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  • Mariage forcé : la désinformation et la réalité

    Alors que l’association Voix de femmes lance une campagne de lutte contre le mariage forcé mettant en scène des Français de souche, un fait-divers australien nous rappelle la réalité du terrain.

    L’intention est louable, le résultat dérape dans le politiquement correct et la PADAMALGAM. L’association Voix de femmes lance une campagne estivale contre le mariage forcé, alors que les grandes vacances sont souvent le prétexte pour envoyer les jeunes filles dans leur pays d’origine se faire épouser contre leur gré. « Souvent, les mariages forcés sont déguisés en vacances », prévient Sarah Jamaa, directrice de Voix de femmes.
    S’agissant d’un phénomène très communautaire, et disons-le essentiellement musulman, pourquoi avoir mis en scène une famille de Français de souche, ne présentant de plus pas de signe de conversion récente ?

    L’article que Libération consacre au sujet ne laisse pourtant planer guère de doute quant aux victimes de cette pratique.

    Asma (1), une jeune Algérienne de bientôt 20 ans, a été envoyée au pays à la mi-juin, promise à un cousin qu’elle ne souhaite pas épouser. […]Prétextant des vacances en Algérie, sa mère l’y envoie, sans lui laisser le temps de passer les épreuves de rattrapage du bac. Depuis, donc, la voilà « séquestrée ».
    […]À 13 ans, Mariam (1) a, elle, été promise à un homme d’une cinquantaine ou une soixantaine d’années, elle ne saurait dire précisément. Elle vit au Sénégal, lui en France. Mariam doit devenir sa quatrième épouse.
    […]Samira (1), 21 ans aujourd’hui, a pour la première fois entendu parler de mariage à 14 ans, lorsqu’elle vivait en Algérie. À 18 ans, cette Franco-Algérienne finit par accepter de rencontrer son prétendant, le frère du mari de sa sœur. « Je suis tombée amoureuse de lui, c’était un grand parleur. » Lui n’a d’intérêt que pour ses papiers français. Elle finit par s’en rendre compte et décide de mettre un terme à cette relation.

    Et puisque le sujet est sur la table, rien ne vaut un exemple concret. Celui-ci nous vient d’Australie : condamné à 8 ans de prison pour avoir livré à un tiers sa fille de 12 ans à des fins de relations sexuelles, ce père de famille ne voit pas le problème. Il affirme avoir décidé de marier sa fille au moment de la puberté pour lui éviter le péché de relations sexuelles hors mariage, la fillette étant promise à un ressortissant libanais de 26 ans, entré en Australie avec un visa d’étudiant.

    Un cheik, peut-être étranger, a célébré le mariage musulman avant que le couple ne se rende à l’hôtel avec le consentement du père, a relevé le juge. D’autres relations sexuelles ont ensuite eu lieu également au domicile de l’accusé. L’adolescente est tombée enceinte et a fait une fausse couche. Il est apparu à l’audience qu’on lui avait conseillé de ne pas utiliser de moyens de contraception.
    Selon la chaîne de télévision australienne 9 News, l’homme serait un récent converti à l’islam

    http://fr.novopress.info/

  • 45 èmes journées chouannes - 5 ET 6 Septembre

    Rendez-vous à Chiré-en-Montreuil !
    Le SAMEDI à partir de 14H00 : L'Histoire de France
    Conférences de :
    - Élise Humbert : « Cotignac »
    - Henri Servien : « Petite Histoire de France »
    - Roger Holeindre : « Nous n'avons pas fini de payer... l'imposture gaulliste »
    19H00 : Renouvellement de la consécration de Chiré-DPF au Sacré-Cœur
    20H00 : Banquet de Chiré servi sur place – RÉSERVEZ DÈS MAINTENANT !
    (voir les tarifs et liens de réservation sur la page spéciale « Journées Chouannes »)
    21H30 : Vidéo-conférence sur « Le Saint Graal, ou le vrai Calice de Jésus-Christ », par l'abbé Bertrand Labouche.
    Le DIMANCHE : Défense des droits de l'Église
    10H00 : Messe chantée célébrée par M. l'abbé Jean-Yves Cottard
    12H30 : Déjeuner servi sur place – RÉSERVEZ DÈS MAINTENANT !
    (voir les tarifs et liens de réservation sur la page spéciale « Journées Chouannes »)
    A partir de 14H00 :
    - Table ronde sur le thème de l'islam, avec la participation de l'abbé Guy Pagès (Interroger l'islam) et de Olaf (Le grand secret de l'islam)
    - Viviane Lambert, mère de V. Lambert : « Pour la vie de mon fils »
    - Roberto de Mattei : « Apologie de la Tradition »
    - Conférence de Francine Bay sur « Notre-Dame du Pilar, Miguel et le grand miracle de Calanda »
    18H30 : Conclusion par François-Xavier d'Hautefeuille, suivi du mot spirituel par le R.P. Bernard Lecareux
    DE NOMBREUX AUTEURS SERONT PRÉSENTS POUR VOUS RENCONTRER
    ET VOUS DÉDICACER LEURS OUVRAGES
    GRAND CHOIX DE LIVRES NEUFS ET D'OCCASION
    POUR TOUTE LA FAMILLE
    STANDS AMIS : ÉDITEURS, PRODUCTEURS, ARTISANS, ASSOCIATIONS

