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  • Expulsion des grévistes de la faim à l'hôpital de Garches

    Michel évoquait il y a quelques jours, cette initiative lancée par des parents d'enfants hospitalisés au service pédiatrique d'oncologie de l'hôpital de Garches. Cette grève de la faim a pour objectif d'obtenir une issue à la situation dans laquelle se trouve les enfants qui sont suivis aujourd'hui par le professeur Nicole Delépine dans un service qui doit fermer ses portes sans alternative autre que d'intégrer les services classiques qui ne proposent pas le même traitement.

    Ce matin, les forces de l'ordre sont venus les expulser de la chapelle où les quatre personnes étaient venues se réfugier, après 10 jours passés à subir le harcèlement de l'APHP. Les parents sont choqués de voir que la seule réponse à leur demande est désormais la force. Plusieurs enfants en rémission ou guéris par le traitement utilisé par Madame Delépine sont venus soutenir ce matin les grévistes, et se sont retrouvés bloqués aux grilles d'enceintes. Parmi les soutiens, certains parents sont entrés pour voir leurs enfants hospitalisés mais ont été repris par les CRS présents sur place et évacués.

    Ce réflexe d'envoyer la police expulser ceux qui défendent pacifiquement les enfants commence à être récurrent chez ce gouvernement. Espérons que le geste de ces personnes soit entendu, et qu'un réel débat soit mené pour permettre aux parents le choix du traitement qu'ils souhaitent pour leurs enfants, et leur permettre également le refus des expérimentations menées sur les enfants dans le cadre des protocoles proposés partout ailleurs en France.

    Carole d'Hombelois

  • Entretien avec Laurent Glauzy sur son dernier livre

    « Les Géants et l’Atlantide » (disponible ici) :

    http://www.contre-info.com/

  • L’opposition politique en Syrie : mythe ou réalité ?

    Le Carré Parisien d’Olivier Demeocq recevait le mardi 1er juillet Roueida Khoury, présidente de  l’association Chrétiens de Syrie pour la Paix, à l’initiative de laquelle a été présentée une conférence sur « L’opposition politique en Syrie : mythe ou réalité ? ». Animée par les témoignages par vidéoconférence d’une citoyenne arménienne chrétienne d’Alep et d’un député syrien indépendant, l’événement avait pour vocation de présenter la vision orientale des événements syriens, trop souvent transformés ou traités unilatéralement par les médias occidentaux[1].

    SyrieSonia Kaprielan a en premier lieu évoqué sa situation quotidienne ; cette citoyenne arménienne d’Alep dénonce les conditions dramatiques dans lesquelles sont plongés les habitants de la ville. « La ‘’rébellion’’ a coupé les ressources d’eau en fermant deux des quatre canaux alimentant la ville », explique-t-elle, insistant sur la gravité de cette situation au plan humain. L’eau est en effet utilisée pour l’alimentation quotidienne mais également pour les hôpitaux et organismes sanitaires ; par ailleurs, des quartiers d’Alep sont de façon récurrente privés d’électricité et bombardés[2]. Désormais, la population vit de la charité de ses voisins ; certains réfugiés parviennent à s’abriter dans les sous-sols des églises. Sonia Kaprielan a tenu à faire part des espoirs des habitants de la ville quant à une prochaine intervention de l’ONU et a dénoncé le concours de la Turquie dans ce conflit, qui permettrait le passage des troupes ‘’rebelles’’ armées vers Alep. A l’aube du centenaire du génocide arménien, cette situation se doit d’être soulignée.

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  • Quel est l’impact des produits chimiques sur notre système hormonal ?

     

    Des aliments conditionnés dans des emballages hygiéniques, des vêtements imperméabilisés, des crèmes solaires qui protègent des coups de soleil… : tous ces objets nous facilitent la vie au quotidien. Pourtant, ils peuvent dérégler notre système hormonal. Enquête sur l’impact des produits chimiques sur notre santé.

