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  • Français djihadistes : privilégier le réel contre la propagande – par Benoît du Tercouët

    e Centre de prévention sur les pratiques sectaires liés à l’islam (CPDSI) a publié un rapport sur le profil type des jeunes tentés par l’islam radical et le djihad (que l’on peut consulter en intégralité ici).

    Les médias dominants s’en sont immédiatement emparés notamment pour accréditer la thèse selon laquelle 80 % des djihadistes partis rejoindre l’État islamique seraient de jeunes Français de souche convertis mais surtout pas des jeunes maghrébins des banlieues. La démarche visant bien entendu à éviter tout parallèle entre immigration et terrorisme islamiste…

    Ce rapport reste néanmoins particulièrement éclairant sur plusieurs points fondamentaux :
    - L’étude est basée sur 160 familles qui ont contacté le CPDSI. 160 familles, c’est peu lorsque l’on estime qu’au moins 1000 ressortissants français sont partis combattre au sein des milices de l’État islamique… Mais l’organisme reconnaît « qu’elles ne sont pas forcément représentatives de l’ensemble des familles dont les enfants sont impactés par le discours de l’islam radical. Au nombre de 160 au moment de l’étude des données, elles ne représentent que celles qui ont été attentives au changement de comportement de leur enfant et ont décidé de nous contacter ». Plus clairement, il semble évident que seules des familles françaises de souche, inquiètes de l’islamisation de leurs enfants, aient contacté le CPDSI. Les éléments apportés par l’étude nous le démontrent avec plusieurs éléments:

     

    - Les familles qui ont contacté le CPDSI sont toutes de nationalité française. 90 % d’entre elles ont des grands-parents d’origine française et 84 % seraient issus des classes moyennes et supérieures, avec une forte représentation des milieux enseignants et éducatifs (50% de ces 84% !). Le CPDSI formule à ce sujet l’hypothèse que ce type de parents est très attentif aux comportements de leur enfant. Cet argument démontre à lui seul ainsi le caractère très parcellaire et déséquilibré de l’enquête…

    - 80 % de ces familles se revendiquent de culture athée. Le restant (20%) se partageant entre musulmans, catholiques, bouddhistes et autres…

    - Concernant le profil des jeunes apprentis djihadistes, le CPDSI nous indique que la classe d’âge 15-21 ans représente 63 % des cas étudiés. Il souligne que le phénomène touche toutes les classes sociales, pouvant faire basculer un jeune scolarisé dans une grande école ou une championne de natation, en pleine réussite et ascension sociale. Ainsi, loin du portrait type d’une petite racaille de banlieue, seuls 5% des jeunes ont commis des actes de « petite délinquance » au début de leur adolescence. En revanche, 40% d’entre eux ont connu des épisodes de dépression avec différents symptômes : états dépressifs, anorexie, scarification, isolement…

    En conclusion, selon ces éléments, cette enquête ne correspond pas, loin s’en faut, à ce qu’annonce et interprète la propagande médiatique. Basée uniquement sur des témoignages volontaires de parents inquiets de la dérive islamiste de leurs enfants, elle n’est pas représentative de l’ensemble des jeunes  vivant en France qui s’engagent dans la voie du terrorisme islamiste. Elle offre cependant plusieurs enseignements intéressants sur les conditions favorisant le basculement dans l’Islam de jeunes Français de souche :

    - le grand effacement de notre mémoire et de notre tradition transforme de jeunes Européens déculturés, privés d’une partie d’eux-mêmes, en êtres malades (cf. les 40 % de dépressifs…). Privés de tout repère identitaire propre, vivant dans des cocons familiaux peut être confortables mais où règne le nihilisme le plus abscons (cf. l’athéisme revendiqué des familles et la forte proportion de parents enseignants, sans doute pétris d’idéologie soixante-huitarde…), ces jeunes sont à la recherche d’une identité de substitution que l’Islam a tôt fait de représenter, face au vide sidéral d’un modèle laïc désséché et à la pauvreté spirituelle du christianisme d’aujourd’hui.

    - Autre enseignement, la quasi-absence des familles musulmanes dans cette enquête, comparée au poids réel des maghrébins dans les filières djihadistes, démontre que celles-ci ne semblent pas s’inquiéter des « dérives radicales » de leur progéniture…

    La Nature a horreur du vide, c’est bien connu. C’est pourquoi certains jeunes Européens vont chercher ailleurs ce que l’on ne leur propose plus chez eux. Nos hommes politiques, nos pédagogues, nos journalistes, nos psychiatres pourront continuer à déplorer et s’indigner, la seule solution consiste à ré-enraciner notre peuple et sa jeunesse.