  • Islamisme : vers le terrorisme Uber-POP ?

    Le gouvernement a de quoi pavoiser : un nouveau complot terroriste aurait été déjoué dans les Pyrénées-Orientales. Soit quatre jeunes djihadistes français, dont le moins âgé (17 ans) aurait été l’instigateur. But de la manœuvre ? Décapiter un officier de la Marine nationale du cap Béar, près de Collioure, pour ensuite diffuser la vidéo sur les réseaux sociaux.

    Pas de pot, c’est grâce ou à cause de ces mêmes réseaux sociaux que les quatre apprentis terroristes se sont fait poisser par les argousins. Comme il se doit, ils étaient en contact avec des combattants de Daech. Mais cela constitue-t-il un réseau pour autant ? Et quid de ce vocable de « terroriste » chaque jour de plus en plus galvaudé ?

    Lire la suite 

  • Que manque t-il aux monarchistes français pour être une alternative crédible en 2017 ?

    « La sensibilité française, en 1789, était déjà formée depuis longtemps, et cent cinquante ans d’apparente réaction contre le passé ne suffisent pas à modifier profondément nos réactions morales, notre conception particulière du devoir, de l’amour, de l’honneur. De sorte que le rythme profond de notre vie intérieure n’est en rien différent de celui d’un contemporain de Louis XVI. En ce sens on peut dire que tous les Français sont monarchistes comme moi. Ils le sont sans le savoir. Moi, je le sais. » !

     

    La récente déclaration d’Emmanuel Macron nous prouve que la réflexion de Georges Bernanos reste plus que jamais d’actualité ! Mais que manque t-il aujourd’hui aux monarchistes français pour être une alternative crédible en 2017 ?

    Un leader compétent sur le terrain, qui soit charismatique, prompt à rassembler au delà de la querelle dynastique et idéologique qui nous divise , capable de comprendre les problèmes de nos contemporains à travers un VRAI programme politique (dans lequel chacun trouvera les réponses à ses attentes sur des sujets divers et variés) sachant allier traditionalisme et modernisme pour un renouveau monarchique 2.0 !

    Car en dépit des déplorables caricatures distillées par la presse nationale, y compris parfois (et malheureusement ) au sein des différents mouvements ou groupuscules, le Monarchisme français existe et bel et bien vivant. Nous pouvons constater que les forces vives et sa capacité militante sont présentes tous les jours participant doucement mais certainement au changement des mentalités. En témoigne, par exemple, chaque année le Camp Maxime Real del Sarte (pour ne citer que lui ) ou le dernier reportage sur les monarchistes français par la chaîne France 4.

    Notre visuel n’a jamais été aussi bon depuis l’arrivée au gouvernement des socialistes et de leur sacro-sainte religion égalitariste et laïcarde à tout va . Même les émissions comme "Secret d’Histoire" de Stéphane Bern ou "L’ombre d’un doute" de Franck Ferrand ( y compris son émission sur Europe 1), les succès en librairie de Lorànt Deutsch, la multiplication des magazines traitant de l’actualité monarchique, nos propres revues historiques et d’analyses politiques ( Royaliste comme Af Hebdo) .. etc contribuent à redonner des lettres de noblesse à notre monarchie défunte et qui ne demande qu’à renaître de ses cendres. [....]

    La suite sur La Couronne

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Que-manque-t-il-aux-monarchistes

  • Une prime sur le nombre de contraventions

    Auto Plus publie un classement des policiers qui verbalisent le plus sur les routes, et dénonce l'octroi d'une prime de 600 euros aux unités arrivées en tête. :

    "Et oui, la politique des quotas de PV dans la police existe bel et bien ! Auto Plus est parvenu à mettre la main sur un document exclusif qui le prouve. Emanant du sommet de la police nationale, celui-ci est un classement des brigades routières (neuf compagnies autoroutières CRS et 22 unités de motards) dressé en fonction du nombre de PV qu'elles distribuent.

