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  • Le combat contre l'invasion n'est pas une rêverie

    6a00d83451619c69e201b8d1bade81970c-250wi.jpgJean-Yves Le Gallou, qui avait publié en 1985 La Préférence nationale : réponse à l’immigration (Albin Michel), et en 2008 Immigration : l’illusion de l’intégration, récidive cette année avec Immigration la catastrophe. Que faire ? Après 40 ans de déni, la réalité explose : des émeutes de banlieues en 2005 à la tuerie du Bataclan en 2015, le réveil est brutal. Le succès d'Eric Zemmour montre que le peuple semble commencer à prendre conscience des difficultés. Dans cet ouvrage, Jean-Yves Le Gallou dresse, sans lunettes roses, un état de la situation, catastrophique comme l'indique le titre. L'immigration n'est pas une chance pour la France : c'en est la destruction, opérée avec la complicité de toutes les élites, judiciaires, politiques, médiatiques, mondialistes, ...

    Mais pour Jean-Yves Le Gallou, si la situation est catastrophique, elle n'est pas perdue pour autant. Et il montre qu'avec du courage politique, il est possible, et même souhaitable de défendre l'identité nationale et de reconduire ces immigrés d'où ils viennent. Il considère ainsi que l'intégration est un leurre et l'assimilation est dépassée par le nombre d'immigrés. Et il écrit :

    "[I]l faut répondre  sans trembler à trois objections : l'une morale, mois devons aider les malheureux ; la deuxième juridique, ils sont français ; la troisième pratique, ils sont trop nombreux, l'invasion est acquise.

    A la première il est facile de répondre qu'aider les malheureux ne revient pas à se laisser envahir : la France est maîtresse de la charité qu'elle exerce. Ceux qui ont des états d'âme peuvent faire du bénévolat dans le tiers-monde. Aux deux suivantes,l'Histoire répond qu'il s'est souvent trouvé des exodes massifs de populations qui se considéraient chez elles depuis des siècles, Arabes d'Espagne, Turcs de Grèce et même, depuis des millénaires, Grecs de Turquie. Ou encore, plus près de nous, Allemands de Prusse, de Silésie ou des Sudètes, et pieds-noirs d'Algérie. C'est donc possible, matériellement et juridiquement, même aux yeux des plus sourcilleux défenseurs des droits de l'homme. Le combat contre l'invasion n'est pas une rêverie."

    Michel Janva

  • Les Pays-Bas ont-ils ouvert une crise continentale?

    Ex: http://www.leblancetlenoir.com

    Les Pays-Bas font partie des Etats fondateurs de l’Union Européenne. Signataires du traité de Rome, ils sont historiquement attachés au libre-échange et à la construction communautaire. Un tiers d’entre eux s’est déplacé cette semaine au referendum d’initiative populaire sur l’accord de libre association entre l’Union Européenne et l’Ukraine. À une écrasante majorité, les électeurs ont manifesté leur opposition à ce texte, ce qui empêche sa ratification par le pays. Potentiellement, c’est la politique de l’Union vis-à-vis de l’Ukraine qui est remise en cause.

    Les Pays-Bas, ce caillou dans la chaussure européenne

    Pour l’Union, mise à rude épreuve par la crise des migrants qu’elle a très provisoirement réglée, le referendum hollandais est un mauvais présage. À quelques semaines du referendum britannique, le signal envoyé est celui d’un refus populaire et majoritaire opposé à la conception germanique de l’Union.

    C’est en effet l’Allemagne qui a pesé de tout son poids pour soutenir l’Ukraine contre la Russie. Et c’est l’Allemagne qui a tendu les relations avec Poutine en favorisant la construction de relations bilatérales privilégiées avec l’Ukraine. Ces choix sont en tout cas mal compris à l’Ouest, où les Néerlandais viennent de les rejeter officiellement.

    Il va maintenant falloir faire avec ce nouvel incident de parcours qui affaiblit la légitimité des politiques européennes. Formellement, l’accord d’association ne pourra se passer de la ratification néerlandaise sans perdre ses bases juridiques. L’option finale sur le dossier risque d’être compliquée à assumer.

    L’Union est-elle menacée?

    A ce stade, ni Jean-Claude Juncker ni Donald Tusk n’ont annoncé le moindre changement dans les options communautaires. Si cet attentisme se justifie par le besoin de laisser le gouvernement néerlandais digérer son échec, il rappelle aussi que l’Union n’est pas conduite aujourd’hui par des leaders charismatiques capables de dégager des visions à long terme.

    Cette apathie politique de l’Union est probablement son handicap fondamental. Le sentiment que les peuples aboient et que la caravane communautaire passe devrait en sortir accentué. Le « cause toujours tu m’intéresses » de la démocratie européenne est une donnée brute de l’Union.

    On en mesurera le prix lors du referendum sur le Brexit. Face à des Britanniques épuisés par la machinerie bruxelloise, l’immobilisme de Donald Tusk (qui s’est empressé de dire que le referendum néerlandais ne changerait rien à court terme), le président du conseil, devient un jeu dangereux.

