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  • Éditorial de L'AF 2901 : "JE SUIS FRANÇAIS"

    « Être Charlie ou ne pas être » : tel est le nouvel dilemme shakespearien, sous forme d’injonction totalitaire qui, à la faveur du rouleau compresseur médiatique, a déferlé sur la France dès qu’a été connu l’attentat contre Charlie Hebdo. Le lendemain, une policière municipale était assassinée, puis, le jour suivant, quatre juifs parce que juifs :...

    ...dix-sept morts en trois jours, auxquels il convient d’ajouter un policier tué à Joué-lès-Tours et un passant à Nantes, peu avant Noël. Oui, c’est bien dix-neuf Français que le « terrorisme » a tués en France en moins de trois semaines.

    En décembre, la désinformation avait fonctionné à plein régime : gouvernement et justice, dans un bel ensemble, après avoir déposé la marque « déséquilibré isolé », ont cherché, à quelques heures de Noël, à écarter le spectre de toute résurgence du terrorisme islamiste. Du reste Cazeneuve n’avait-il pas, en octobre, allégé la protection policière dont bénéficiait Charlie Hebdo ? Libération relayait même la remise en cause de la version policière dans l’affaire de Joué-lès-Tours par le collectif communautariste « Urgence, notre police assassine en toute impunité » [sic]. Or ce même collectif a justifié sur son site, le 11 janvier, juste au-dessus de l’article complaisant de Libé du 31 décembre 2014, son refus de manifester dimanche, ajoutant : « Si nous avons une injonction à marcher, ça sera aux côtés de la soeur de Bertrand », ...le terroriste islamiste de Joué-lès-Tours !

    Schizophrénie de nos médias bien-pensants et mondialistes : Libé, qui accueille la rédaction décimée de Charlie Hebdo tout en pratiquant la désinformation sur la réalité du fondamentalisme islamiste en France, n’est qu’un exemple de l’inconséquence du pouvoir médiatico-politique qui, dans un déni absolu de réalité, n’oppose au « terrorisme » que ces armes dérisoires que sont la niaiserie comme obligation morale (« Je suis Charlie ») et l’étalage jusqu’à la nausée des bons sentiments antiracistes et vivrensemblistes (« pasd’amalgamepasdestigmatisation »), dans une « communion républicaine » ...qui a officiellement exclu 30 % de l’électorat français ! Quant à la communauté internationale, présente également à la Manif-où-il-fallait-être, comment oublier qu’elle regarde avec indifférence les massacres islamistes perpétrés au Nigéria par Boko-Haram ou refuse, par lâcheté ou pingrerie — n’est-ce pas, madame Merkel ? —, d’aider la France à lutter contre ce même terrorisme islamiste au Mali, après avoir, à la faveur des prétendus printemps arabes, concouru à renverser ou à déstabiliser des Etats arabes laïques ? Comme l’Action française l’a immédiatement souligné dans un communiqué : « Il est significatif [...] qu’Amedy Coulibaly », le tueur de l’épicerie cachère, « se réclame, dans l’enregistrement de sa conversation avec ses otages, de la lutte contre Bachar El-Assad dans des termes qui semblent sortir tout droit d’un discours de Laurent Fabius »... Quelle victoire morale, au fond, pour les djihadistes de l’Etat islamique ou d’Al-Qaïda « ici-ou-là », d’avoir réussi à mobiliser contre eux autant de monde et de beau monde, un dimanche après-midi, à Paris ! Quant au pays légal, son objectif était d’instrumentaliser l’émotion légitime des Français, les manifestants s’imaginant, sans doute, écrire l’histoire de France, voire du monde, quand la plupart ne faisait qu’étaler un impuissant désarroi et cautionner, on veut le croire à leur corps défendant, le déni de réalité d’une classe politique « nationale » et internationale, empêtrée dans les contradictions de son mondialisme.