    Pour chaque prune distribuée, les différentes brigades sont en effet créditées d'un nombre de points précis. Et à l'issue d'une période de douze mois, les deux compagnies et les deux unités qui ont accumulé le plus de points sont gratifiées d'une prime annuelle. Cette dernière est ensuite équitablement partagée entre les agents du service concerné. Gain pour chacun : 600€ !"

    Et la prime pour le nombre de voyous arrêtés pour avoir brûlé un feu rouge une voiture, c'est combien ?

    Michel Janva

  • Sous la domination allemande (1), (2) et (3)

    Capitulation. Jacques Sapir (1) a raison d’utiliser le vocabulaire militaire pour décrire la situation au matin du 13 juillet : ce qui a été conçu et mis en œuvre pour obtenir la soumission du gouvernement grec est une opération de guerre.

     

    Bien sûr, on n’a pas bombardé Le Pirée comme autrefois Zanzibar (2). Mais cela fait des décennies qu’on disserte sur la « guerre économique » et sur la « guerre des monnaies » comme s’il s’agissait de métaphores. Hélas, nous y sommes vraiment et les Grecs sont en première ligne depuis cinq ans. Ils savent que la guerre économique et monétaire provoque ruines, misères et beaucoup de morts par suicide, infarctus ou à la suite de maladies peu ou pas soignées. Ils savent que cette guerre économique et monétaire est, comme les opérations spécifiquement militaires, la continuation de la politique par d’autres moyens.

    Cette guerre contre la Grèce est une opération politique et plus précisément une opération de reprise de contrôle et de domination politique qui ressemble fort à la stratégie étatsunienne du choc et de l’effroi. Frapper, punir, et régner par la peur – mais auparavant, disqualifier l’ennemi par une propagande obsessionnelle et intimider ceux qui seraient tentés de conforter ses positions. La presse allemande a donné le ton, dénonçant les dirigeants grecs comme des menteurs, des voleurs et des maîtres-chanteurs avec une pointe de mépris raciste dans Die Welt. Les médias ont repris ces « éléments de langage » (3) et les dirigeants de la droite sarkoziste ont aboyé avec la meute tandis que la gauche hollandiste s’affairait pour sauver l’euro sous les applaudissements de Jean-Luc Mélenchon. […]

    Bertrand Renouvin - La suite ici et, pour les parties 2 et 3, ici et ici

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Sous-la-domination-allemande-1-et

  • N PEU DE VOCABULAIRE : LE FASCISME.

    Parce que j’en ai un peu marre de tous ces peigne-culs incultes, de droite comme de gauche, qui emploient les mots, souvent sous forme d’invective, sans en connaitre le sens !…

    « Le fascisme est une conception totalitaire de l’état. mais beaucoup plus qu’une doctrine, le fascisme est une action, une volonté de lutte, c’est aussi une tentative pour créer un homme héroïque, un combattant. Mussolini croyait que sa tâche serait facilitée par le fait que, pour la plupart, les adhérents de son parti, au début, étaient d’anciens combattants, provenant des formations de choc de l’armée italienne, les Arditi.

