeaux bleu blanc rouge aux fenêtres, en soutien à la manif, mais aussi un drapeau européen, arboré dans un souci de provocation et qui a mis très en colère Charbel, le fondateur du mouvement Les Frères dissidents.
Mais il faut bien se rendre à l’évidence : dans ces faubourgs résidentiels BCBG du XVe, l’esprit était davantage aux achats de Noël qu’à la défense de la France, quand bien même le danger de mort semble se rapprocher. Le XVe de la rue Émile Zola, un Mordor macronien ? On se demande au passage si le parcours octroyé par la préfecture de police n’était pas, une fois de plus, fait pour invisibiliser l’événement ! La presse locale ? Aux abonnés absents ! Heureusement, il y avait la mascotte vachette qui nous a accompagnés tout au long du parcours et quelques rares journalistes comme quelques courageux de Frontières qui ont bravé, pour la cause, la brume hivernale.