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  • À LA RENCONTRE DU NSM : UN ENTRETIEN AVEC JEFF SCHOEP

    Le NSM existe depuis 1974 sous le nom de « National Socialist American Workers Freedom Movement » et c’est en 1994 à l’âge de 21 ans que vous prenez la tête de ce mouvement qui était relativement minoritaire. Est-ce que vous pouvez me dire comment vous vous êtes retrouvé dans le national-socialisme ? 

    C’est vrai, et j’ai découvert le national-socialisme assez jeune à vrai dire, mais je n’arrivais pas à trouver de mouvement dans ma région. Donc à l’âge de 17 ans j’ai rejoint le NSAWFM, et quand je m’en suis senti capable, j’ai pris la direction du mouvement et changé le nom pour NSM, National Socialist Movement.

    Le 'Commander' Jeff Schoep

    Le ‘Commander’ Jeff Schoep

    George Lincoln Rockwell est le père du national-socialisme aux États-Unis. Il a réussi à fédérer la plupart des organisations d’extrême droite et a su brillamment reprendre les thèses du national-socialisme en les adaptant à la vision américaine. Vous êtes actuellement les héritiers de son combat. Pouvez-vous me dire quelques mots sur Rockwell ? Que représente-t-il pour vous ? Son assassinat (certains camarades parlent de complot) ?

    Le commandant Rockwell était le fondateur du mouvement national-socialiste américain d’après-guerre. Avant lui, il y avait le Bund germano-américain et aussi les Chemises d’argent [« Silver Shirts » de la Légion d’argent de l’Amérique, Silver Legion of America] de William Dudley Pelley. Nous honorons le commandant Rockwell et tout ce qu’il a fait pour le mouvement national-socialiste. L’homme qui l’a assassiné était John Patler, à ma connaissance ce dernier l’a fait pour une question de jalousie et il n’a pas été emprisonné longtemps. Il a été relâché rapidement et il s’est caché sous une fausse identité (FBI ?). S’il est encore en vie, il doit encore avoir un faux nom.

    Le NSM semble très dynamique depuis que vous avez pris le commandement. Plus de manifestations, de couvertures médiatiques, plus de membres, etc. Il y a eu également quelques reportages sur vous en France ! Combien de membres environ compte le NSM actuellement ? Quels sont vos objectifs ? Quels sont vos moyens de propagande ? Est-ce que participer à des élections est envisageable ? 

    Oui, nous avons la chance d’avoir une bonne équipe de militants nationaux-socialistes, qui sont très actifs, et nous sommes visibles dans les rues. Beaucoup d’Américains ont peur de descendre dans la rue, nous sommes tout le contraire et nous montrons que nous n’avons pas peur. Nous utilisons aussi internet par le biais de notre label NSM88records.com, et notre réseau social www.newsaxon.org qui est actuellement hors ligne, mais qui devrait revenir bientôt, peut-être quand cet entretien sera publié. Nous publions nos propres livres, nos jeux vidéo (Zog Nightmar I & II), etc. Nous faisons aussi des patrouilles à la frontière mexicaine dans des zones vraiment dangereuses où le gouvernement américain a déconseillé, par communiqués, de se rendre à cause des trafiquants de drogue du cartel et des opérations anti-drogue. Nous envoyons des militants du NSM dans ces zones pour essayer d’empêcher la drogue de passer la frontière et bloquer les migrants qui envahissent notre nation. Ce ne sont que quelques exemples de ce que fait le NSM. Nous faisons aussi des manifestations publiques, des marches d’hommage, des tractages, etc.

    Un rassemblement du NSM

    Un rassemblement du NSM

    Jeff Hall était un brillant membre du NSM qui avait réussi un coup de force médiatique en participant à des élections en 2010. Étrangement un an plus tard il est assassiné par son fils !? Qu’est-ce que vous pouvez me dire sur Jeff Hall ? Sur sa mort au final très suspecte alors qu’il commençait à être connu.