    Le traité transatlantique et le suicide européen

    On notera au passage que Juncker et Tusk ne sont pas les seuls à jouer avec le feu. Angela Merkel, leur mère protectrice, continue à épuiser ses voisins avec ses lubies. La dernière en date consiste à pousser à la conclusion rapide du traité de libre-échange transatlantique. Le sommet franco-allemand a permis de l’évoquer. Voici ce qu’indique le relevé de décisions:

    La France et l’Allemagne soutiennent la conclusion d’un accord entre l’Union européenne et les Etats-Unis qui soit ambitieux, équilibré et mutuellement bénéfique, si possible avant la fin de l’année si les conditions sont réunies. L’accord de partenariat commercial transatlantique, en permettant un accès renforcé au marché américain pour nos entreprises, devra offrir des opportunités pour plus de croissance et d’emploi en France et en Allemagne et permettra une coopération réglementaire selon les normes les plus élevées pour une économie durable.

    La France et l’Allemagne seront en particulier vigilantes sur l’atteinte d’un résultat ambitieux et équilibré pour l’Union européenne dans les négociations, notamment sur l’accès aux marchés publics aux Etats-Unis, y compris au niveau subfédéral, sur la reconnaissance des indications géographiques, sur les services (transport maritime et coopération réglementaire en matière de services financiers en particulier), ainsi que sur les questions non-tarifaires dans le domaine agricole et agro-alimentaire, ou encore sur des objectifs ambitieux s’agissant du développement durable et de la responsabilité sociale des entreprises.

    En ce qui concerne le mécanisme de règlement des différends investisseur/Etat, l’accord est une occasion d’établir un modèle pour les futures négociations commerciales, sur la base des propositions faites par la Commission.

    Mais qu’espère Angela Merkel avec ce traité?

    http://www.eric-verhaeghe.fr/pays-bas-ont-ouvert-crise-co...

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Le roi qui donna Alger à la France

    Le souvenir d'une dette contractée par le Directoire sert de prétexte à Charles X pour s'emparer de l'Algérie. Bravant l'hostilité de l'Angleterre, dédaignant les invectives de la presse libérale, le roi remporte la victoire qui avait échappé à Charles Quint et Louis XIV.

    Cette année-là, le sixième de son règne, Charles X, soixante-treize ans, subissait les assauts conjugués d'une presse déchaînée, d'une bourgeoisie capitaliste avide de révolution et de quelques royalistes bornés. Il n'en offrait pas moins à la France l'ultime cadeau de la monarchie traditionnelle en prenant Alger.

    Alger sous la tutelle d'un État turc

    Il importe de préciser qu'alors l'Algérie n'existait pas. S'il y avait un État, c'était un État turc – on disait la Régence d'Alger - relevant nominalement du sultan de Constantinople et dominant des populations très diverses : Berbères, les vrais autochtones ; Arabes, conquérants au VIIe siècle ; Turcs arrivés par invasion ; Juifs, qui vivaient du négoce. La puissance turque était représentée à Alger par un dey, alors nommé Hussein. Depuis trois siècles, cette cité semait la terreur en Méditerranée par ses corsaires qui s'emparaient des navires et prenaient les chrétiens en otage, ce qui rapportait beaucoup d'argent à ladite Régence. L'empereur Charles Quint avait attaqué ce repaire de gangsters en 1541, puis Louis XIV, avec ses grands capitaines Duquesne et d'Estrées, l'avaient bombardé en 1683 et 1688. Toujours sans succès. Eh bien, Charles X, lui, voulut tout seul la victoire, et il l'obtint !

    Le prétexte pour intervenir fut fourni par le dey lui-même qui s'était permis en 1827, disait-on, de donner un coup d'éventail au consul de France Pierre Deval venu lui dire que la France n'avait pas à reconnaître une dette contractée trente ans plus tôt par le Directoire pour un achat de blé négocié avec le dey par les deux juifs Busnach et Bacri. L'honneur français ayant été bafoué par le dey, un blocus d'Alger par la marine française s'imposait.

    Bravant l'hostilité et les menaces de l'Angleterre, dédaignant les invectives de la presse libérale, le roi prépara l'expédition avec son ministre le prince Jules de Polignac et avec la certitude de fonder en Afrique l'empire chrétien rêvé par saint Louis.

    Mettre fin à la barbarie en Méditerranée

    Il confia la flotte de 675 bateaux, dont 103 bâtiments de guerre et 83 pièces de siège, au vice-amiral Duperré, et l'armée de terre de 35 000 hommes au ministre de la Guerre le comte de Bourmont. Alger avait la réputation d'être imprenable, mais l'aventure méritait d'être tentée. Ne pouvai-ton pas utiliser les plans et les croquis qu'un agent secret de Napoléon avait dressés en 1808 ?