    Xenius – Allemagne 2014

    http://fortune.fdesouche.com/

     

  • La réforme territoriale : « il faut penser mondial et agir local »

    L’espace Bernanos accueillait mercredi 2 juillet 2014, l’Institut Thomas More et le Cercle Charles Péguy pour une conférence sur « La réforme territoriale : pour quoi faire ? ». L’initiative a regroupé les familles de la droite « libérale conservatrice[1] » et réunissait Hervé Gaymard (Député UMP de Savoie et Président du Conseil Général de la Savoie),Gérard-François Dumont (Géographe, professeur à l’université à Paris 4-Sorbonne) et Jean-Christophe Fromantin(Député-maire UDI de Neuilly-sur-Seine) pour débattre sur les enjeux de cette réforme dont le projet a été présenté au Conseil des Ministres le 18 juin.

    Les intervenants se sont accordés sur la nécessité de réaliser une réforme des collectivités territoriales mais ont également rejeté – de concert – la manière avec laquelle le gouvernement menait actuellement  le projet. La simplification du réseau administratif, les économies attrayantes et une décentralisation des activités peuvent paraître des atouts séduisants de la loi, à condition que cela soit mené de manière intelligible et justifiée.

    Hervé Gaymard a tenu à dénoncer les idées reçues quant aux bénéfices de cette loi ; les économies promises par ce projet de loi seraient un leurre, engendrant surtout des restrictions budgétaires sur les services à la population. Le député, qui sera également rapporteur de la loi à l’automne, souligne qu’elle ne tient pas compte de la diversité du territoire[2] et que la création de tels nano-états fait fi des préoccupations sociales et identitaires ; qui peut, par exemple, revendiquer une identité Rhône-Alpine ? La désignation des élus par les partis s’inscrira également dans cette absence totale d’intérêt de la population locale. Les solutions proposées par l’élu sont le retour des conseillers territoriaux, le renforcement des compétences obligatoires en région et la valorisation de la région suivant son domaine de compétence (culture, tourisme, …) afin que la décentralisation soit active et efficiente.

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  • Arnaud Montebourg brûle douze feux rouge pour aller au cinéma


    Alors que la flicaille rackette allègrement les automobilistes sous des prétextes bidons, les politiciens méprisent le code de la route…

    « Après deux mois de filature, ce n’est pas un joli bilan que dresse Auto-Plus, mais il ne diffère guère de ceux déjà dressés les années précédentes. Seuls les acteurs changent, parfois. …

    Au petit inventaire des fautes accumulées, il est des champions comme Bernard Cazneuve, le nouveau ministre de l’Intérieur et donc de la répression routière. Ainsi, le 2 juin, entre Saint-Denis et Paris, les Rouletabille d’Auto-Plus, perchés sur une moto, suivent la voiture du « premier flic de France ».

    « Le cortège sort de la ville sans tarder en grillant cinq feux en quelques centaines de mètres. Puis multiplie les dépassements par la droite sur l’A1 et le périph. Et se paie une combinaison ligne blanche-contresens dès l’entrée dans Paris », note le journal….

    Le bouillant ministre de l’Économie et du Redressement productif se déplace en cavalerie légère, deux motards autour d’une 508 ou d’une C5 et pas de gyrophare. Il alterne, bien à son image, des moments calmes et d’autres d’une nervosité apparente frôlant l’agitation. Ainsi raconte Auto-Plus :

    « Ce soir-là, Arnaud Montebourg est attendu au cinéma à 20 h 30. Bien que partie dans les temps, sa C5 fait du gymkhana dans les rues. Le chauffeur brûle douze feux, prend une voie de bus, puis une autre à contresens… et finit par se garer à 20 h 16 ! Mais pas question pour le ministre d’arriver en avance. Celui-ci restera donc près de dix minutes à bord. Tout ça pour ça ! »…. »

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • 6 juillet 1962 : l’assassinat sordide de Roger Degueldre par la République, version De Gaulle.