    Oui, Jeff Hall était un incroyable militant du NSM, et il a obtenu 30 % pendant des élections pour un poste d’administrateur public. Il a organisé de nombreuses manifestations pour le Parti et a toujours été très actif pour les patrouilles à la frontière. Il nous manque dans l’organisation. C’est un sujet difficile pour moi, car Jeff n’était pas uniquement un membre du NSM, mais aussi un véritable camarade et il restera toujours dans mon cœur. Sa mort, en effet, comporte une zone d’ombre, que personne ne peut expliquer et qui est inimaginable pour quelqu’un comme lui. Le mouvement national-socialiste américain a perdu un de ses plus prometteurs membres, et pour la famille de Jeff c’est une véritable tragédie.

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  • Message du Mouvement pour la Remigration

    Cher(e)s ami(e)s,

    Le Mouvement pour la Remigration accélère son organisation. Nous avons pour objectif d’avoir des groupes organisés dans les trente plus grandes villes de France à la fin de l’année. Nous y aiderez-vous ?

    ​Ne restez plus passif car ce qui se joue dans les mois et années à venir c'est la mort de notre peuple, la fin de nos droits sur nos terres et l’effacement de notre civilisation.

    Ils comptent sur votre passivité, je compte sur votre sursaut. Il n’y a que les combats que nous ne livrons pas qui sont perdus d’avance. 

    A bientôt !

    Laurent OZON

    Président du Mouvement pour la Remigration

    QGRemigration : 4 mail du Maréchal Leclerc, 41100 Vendôme - France

    Tél. +33 (0) 254 826 912 (pas encore de standard, privilégiez les échanges écrits).

    Prochain site : mouvementpourlaremigration.fr

    Twitter : @mouvremigration et @QGRemigration

    Facebook :facebook.com/mouvementpourlaremigration

    http://partinationalfrancais.hautetfort.com/

  • Mario Draghi, pyromane chez Goldman Sachs et pompier à la BCE

    Avant de donner des leçons de vertu aux Grecs, le président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, fut le vice-président pour l'Europe de la banque Goldman Sachs... à l'époque où celle-ci aida la Grèce à truquer ses comptes.

    Le banquier de l'Europe, Mario Draghi, qui se trouve au cœur des négociations sur l'avenir de la Grèce, est-il le mieux placé pour exhorter les Grecs à pratiquer une politique d'austérité ? Il fut, de 2002 à 2005, vice-président pour l'Europe de la puissante banque d'affaires américaine Goldman Sachs, qui aida à la même époque le gouvernement grec du socialiste Costas Simitis à dissimuler le déficit et la dette de son pays pour pouvoir remplir les critères de Maastricht, condition de son entrée dans l'euro. Par la suite, Draghi a prétendu ne s'être occupé, à cette époque, que du secteur privé et avoir tout ignoré des activités de sa banque en Grèce un alibi d'autant plus difficile à croire qu'il était alors chargé des pays souverains.

    Goldman Sachs avait conseillé à l'Etat grec, pour maquiller ses comptes, d'une part, d'anticiper des recettes futures (taxes d'aéroport, redevances d'autoroute...) et, d'autre part, de recourir à un produit financier complexe, appelé « swap de devises », grâce auquel la banque put prêter à la Grèce tout en présentant ce prêt, dans les comptes de l'Etat, comme une simple opération de trésorerie.

    Ces montages permirent à la Grèce de réduire fictivement son taux d'endettement, et à Goldman Sachs d'empocher quelques centaines de millions d'euros au passage. Ils n'auraient évidemment pas pu être réalisés sans le concours du gouvernement grec, et de la banque centrale de ce pays. Elle était gouvernée, à cette époque, par un certain Lucas Papadémos, que son implication active dans cette combine n'empêcha pas, par la suite, de devenir premier ministre de la Grèce, chargé par la « troïka » ( BCE, Commission européenne et FMI) d'appliquer une politique de rigueur.

    Mais les manœuvres de Goldman Sachs se sont poursuivies bien après le départ de Mario Draghi de cette banque.

    Jouer contre la Grèce tout en la conseillant

    À la fin de l'année 2009, confronté à une situation difficile, notamment en raison de l'augmentation des taux d'intérêts sur la dette grecque, le gouvernement grec décide d'emprunter et, à cette fin, s'adresse aux banques d'affaires, parmi lesquelles figure une fois encore en bonne place Goldman Sachs. Les banques s'emploient à rassurer les acteurs du marché et 8 milliards d'euros d'emprunts grecs sont émis, à un taux très élevé, donc très attirant.