    Déni de réalité, avons-nous dit : comment ne pas relever le caractère surréaliste de la longue déclaration de Cazeneuve, à l’issue de la réunion, dimanche 11 janvier, des ministres de l’intérieur européens et américain : il n’a visé que les « combattants étrangers », n’a ciblé que « LE terrorisme », comme s’il existait un terrorisme « en-soi et pour-soi », hors sol, alors qu’il n’est qu’un moyen d’action, parmi d’autres, au service d’une cause et d’un ennemi précis qu’il convient d’identifier clairement si l’on veut, comme on le prétend, éviter tout amalgame ou toute stigmatisation. Car c’est en refusant de cibler le radicalisme islamiste qu’on incite les Français à l’amalgamer à l’Islam lui-même, puisqu’aucune différente n’est faite entre les deux, et à suspecter injustement dans tout compatriote musulman un éventuel djihadiste prêt à passer à l’action le moment venu. Ces « éléments de langage » que sont « DAESH », « combattants étrangers », « LE terrorisme », partagés par les media officiels et les pays légaux de la plupart des Etats de l’Union européenne, sont autant d’instruments de la désinformation générale et du désarmement moral de nos concitoyens.

    Mais comment en serait-il autrement ? Ces trois terroristes n’étaient-ils pas trois chances pour la France ? Dominique Merchet a raison [1], voilà bien « le résultat des ratés de l’intégration ». Mais pourquoi ajouter « et de l’islamophobie », sinon parce qu’il faut bien un peu culpabiliser les Français et victimiser les monstres ? La moraline l’exige. Pourtant, alors que la France périphérique subit sans tomber dans la délinquance son abandon par le pays légal, comment oublier les dizaines de milliards d’euros versés, sans autre effet que de financer l’économie parallèle et la « radicalisation », dans ce tonneau des Danaïdes que sont les « quartiers », où sont célébrés aujourd’hui ouvertement comme des héros Coulibaly et les frères Kouachi ? Quartiers dont les murs des écoles ont retenti, durant la minute de silence, jeudi 8 janvier, de cris de soutien aux terroristes. Le gangsterrorisme a de beaux jours devant lui : la relève est assurée ! Quant aux policiers et aux pompiers, ils témoignent des menaces ouvertes dont ils sont l’objet depuis mercredi dernier, lorsqu’ils pénètrent dans ces bases avancées du dijhadisme en France.

    Aussi, plus que « nos enfants » [1], sauf à capituler devant une définition communautariste de la France, ces terroristes sont-ils avant tout ceux d’une société laminée par quarante années d’immigrationnisme. Contradiction insoluble de cet angélisme délétère qu’est le droit du sol appliqué à l’immigration de masse et qui réduit la nationalité française à une carte d’identité automatiquement distribuée à dix-huit ans ou bradée dans les préfectures. En faisant venir depuis quarante ans par millions des immigrés déracinés dans le seul but de balayer nos nations historiques et d’instaurer des sociétés multiculturelles, nos élites mondialisées ont artificiellement créé des sociétés multiconflictuelles. Les conséquences de leur politique préméditée nous éclatent aujourd’hui à la figure. De ce point de vue, qui est le seul essentiel, gageons que la manif de dimanche ne servira à rien : elle risque même d’avoir lobotomisé un peu plus encore nos concitoyens.

    Notre premier devoir, en balayant à notre tour ces élites, est de rendre les Français à la France.

    En cette mi-janvier 2015, je suis simplement, passionnément français.

    François Marcilhac - L’AF 2901

    [1] in L’Opinion du 8 janvier 2015

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-AF-2901-JE-SUIS

  • Après le terrorisme, l’appel à restreindre certaines libertés…

    L’unité nationale – de façade, il est vrai, et tout à fait partiale au demeurant – ne semble pas devoir résister aux lectures politiques. Evoquant ainsi la question du terrorisme à l’Assemblée nationale, Christian Jacob, président du groupe UMP, a appelé à restreindre certaines libertés publiques, voire individuelles, au grand dam d’une gauche pour qui les citoyens sont désormais unis dans une espèce de Marseillaise perpétuelle.

    Le député de Seine-et-Marne n’y a certes pas été avec le dos de la cuillère. Dans le registre sécuritaire, il a lancé « un appel à des lois exceptionnelles », des « centres fermés pour djihadistes », et même la « déchéance de nationalité » pour les Français partis mener la guerre sainte à l’étranger.

    Evidemment l’opposition qui aimerait bien, à l’instar de Nicolas Sarkozy, reprendre un peu la main, s’est désormais engagé dans un discours en trois temps : « unité, vérité, lucidité ». 