    [Note : comme chaque année s'est tenue une émouvante cérémonie sur la tombe du lieutenant Roger Degueldre, à l’initiative du CNC, avec Roger Holeindre. Présence de militants du Renouveau français et de son directeur]

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    Ci-dessous un texte de José Castano à ce sujet :

    « Le jour où les « fells » entreront à Alger, j’espère trouver trois compagnons pour garder les faces du Monument aux morts et tomber en tirant une dernière salve de PM – R.D –

    C’est quelques heures seulement après le génocide du 5 juillet 1962 qui, rappelons-le, fit plus de trois mille victimes parmi la population civile européenne, que dg prit sa décision de faire fusiller le lieutenant Roger DEGUELDRE qui, fidèle à son engagement « La mort plutôt que le déshonneur! », avait justifié son action dans l’OAS par ces mots : « Mon serment, je l’ai fait sur le cercueil du Colonel Jeanpierre.
    Plutôt mourir, Mon Colonel, que de laisser l’Algérie aux mains du FLN, je vous le jure !
     »

    Le lendemain, 6 juillet 1962, à l’aube, au fort d’Ivry, Degueldre se présenta devant le peloton d’exécution en tenue de parachutiste, le drapeau tricolore sur la poitrine, drapeau auquel il avait tout sacrifié et qu’il avait choisi comme linceul.
    Autour de son cou, il avait noué un foulard de la légion. Dans la poche intérieure de sa vareuse, il y avait la photo d’un bébé, son fils qu’il n’avait jamais vu. Il avait conçu cet enfant dans la clandestinité. Le bébé était venu au monde alors que le père se trouvait dans sa cellule de condamné à mort.
    « Dites que je suis mort pour la France ! » s’écria-t-il à l’adresse de son défenseur.
    Puis il refusa qu’on lui bande les yeux et, au poteau cria : « Messieurs, Vive la France ! » avant d’entonner la Marseillaise.
    Les soldats qui devaient l’exécuter, émus par son courage, hésitèrent à tirer. La première salve le blessa seulement : Une seule balle l’atteignit sur les douze qui furent tirées : au ventre dirent certains… au bras affirmèrent d’autres.
    Quoiqu’il en soit, le fait certain c’est que Degueldre ne fut pas atteint de manière décisive.

    L’adjudant chargé de donner le coup de grâce se précipita, l’arme à la main, pour accomplir sa sinistre besogne et se rendit compte que le condamné était toujours en vie. Sa tâche ne consistait désormais plus à achever un quasi-mort censé avoir reçu douze bouts de métal… mais bel et bien de tuer un vivant. Et ce sont là deux choses bien différentes… Il en eut si terriblement conscience, que sa main pourtant préparée à cette macabre mission trembla, et que le revolver se déchargea dans le vide.

    Parmi l’assistance, c’était la stupéfaction. Cette situation eut pour effet d’agacer le procureur qui, réveillé un peu tard, n’avait pas eu le temps de prendre son petit déjeuner. Et son estomac gargouillait. Mécontent, il fit signe à l’adjudant de se dépêcher. Pensant ce temps, Degueldre, à demi recroquevillé souffrait. Les coups de feu résonnaient encore à ses oreilles et il se demandait quand son calvaire prendrait fin.

    L’adjudant, toujours tremblant, pointa une nouvelle fois son arme sur la tête de l’officier parachutiste, ferma les yeux et appuya sur la détente. Stupeur ! Rien ne se produisit. L’arme s’était enrayé. Une rumeur monta de l’assistance. Degueldre tourna la tête vers son exécuteur comme pour l’interroger. Aucune haine dans son regard… juste de l’incompréhension.
    Exaspéré par cette situation –unique dans les annales de l’exécution- le procureur ordonna qu’une nouvelle arme soit amenée. Mais personne parmi les militaires présents n’en possédaient. Il fallait courir en chercher une… Et pendant ce temps, Degueldre était toujours vivant… et il souffrait.

    A partir de ce moment là, tous les juristes s’accordent à dire que la sentence ayant été exécutée, puisque le condamné étant encore en vie, il fallait le détacher du poteau et lui donner les soins nécessaires. Autrement dit, on n’avait pas le droit d’achever le blessé. Mais les ordres étaient formels; Il fallait que Degueldre soit tué ! Il incarnait à lui seul, l’OAS, cette puissance qui avait fait trembler les Etats Majors, le FLN et l’Elysée… Il fallait exorciser jusqu’à son souvenir.