    Dans le cadre de cette nouvelle opération Goldman Sachs conseille alors à ses clients (fonds d'investissements - « hedge funds » fonds de pension, banques...), d'acquérir des « Crédit default swaps » (CDS). Ces produits financiers dangereux, dont l'application massive au crédit immobilier avait contribué à provoquer en 2008 la crise des subprimes aux Etats-Uni sont une sorte d'assurance sur le risque que l’Etat grec ne fasse défaut et ne rembourse pas si dettes , mais ce sont aussi des instruments ( spéculation, dont la valeur augmente avec l'importance présumée du risque. En l'occurrence Goldman Sachs a été accusée d'avoir spéculé contre la Grèce au moment même où elle vende - très cher - ses conseils à son gouvernement Elle est également suspectée - on ne prête qu'aux riches.. - d'avoir laissé se répandre dans presse une rumeur selon laquelle la Chine aura refusé d'acheter 25 milliards de dette grecque car elle jugeait l'opération trop risquée. Cet fausse information provoqua en 2010 un nouveau bond des taux d'intérêts sur la dette du pays et une augmentation de la valeur des CDS conséquences évidemment rentables pour le banquier...

    Certes, « la Firme » et ses hommes ne sont pas les seuls acteurs de la crise grecque, dans laquelle les instances européennes et plus encore les gouvernements successifs grecs portent aussi une lourde responsabilité. Mais il est tout de même insolite - c'est un euphémisme - d'avoir choisi, pour éteindre l'incendie, un capitaine de pompiers qui fut un des chefs des pyromanes. Et quand Mario Draghi sermonne les Grecs en leur reprochant leur peu d'empressement à se serrer la ceinture, l'on est fondé à lui dire  « Pas vous ! Pas ça ! »

     

    Hervé Bizien monde & vie  23 juillet 2015

  • JOURNAL DU 9 AOÛT 2015

    FRANCE

    BASSE POLITIQUE

    EUROPE

    ÉTRANGER

    La suite 

  • Les trois sources du terrorisme

    Quand on parle du terrorisme, dans l'Europe d'aujourd'hui, et singulièrement en France, il s'agit de l'islamo-terrorisme.

    Il pourrait être question, mais il ne n'agit plus, en effet, du régime de Robespierre et des jacobins qui avaient fait de la Terreur, imposée à leurs adversaires et rivaux, le mode essentiel de gouvernement en 1793-1794.

    Il pourrait s'agir mais il ne s'agit pas non plus de leurs continuateurs léninistes et staliniens, qui persistent à endeuiller certains pays, 25 ans après la chute de l'empire soviétique.

    Il pourrait s'agir mais il ne s'agit pas, ou pas encore, du narcoterrorisme qui, dans certains pays, voire aussi dans certaines zones de non-droit, les quartiers nord de Marseille n'en sont pas loin, vise à établir des pouvoirs mafieux, dont on se sait plus très bien la frontière les séparant de la révolution marxiste, comme au Venezuela, et dans certains territoires contrôlés par les Farc en Colombie, ou au Mexique.

    Nous ne devons certes pas perdre de vue le danger que représente ces autres formes ou de conceptions de la terreur politique.

    Nous devons cependant comprendre la priorité actuelle qui doit, ou qui devrait, mobiliser la société française.

    Oui, il s'agit bien de l'islamo-terrorisme

    En cela on peut comprendre le point de vue de la juge d'instruction de l'affaire dite de Tarnac : on ne parle pas de terrorisme malgré la "rhétorique guerrière" du sieur Coupat."Si, à l’évidence, écrit-elle, les actions (...) ont été commises dans le dessein patent de désorganiser le fonctionnement d’un rouage considéré comme étatique, la SNCF (...), en revanche, il convient de considérer qu’au-delà du préjudice évident occasionné, ces actions ne peuvent être considérées, malgré la rhétorique guerrière employée, comme étant des actions ayant intimidé ou terrorisé."

    Et en cela la paranoïa institutionnelle, probablement insufflée dans ce dossier par le désir de complaire à un point de vue nord-américain, en l'occurrence erroné, ne peut pas nous tromper. Selon certaines informations, en effet, le FBI pourrait bien avoir pris au sérieux début 2008 une réunion assez dérisoire d'anarchistes à New York, incitant la DCRI naissante à se valoriser à bon compte, et à monter en épingle, pour ne pas dire à inventer, le groupe de 10 personnes rassemblées par Coupat autour l'épicerie "alternative" du village de Tarnac en Corrèze. Destin décidément terrible de ces anarchistes qui haïssent tant la police, et qui lui rendent tant de services !