    Christian Jacob entend donc mettre sous pression un gouvernement qui préfère, lui, prolonger le temps des hommages aux victimes – histoire de s’offrir un état de grâce que la gauche n’a guère connu depuis l’ère Hollande. « Il ne faut pas tergiverser, répond Christian Jacob. Nous devons recueillir les témoignages de toutes les personnes concernées. Les commissions d’enquête sont faites pour cela. »

     

    Le député prend ses compatriotes à témoin : « Nous devons la vérité aux Français ». Et donc, « si nous devions, pour un moment, restreindre les libertés publiques et la liberté individuelle de quelques-uns, alors il faudra le faire ». Bref, il faut « modifier notre législation », car « ce qui est en jeu c’est la défense d’une civilisation, d’un héritage, de valeurs ».

    L’appel à un Patriot Act à la française a donc trouvé un écho favorable au sein de l’opposition de droite. Claude Guéant, lui aussi, estime venu le temps de prendre certaines mesures. Pour l’ancien ministre de l’Intérieur de Nicolas Sarkozy, « il y a aussi des libertés qui peuvent être facilement abandonnées ».

    Très bien ! C’est malheureusement la pratique qui risque de déraper. On a ainsi pu entendre la journaliste Nathalie Saint-Cricq appeler à « repérer », « traiter »,« intégrer ou réintégrer dans la communauté nationale » « ceux qui ne sont pas Charlie »…
    C’est, pour le moins, un appel à une nouvelle loi des suspects contre ceux qui ne se soumettent pas, quelle qu’en soit la raison, à l’idéologie !

    Lu sur Réinformation.tv

    http://www.contre-info.com/apres-le-terrorisme-lappel-a-restreindre-certaines-libertes#more-36286

  • Avis de tempête sur la République. Crainte de nouvelles émeutes ?

    Nos politiques risquent de regretter de ne pas avoir mis en œuvre une garde nationale sur tout le territoire.

    Dans les tempêtes, la République ne peut compter que sur ses piliers séculaires. Il y a quelques semaines, la gendarmerie était malmenée par le ministre de l’Intérieur et les Verts dans l’affaire du barrage de Sivens, alors qu’aucune faute n’avait été commise selon l’enquête administrative de l’inspection de la gendarmerie. Le débarquement annoncé du général Favier, directeur général de la gendarmerie, à la demande d’EELV (Cécile Duflot), était même rapporté par certains médias. Un comble : Noël Mamère était même nommé président d’une commission d’enquête sur le maintien de l’ordre (violences policières !).

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  • Un jour, un texte ! Le soldat et sa famille par Georges Robin

    « La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. »

    Georges Bernanos, La France contre les robots

    Cette nouvelle rubrique a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, aujourd'hui, à l'heure où le pouvoir politique incapable de gouverner le pays, déclenche une guerre tous les 6 mois, tout en coupant à l'armée française ses moyens: le soldat et sa famille (15)

    « Aujourd'hui, c'est Noël, Papa est revenu ! »

    Le commandant Georges Robin a été mis en prison après le putsch d'Alger dont il a été un des acteurs essentiels avec son Groupement de commandos parachutistes. 
    Il revient sur les conséquences familiales de son incarcération.

    « Lorsque demain, privé de mes droits de citoyen, déchu du corps des officiers de France, je me présenterai devant mes enfants, je pourrai, au nom de ceux qui depuis quinze ans n'ont pas craint de tout donner pour que soit tenue et respectée la parole de la France, leur léguer, à défaut de sécurité matérielle, l'héritage d'un honneur sans compromission ».

    Conclusion de sa déclaration à son procès, le 21 juin 1961, pour sa participation au putsch d'Alger.

    Durant la parenthèse carcérale, nos familles payèrent le prix lourd de nos engagements. Les contraintes attachées à ma qualité d'officier avaient déjà été nombreuses. Mon mariage avait été subordonné au service de la France auquel me destinait tout naturellement l'épaulette. Ma mission était indivisible. Me suivre impliquait alors de supporter une présence aléatoire et une absence certaine.

    Avec toutes les incertitudes que cela posait : c'était le retour ou la mort.