    Et pendant que l’on s’affairait à se procurer une arme, celui qui, à cet instant, aurait pu changer le cours des événements ne réagit point. Pétrifié par la scène, glacé d’effroi, le défenseur du condamné demeurait inerte. Pourtant, il lui appartenait de tenter quelque chose, de courir jusqu’au supplicié, de le prendre dans ses bras et de le couvrir de son corps en invoquant la justice, en appelant à l’amour, en exigeant au nom de toutes les traditions humaines et chrétiennes qu’on fît grâce qu condamné. Cela s’était déjà produit dans l’Histoire quand la corde du pendu avait cassé et que la grâce lui avait été accordée. Mais non, l’avocat demeurait prostré, sans voix, mort… alors que Degueldre, lui, était vivant et qu’il le regardait.

    Enfin on remit un pistolet à l’adjudant qui, blanc comme un linge, écoeuré par cette boucherie… mais servile au commandement de tuer, devait en finir puisque tels étaient les ordres et que le défenseur du condamné qui, seul avait qualité pour tenter quelque chose, se taisait.

    Un nouveau coup de feu claqua. Stupeur ! Celui-ci fut tiré, non pas au-dessus de l’oreille comme l’exige le règlement, mais dans l’omoplate… Une douleur atroce irradia le corps du supplicié. Il regarda vers le ciel et ouvrit grand ses yeux. Peut-être perçut-il à cet instant que son calvaire prenait fin. Il était tout illuminé des illusions radieuses de ceux qui vont mourir et il lui sembla entendre, là haut, les voix des martyrs du 5 juillet lui murmurer : « Roger… Roger… dès aujourd’hui tu seras avec nous dans le Paradis ».

    Puis une nouvelle détonation retentit… et ce fut la fin.

    C’est ainsi qu’après Claude PIEGTS et Albert DOVECAR, Sergent au 1er Régiment Etranger de Parachutistes, mourut, assassiné, le lieutenant Roger DEGUELDRE, également du 1er R.E.P, Chevalier de la Légion d’honneur… Et les salves du peloton couvrirent un instant les plaintes et les râles qui montaient d’Oran, tandis que la France, en vacances, n’entendit rien. Et nous nous devons de ne jamais oublier son ultime message adressé au petit peuple d’Algérie : « Si je ne suis pas de leur race, ni né sur leur sol, je les ai beaucoup aimés et je les aime toujours ! »

    Huit mois plus tard, le 11 mars 1963, le Colonel Jean BASTIEN-THIRY, Polytechnicien, tombait à son tour à 35 ans, sous les salves du peloton.

    Décidément, le crime était profondément enraciné !…

    http://www.contre-info.com/6-juillet-1962-lassassinat-sordide-de-roger-degueldre-par-la-republique-version-de-gaulle#more-33506

  • Drapeaux verts FLN, drapeaux rouges Viet-Minh sur les Champs ! Va-t-on accepter l’inacceptable ? (Présent 8136)

    A la question que nous posions la semaine dernière de savoir comment marquer, autrement que par des mots, notre rejet (et le mot est faible…) de la présence de représentants du FLN et du Viet-Minh sur les Champs-Elysées le 14 juillet, vous avez été nombreux à répondre : « Il faut s’inspirer des Bonnets rouges bretons ».

     

    Un bonnet rouge (ou bleu, ou blanc, ou tricolore si ça existe), pourquoi pas ? Cela a l’avantage de pouvoir se repérer les uns les autres, mais a cet inconvénient de se désigner à la vindicte des flics du régime. S’il y a peu de Bonnets rouges, c’est un inconvénient. S’il y en a des milliers, Inch’Allah, le match peut se jouer très différemment…

    Vous êtes nombreux, aussi, à préconiser l’utilisation d’un sifflet d’arbitre pour scander le célèbre « Ti-Ti-Ti, Ta-Ta » (« Al-gé-rie fran-çaise ») des années 1961-1962. [...]

    Alain Sanders - Présent via Novopress