    Mais alors on doit aussi manifester le courage de bien repérer la pluralité des sources auxquelles s'abreuve en France le recrutement du terrorisme réel.

    Quitte à me répéter lourdement je souligne encore qu'il s'agit prioritairement de celui qui se réclame de l'islam, islam avec lequel il pratique lui-même un amalgame qu'il est politiquement incorrect d'évoquer.

    Or, la première source se situe dans l'Hexagone lui-même, d'où sont natifs et pas seulement résidents, la majorité des criminels dont on se préoccupe. Ils fréquentent, ou ont fréquenté, des mosquées établies dans le cadre de la loi républicaine. Ils ont subi l'enseignement, si souvent anti-français, de l'école laïque et obligatoire, etc. Tant qu'on n'aura pas sérieusement cerné cette réalité, on s'exposera à ne pas gagner la partie, à ne même pas colmater les brèches.

    On nous dit aujourd'hui que 7 ressortissants français tombent chaque mois en Syrie : combien, restés dans notre pays, sont donc prêts à tuer ?

    La deuxième source, notamment financière, se trouve dans divers pays aux côtés desquels nous prétendons agir comme s'il s'agissait de pays "amis", voire "alliés" dans le cadre de coalitions aux objectifs très flous, mais avec lesquels "alliés", selon la formule bien connue, il semble inutile d'avoir des ennemis. L'écœurante visite du roi d'Arabie saoudite sur la Côte d'Azur pourrait servir de leçon à nos gouvernants, mais rien n'indique ni que le gouvernement actuel, ni que son opposition préférée n'en tirera les conclusions qui s'imposeraient.

    La troisième source, peut-être plus complexe, sans doute moins visible à l'œil nu, n'échappe pas aux regards des esprits exercés. Elle provient d'une nappe phréatique bien repérable, en fait. Cela remonte à une vieille complicité entre les diverses forces subversives, toutes attachées sous des étiquettes différentes, à la destruction de l'occident. Cela s'exprimait, il y a bientôt un siècle dans le congrès de Bakou de 1920, auquel je viens de consacrer un petit livre, qui intéressera, j'en suis sûr, mes amis lecteurs, mais qui sera très probablement dédaigné par les gros moyens de désinformation politiquement corrects.

    En cette occasion Zinoviev alors président de l'Internationale communiste appelait les peuples de l'orient musulman à la guerre sainte.  (1)⇓

    Cette vieille complicité ne s'est pratiquement jamais démentie, en fait, malgré la persécution de l'islam en tant que religion par le communisme soviétique. Mais elle a tissé des liens très forts, notamment lors de la guerre d'Algérie entre la gauche (anti)française et le FLN, dont elle portait les valises mortifères, liens qui se confirment aujourd'hui encore dans les villes de la banlieue restée rouge, liens qui au plan international se sont institutionnalisés lors du pacte de Badawi de 1972, créateur de l'Internationale terroriste sous l'égide du KGB.

    On me rétorquera peut-être que je ne fais ici que formuler ici des évidences. Certes. Mais alors pourquoi n'en tient-on pas compte ?

    JG Malliarakis

    Apostilles

    (1) cf. 150704"La Faucille et le Croissant"
    – Islamisme et Bolchevisme au congrès de Bakou présenté par Jean-Gilles Malliarakis
    qui vient de paraître: ••• ce livre de 225 pages au prix de 20 euros port gratuit est disponible aux Éditions du Trident 
    vente par correspondance 39 rue du Cherche Midi 75006 Paris tel 06 72 87 31 59 
    ••• on peut le commander  :
    - en ligne sur la page catalogue des Éditions du Trident en réglant par carte bancaire
    - ou par chèque en téléchargeant un bon de commande 

  • Qui respecte encore François Hollande ?

    François Hollande est devenu un people parmi d’autres, avec ses ruptures, ses liaisons, ses parties de cache-cache pour échapper aux paparazzi.