    Benoît du Tercouë

    http://fr.novopress.info/178579/francais-djihadistes-privilegier-le-reel-contre-la-propagande-par-benoit-du-tercouet/

  • Le retour au septennat : un projet salutaire

    Le retour au septennat, non renouvelable, dans un contexte politique difficile, est une mesure de bon sens, une mesure salutaire.   

    Jacques Mézard, sénateur PRG du Cantal, a porté dans la Chambre haute une proposition de loi constitutionnelle cherchant à « rétablir à sept ans la durée du mandat du président de la République et à le rendre non renouvelable ». Cette proposition fait suite à un autre projet de loi constitutionnelle du même type, déposé à l’Assemblée nationale début novembre, avec pour premier signataire le député UMP Jean-Pierre Decool. Ce projet de loi, qui n’a pas encore été examiné, était également signé par des gens aussi divers que Gilbert Collard, Nicolas Dupont-Aignan ou Lionnel Luca.

    Les origines du septennat, adapté à la philosophie politique française, remontent à la loi du 20 novembre 1873, qui confia pour sept ans le pouvoir exécutif au maréchal de Mac Mahon sous le titre de président de la République. L’amendement Wallon, voté le 30 janvier 1875, consacra durablement l’institution présidentielle et le principe du septennat.

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  • UMP : Minute appelle à voter Mariton

    Pour Minute, hors de question de se prononcer en faveur du favori. Les idées d'abord :

    M"Celui qui se définit comme libéral-conservateur part en effet d’un principe: « Si la droite, c’est d’accommoder les restes socialistes une fois qu’on est au pouvoir, ce n’est pas la peine. Quand une loi est mauvaise, il faut l’abroger. » Cela vaut pour le « mariage pour tous » comme dans les autres domaines. Notamment sur le Code de la nationalité, qu’il se refuse à rectifier à la marge: Mariton propose par exemple de « faire du droit du sang le principe directeur de la nationalité française, tout en permettant des naturalisations pour les étrangers bien intégrés ». Même chosepour le regroupement familial qu’il veut limiter… « en faisant en sorte que les aides sociales ne soient accordées qu’après un délai minimum de trois ans après l’entrée sur le territoire ». [...]

    C’est dans le domaine scolaire qu’Hervé Mariton frappe le plus fort. L’importation de débats sociétaux dans les écoles? Terminé! La mission quasi exclusive des enseignants? « La transmission des savoirs fondamentaux. » Il réclame même leretour des uniformes (ce qu’il appelle des « tenues homogènes au nom du principe de laïcité ») et demande clairement la fin du collège unique, avec le retour de l’apprentissage dès 14 ans. Entre autres mesures décapantes, il propose également le non-remplacement de deux fonctionnaires sur trois par tant en retraite, grâce à la redéfinition du périmètre de l’Etat – c’est pour son côté libéral – et à l’augmentation du temps de travail… des fonctionnaires! [...]

    Dans une récente réunion publique devant une trentaine de personnes dans une ville de 4000 habitants – preuve qu’en province, sa candidature suscite un intérêt –, Hervé Mariton a raconté que lors de la dernière présidentielle, il était le porte-parole de Nicolas Sarkozy sur deux dossiers, la famille et les transports. Or, a-t-il révélé, « je ne savais pas ce que pensait le candidat »! Il a confié s’en être entretenu récemment avec Valérie Pécresse qui lui a dit que c’était pareil pour elle! Conclusion de Mariton: «De l’improvisation style 2012, je n’en veux plus. » Il n’est pas le seul."

    Michel Janva

  • [ASSEMBLEE] Alain Tourret (PRG) : « L’IVG fait partie de notre patrimoine républicain. »

    Le député radical de gauche Alain Tourret, à l’occasion de la séance de questions au gouvernement, fustigeait ce martin le retour sur le devant de la scène du débat relatif à la dénaturation du mariage. Il dénonçait ainsi l’attitude d’ « une partie de la droite, revancharde par nature, réactionnaire par tempérament [qui] a, aiguillonnée par des factieux, décidé de remettre en cause cette loi témoignant du progrès humain. » [sic].

    La suite sur Le Rouge & le Noir

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?ASSEMBLEE-Alain-Tourret-PRG-L-IVG

  • TVL : JT du 18/11/2014