    Il pensait que la solidarité du front continuerait dans la vie civile, et qu’elle serait plus forte que la solidarité de classe. Le même phénomène se produisit en Allemagne après la première guerre mondiale.
    Du point de vue idéologique, le fascisme dérive :
    – de Maurras pour la critique de la démocratie.
    – de Nietzsche pour al volonté de puissance.
    – de Sorel pour l’emploi politique de la violence.
    – et aussi, dans une certaine mesure, des premiers écrits de Lénine, Mussolini pouvant être tenu, comme lui, pour un « révisionniste révolutionnaire » du marxisme.
    Le fascisme se veut aristocratique, par la sélection d’une élite et opposé à tout égalitarisme, en particulier l’égalitarisme démocratique.
    – Le fascisme est tout naturellement anti-communiste, né qu’il est d’une lutte à mort contre les socialo-communistes et son anti-communisme est total dans le sens où il entend détruire le marxisme, ses structures et même ceux qui la diffusent. D’un autre côté Mussolini, ancien socialiste utilisera toujours une terminologie socialisante, qui lui ralliera les anciens partisans du marxisme, en particulier lors de la renaissance du fascisme, en septembre 1943, à la création de la République de Salo.
    – Le fascisme est aussi anti-capitaliste, c’est à dire qu’il s’oppose, comme contraire à l’intérêt de l’état, à la formation de trusts gigantesques et anonymes, capables d’influencer la vie du pays ; il respecte la propriété privée dans la mesure où l’intérêt de l’État ne s’y oppose pas.
    Cette tendance plus ou moins rejetée dans l’ombre pendant le fascisme 1925-1943 sera mise en lumière lors de la « République Sociale Italienne » où l’étatisation sera un fait et où le régime deviendra rapidement un état de forme socialiste, malgré les protestations des allemands, fort soucieux de voir l’industrie italienne leur échapper par ce biais.
    – Le fascisme est anti-démocrate car il refuse de reconnaitre la même valeur à tous les êtres humains sans exception. Comme tous les états totalitaires modernes, il se considère cependant comme investi de son autorité par le peuple, et comme jouissant de sa confiance, puisqu’il le consulte fréquemment (il conserve même la Chambre des Députés jusqu’en 1938).
    – Si le fascisme nie les principes de 1789 ce n’est pas parce qu’un désir frénétique de retour en arrière et de réaction sociale le meut, c’est parce que loin d’être contre-révolutionnaire, le fascisme a dépassé ce vague conformisme qu’est devenue la déclaration des droits de l’homme et cherche à créer un monde nouveau.
    – Le fascisme est impérialiste. Ceci peut s’expliquer pour deux raisons :
    – Mussolini est imprégné de ce que fut la grandeur romaine et toute sa vie il poursuivra le rêve de voir la Méditerranée redevenir le « Lac Romain ». Il voudra donc essayer de conquérir le maximum de territoires possible sur la rive africaine de la Méditerranée afin d’en contrôler le plus grand secteur possible.
    – Les Italiens se sont considérés comme frustrés par les Traités de Paix de 1919 dont ils jugent l’actif dérisoire, eu égard aux sacrifices consentis, et aux promesses mirifiques des Alliés, lorsqu’ils tentaient d’entraîner l’Italie à leurs côtés.

    Par suite, le fascisme est d’abord un Nationalisme mais encore la volonté pour l’État de se bâtir un Empire.
    Au départ, Mussolini avait déclaré : « le fascisme n’est pas un article d’exportation » mais rapidement il revint sur cette idée et déclara que, au prix de modifications inhérentes au caractère particulier de chaque nation, le fascisme avait un caractère d’universalité, ses grands traits en particulier, pouvant être appliqués partout. Il déclara même que toute l’Europe deviendrait bientôt fasciste et que le XXe siècle serait le siècle du fascisme.
    Il est de fait que dans un grand nombre de pays naquirent des mouvements fascistes. le salut à la romaine devint vite universel pour les nationalistes chinois comme pour les rexistes belges, pour les « chemises vertes » brésiliennes et pour l’Union des fascistes britanniques.
    – Le fasciste n’était pas raciste du fait de la conception état-nation qui était la sienne. Après l’union avec le Reich quelques mesures anti-sémites furent édictées en 1938 mais oubliées aussitôt après. De nombreux juifs avaient d’ailleurs adhéré au mouvement fasciste et milité dans ses rangs.
    Durant la guerre, les troupes italiennes d’occupation protégèrent les juifs en de nombreux pays. Même la République Sociale Italienne refusa de livrer des juifs aux allemands, quoique ayant accepté, sous leur pression, que les israélites soient tenus pour membres d’une Nation Ennemie, à interner pour la durée de la guerre.
    – Le fascisme était la réaction de Musolini face aux évènements qui agitèrent l’immédiate après-guerre, ce fut sa création et on ne peut pas le séparer de lui. Les Italiens ne s’y trompaient pas, eux qui vénéraient Mussolini comme un Dieu.
    En ce qui concerne sa doctrine, il y a peu à en dire sinon qu’elle fut essentiellement banale. Mussolini ne croyait pas aux doctrines mais à l’action. L’effort de mise au point d’une doctrine ne fut qu’un hochet pour occuper les intellectuels. En réalité Mussolini fut toujours un pragmatiste et ne se laissa jamais lier les mains par un quelconque a-priori doctrinal.
    Le fascisme est une organisation de l’état, une mise en forme de la nation en faisceaux d’énergie, non plus séparés mais unis en œuvrant dans le même but. A l’origine, ce n’était pas une idéologie messianique. Mais les admirateurs que le fascisme ne manqua pas d’avoir dans le monde entier élevèrent celui-ci à la hauteur d’un dogme absolu et éternel.
    Dans cette optique le fascisme international tendit à se confondre avec le national-socialisme, lui aussi transformé et épuré mais surtout dégermanisé. »
    François Duprat, Les mouvements d’extrême droite en France depuis 1944. Ed. Albatros.

    http://zentropista.tumblr.com/post/122863108664/un-peu-de-vocabulaire-le-fascisme