    Il se voulait président exemplaire et le voilà icône de la presse people. Du quinquennat de François Hollande, on retiendra davantage ses escapades sentimentales que ses performances sur la courbe du chômage et le redressement économique. Jamais homme d’État français n’aura été autant moqué. Sur sa cravate, sur son scooter, sur les trombes d’eau qu’il se recevait sur la tête pendant ses discours lénifiants, sur les petites blagues parfois drôles. François Hollande n’a jamais véritablement réussi à endosser une stature présidentielle. Il n’a jamais pu se départir de cette étiquette de président élu par défaut à la place de Dominique Strauss-Kahn. Et dire qu’avec lui, on se croyait à l’abri des batifolages intempestifs.

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  • Bhû - Leurre Démocratique

  • Terrorisme : le vrai danger

    Une seule forme de racisme, en France, s'exprime en toute liberté et impunité : le racisme antiflic.

    Le dommage en est aggravé par une situation de menace terroriste qui requiert la cohésion de la société aux côtés de ceux qui défendent nos libertés sur le terrain.

    On apprenait, en effet, le 8 août le renvoi en correctionnelle de 8 militants d'extrême gauche, accusés dans une sombre affaire de sabotages de lignes TGV en 2008. Personnalité centrale du groupe, Julien Coupat est soupçonné par la police d'avoir corédigé en 2007 un petit essai intitulé "L'Insurrection qui vient". Il dément formellement cette participation. Son éditeur déclare imperturbable : "Julien n'a jamais fait partie du comité d'auteurs, qui m'a demandé un anonymat que je respecte. Le pointer ainsi du doigt est une pure construction policière participant à l'intoxication générale de l'opinion publique".

    Or, cette affaire douteuse, se trouve diversement interprétée, évidemment, selon qu'on se réfère au "Monde" ou au "Figaro". Mais elle va donner l'occasion à tous les professionnels du dénigrement des forces de l'ordre de se déchaîner contre la DCRI, ce service clef dans la lutte contre le terrorisme étant entaché aux yeux des socialistes de son acte de naissance sous le quinquennat précédent.

    Car tout le dossier dont on imagine qu'il peut alimenter une certaine chronique renvoie à la fois à ce type d'énigmes et de faux-semblant.

    D'un côté on observe des policiers de la DCRI. Nouvelle organisation, elle était apparue l'année même des attentats, pour fusionner les anciens Renseignements généraux et la DST. Or, pour des raisons que l'on ignore les affirmations de ces policiers paraissent assez fragiles face à une défense combative et pugnace. Elle est soutenue par des journalistes braqués contre toutes les formes de répression. Maladroitement, les policiers sont amenés à rester barricadés derrière le Secret Défense, ce qui autorise toutes les suppositions. Une pièce de la procédure semble pourtant rocambolesque : une nuée de policiers aurait ainsi suivi la Mercédès du couple de Julien Coupat, qui ne se serait rendu compte de rien, la nuit du sabotage, qui ne nie pas avoir été sur les lieux, niant seulement sa participation aux faits…

    Le système de défense adopté par les gauchistes et leurs avocats consiste à faire déclarer illégales les procédures de l'enquête, une balise ayant été placé "illégalement" sur le véhicule. La défense déposera plusieurs plaintes qui aboutiront à l’ouverture d’une instruction pour "atteinte au secret des correspondances" et "atteinte à l’intimité de la vie privée." On aurait en effet découvert dès avril 2008 au Magasin général de Tarnac un dispositif d’écoutes. Ce type de défense permet parfois sans doute de ne pas être condamné, mais cela ne rend pas les accusés moins suspects.

    De l'autre côté en effet les gauchistes du groupe, rattaché à la mouvance dite anarchiste-autonome, multiplient des déclarations qui ressemblent fort à des fanfaronnades, légitimant, à leur tour, les soupçons du parquet. Dans la nuit du 7 au 8 novembre, le couple de Julien Coupat et sa compagne Yildune Lévy justifie sa proximité de l’une des lignes, dans un village perdu de Seine-et-Marne, fort éloigné du village de Tarnac en Corrèze, par un très convaincant : "On a fait l’amour dans la voiture, comme plein de jeunes."  (1)⇓ Ouais. Ils sont quand même un peu plus âgés que Roméo et Juliette.