    Mon épouse incarna de manière sublime cette redoutable vertu du courage. En en faisant une joie, elle devint le ciment et la condition de mes actions. Il fallait incontestablement que nos épouses aient le cœur chevillé à l'âme pour pouvoir tenir de façon aussi évidente et aussi forte. Beaucoup de nos certitudes vinrent de ces femmes, épousant avec nous toutes les formes de nos combats. Je n'ai pu être ce que je suis que par la grâce de sa proximité.

    Nos proches nous furent pourtant si lointains. Que de difficultés s'attachaient à nous par le simple fait des mutations ! Celles-ci brisaient tout lien naissant d'amitié que nos enfants étaient en droit d'espérer. Ils ne pouvaient ainsi se constituer ces complicités qui rendent la vie moins lourde. Les familles de militaires sont des familles nomades. Les déménagements et les emménagements se font ; les liens, eux, se défont.

    Tout ce que recouvre l'ordinaire du quotidien, ces petits plaisirs qui donnent leur saveur aux journées, la familiarité commerçante, la scolarité convenue, tout cela je les en ai privés. Au nom de mon engagement. Nous étions sereins parce que rangés derrière notre drapeau, considérant celui-ci assez ample pour nous vêtir tous ensemble dans un même geste.

     

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    Lois Spalwer http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La révolution islamiste par Ivan Blot: entre soumission ou conversion

     LA REVOLUTION ISLAMISTE

    Par Ivan Blot

    Le récent attentat de Paris contre l’hebdomadaire satirique gauchiste Charlie Hebdo remet la révolution islamiste mondiale au premier plan de l’actualité. Car le mouvement terroriste qui se veut d’inspiration religieuse est plutôt avant tout un mouvement révolutionnaire. Ce mouvement s’insurge contre les démocraties occidentales qu’il considère comme impies car matérialistes et décadentes sur le plan des mœurs. Il utilise pour cela la voie de la violence comme toute révolution. Les dirigeants sont des intellectuels, souvent formés en Occident, et les exécutants sont des déracinés. C’est un phénomène culturel qui n’a rien à voir avec la richesse ou la pauvreté.

    L’islamisme est un mouvement révolutionnaire

    L’Occident a beaucoup de mal à comprendre ce qui arrive car il muré dans ses propres certitudes. Le philosophe Heidegger baptisait cet autisme « l’oubli de l’être ». L’Occident lui-même a secrété plusieurs révolutions, dont la révolution française, la révolution bolchevique et la révolution nazie. Ces révolutions ont voulu purifier la société de leurs « ennemis » et créer un homme nouveau par la force. De ce point de vue, les terroristes islamistes ne sont pas différents dans leur essence des terroristes de la révolution française, Robespierre, Barrère, l’inspirateur du génocide de Vendée et deceux de la révolution bolchevique.

    Leur psychologie fut disséquée de façon remarquable par Dostoïevski dans son livre « les Démons » ou parfois titré « les Possédés ». La religion est une caractéristique annexe : Robespierre était déiste, Lénine était athée et Ben Laden était musulman. Tous étaient révolutionnaires et souhaitaient décapiter leurs ennemis : que l’outil soit la guillotine ou le sabre ne change rien à l’affaire. Les Occidentaux s’indignent à juste titre de voir des chrétiens décapités en Irak mais oublient que la guillotine a fonctionné à plein rendement en France en 1792 et 1793, au nom de la Républiqued’alors !

    La théorie de nos trois cerveaux, reptilien et instinctif, mammifère et affectif, rationnel et spécifiquement humain, explique bien la dérive du phénomène révolutionnaire vers la barbarie. Le révolutionnaire fait taire son cerveau affectif qui le conduit normalement à respecter ses semblables. Il libère alors de la contrainte morale son cerveau reptilien qui contrôle notamment l’agressivité et la violence. Le cerveau rationnel sert alors à justifier par un discours idéologique (politique ou religieux, peu importe) les pulsions du cerveau reptilien. C’est pourquoi le criminel révolutionnaire est souvent un intellectuel dépourvu de sentiments et d’humanité mais pourvus d’instincts puissants comme les personnages de Verkhovenski et de Stavroguine dans le roman « les Démons » de Dostoïevski.

     

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    Lois Spalwer http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html