    Le parquet souhaitait que l'on parle d'entreprise terroriste. "La finalité terroriste du groupuscule ne saurait être nuancée par l’absence de victimes humaines". Car l’article 421-1 du code pénal dispose que "les atteintes aux biens" constituent des actes de terrorisme, dès lors qu’elles ont "pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur." Or, le livre "L'Insurrection qui vient" est très explicite quant à cet objectif.

    Cependant la juge d'instruction spécialisée en a décidé autrement et elle a écarté l'hypothèse.

    On se demande quand même dans tout cela qui tient le rôle des pieds nickelés. Car un point à souligner c'est aussi que "l'entreprise terroriste" qu'on a cherché à décrire n'a guère abîmé que quelques caténaires de la SNCF. Reconnaissons que l'Europe a connu pire.

    Reconnaissons aussi que le vrai terrorisme auquel la France doit faire face est d'une autre nature : mais le racisme antiflic que l'on va voir déployer, une fois de plus, pourrait fort bien faciliter la tâche des assassins islamistes, dont l'extrême gauche, une certaine presse et une certaine avocasserie se trouvent une fois de plus les alliées, au moins objectives.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1.  cf. Le Monde.fr en ligne le 7 mai 2015
  • Les pratiques abusives de l'Aide Sociale à l'Enfance

    Ces derniers jours a été soulevé un problème qui a fait peu de bruit et qui pourtant est préoccupant : celui du placement abusif d'enfants autistes par les services de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE).

    127 associations se sont regroupées pour établir un communiqué (pdf) mettant en garde contre les procédés de l'ASE. Le communiqué cite le cas d'une mère qui risque de se voir retirer ses 3 enfants atteints de Troubles Envahissants du Développement (une forme d'autisme) par le Conseil départemental de l'Isère, alors que le médecin coordonnateur du centre de ressources autisme a établi pour eux un diagnostic d'autisme. Un diagnostic aussitôt contredit par le conseil départemental, dont les psychologues préfèrent attribuer les troubles des enfants au comportement de la mère, qui selon eux, induirait un "syndrome de Münchhausen par procuration". Le juge, d’après le communiqué, nie les diagnostics et la mère est accusée de provoquer les troubles de ses enfants pour«toucher les allocations handicap» et «attirer l’attention sur elle».

    En juillet 2015, l'association Autisme France a établi un rapport accablant (pdf) pour dénoncer les placements abusifs dont se rend coupable l'ASE. Et cite les dysfonctionnements suivants :

    " les services sociaux des départements sont des zones de non-droit,  où l’on peut s’acharner contre des victimes innocentes, dont la défense est parfois impossible, sans contrôle. Les personnels n’y ont pas vraiment de formation adaptée, le handicap n’y est pas connu, l’autisme y relève encore souvent d’une vision psychanalytique de comptoir, on peut y accuser sans preuves des mères de pathologies inventées de toutes pièces, avec la complicité de l’appareil judiciaire, et des experts qu’il nomme.[...]

    Qu’on ne soit même pas capable dans ce pays de savoir combien d’enfants handicapés sont dans les services des ASE est proprement scandaleux. Personne n’a rien fait. On continue à menacer et terroriser des familles, à leur retirer leurs enfants, dans l’arbitraire le plus total. Cela s’appelle une dictature.[...] Pourquoi n’a-t-on jamais auditionné d’associations d’usagers du champ du handicap, et surtout de l’autisme ?" [...]

    Les signalements proviennent des différents services de santé de l'Etat, mais aussi de dénonciations, et les familles les plus touchées sont celles concernant des mères élevant seules leurs enfants. C'est en France que l'on trouve le plus grand nombre d'enfants en situation de handicap, placés en-dehors du cercle familial : 143 000, un nombre sans commune mesure avec les autres pays d'Europe. C'est le plus souvent la mère qui est mise en cause : son comportement à l'égard de ses enfants handicapés est passé au crible de la psychanalyse, et les troubles de ses enfants sont régulièrement attribués à un défaut d'éducation. Le fameux "syndrome de Münchhausen par procuration" grâce auquel la mère induirait les troubles de ses enfants n'existe qu'en France ou presque : seuls 277 cas avérés dans le monde sont officiellement répertoriés ! Le rapport d'Autisme France vaut la peine d'être exploré.

    Alors, totalitaire, l'Etat français ?

    Marie Bethanie