    La flotte, partie de Toulon le 25 mai 1830, arriva en vue d'Alger le 31 mai, mais des vents contraires l'obligèrent à se replier vers Palma aux Baléares. Elle revint le 10 juin et débarqua le 14 juin sur la plage de Sidi Ferruch, à quelques kilomètres d'Alger. Le dey ne disposait que d'une armée hétéroclite et mal commandée par son gendre : elle se dispersa après un combat de plusieurs heures à Staoueli. C'est alors que Bourmont décida de lancer son artillerie sur Alger : il attaqua et pilonna le 3 juillet le fort l'Empereur dominant la ville. Le 4 juillet la forteresse tomba dans un terrible explosion. Le 5, il ne restait plus au dey qu'à capituler et à proposer des négociations avant de s'enfuir douillettement pour Naples, tandis que les forces françaises entraient dans la ville. On compta du côté français 415 morts et 2 160 blessés, il y en eut beaucoup plus du côté algérien.

    En trois semaines, la France venait de mettre fin à la barbarie en Méditerranée : elle allait pouvoir reprendre sa mission civilisatrice héritée de la Rome impériale et de la chrétienté de saint Augustin. Le contraste entre l'infinie grandeur du pari sur l'avenir et la petitesse des débats de politique politicienne qui occupaient l'opinion en ce mois de juillet 1830 est saisissant. Aucun personnage officiel ne salua l'entreprise victorieuse du roi. Au contraire on redoubla de sarcasmes et de menaces à son égard, avant de le renverser trois semaines plus tard. Nous en parlerons dans notre prochain numéro.

    Destin d'un héritage

    La conquête de l'Algérie - État créé de toutes pièces par la France, il faut toujours s'en souvenir - allait être poursuivie par la monarchie de Juillet, le Second Empire et la Troisième République, mais ce joyau tomba, hélas, aux mains des républicains, jacobins incapables de comprendre la diversité humaine, et laïcistes scandalisant trop souvent par leur absence de foi des populations que l'on aurait pu rechristianiser. Cela aboutit, malgré le sursaut français de 1958, au comble du déshonneur : la forfaiture de 1962. Donc au recul de la civilisation et au reniement de l'oeuvre esquissée par Charles X. L'arrière-arrière-petit-fils du roi, le prince Sixte de Bourbon Parme, dans son livre La Dernière Conquête du roi : Alger 1830 paru en 1930, écrivait : « Ne fût-ce que pour cela, Charles X, très clairvoyant et très agissant dans la poursuite de ce haut destin, doit compter parmi nos grands rois ; en mourant, les fleurs de lys ont jeté leur dernier éclat de fleur et d'épée. »

    Michel Fromentoux L’ACTION FRANÇAISE 2000 du 16 au 30 septembre 2010

  • Le soi disant modèle ne capitule pas

    Qu'on se souvienne des grands calculs des ralliés au candidat Hollande en 2012. Les grands habiles cherchaient à se convaincre eux-mêmes. Vous verrez, nous disait-on, il fera les réformes et il aura le soutien de la gauche pour des raisons philosophiques. L'équation idéale en somme.

    Littéralement certes on pourrait s'interroger sur ce qu'on appelle "les" réformes. Sans doute pense-t-on au programme rédigé en 2008 par Jacques Attali, rapport gentiment demandé à la gauche par le chef de l'État, qui venait d'être élu par la droite : il s'appelait à l'époque Nicolas Sarkozy. Il cherchait le consensus : il l'a réalisé – contre lui. Le rapport Attali fut publié par la Documentation française, s'il vous plaît, sous le titre "300 décisions pour changer la France".

    Et bien que le citoyen Attali se soit toujours trompé, pas question de remettre en cause ses oracles.

    Il fallait donc l'entendre le 23 février sur BFM-TV. En superforme, Attali cassait du sucre sur le dos de la loi El Komri. Normal : il ne l'avait ni rédigée ni inspirée. Au-delà des défauts intrinsèques du projet voilà qui constitue la matière-même d'un scandale. Impardonnable.

    L'accusation tombe alors comme un couperet de guillotine : "On a l'impression qu'on a photocopié un document du Medef dans certaines parties." Pouahh !

    Et voyez comme en quelques semaines et après quelques manifs, cette fameuse loi présentée, à tort ou à raison, pour réformatrice, libératrice de l'embauche, destinée à redresser la courbe du chômage, a été retournée contre les employeurs, vidée de son contenu, renvoyée à la géhenne.

    Pas question de toucher au beau "modèle", celui que le monde nous envie et se garde bien d'imiter.

    http://www.insolent.fr/

  • Le monde change...

    Roland Hélie

    Editorial de Synthèse nationale

    2208053931.2.jpgn°42 (printemps 2016)

    Ce Système que nous combattons sans relâche est décidément de plus en plus brinqueballant et nous n'allons pas nous en plaindre dans cette revue. L'hyper classe qui, au lendemain de la chute de l'Union soviétique, avait voulu imposer un monde unipolaire et uniformisé reposant uniquement sur les fausses valeurs de la société de consommation voulue par la haute finance apatride commence à ce ronger les ongles. Un peu partout en Europe et dans le monde on observe que des mouvements de réactions nationales et identitaires s'amplifient et rendent ainsi de plus en plus aléatoire son funeste projet de domination planétaire.

    Et ce qui est le plus cocasse, c'est que même les Etats-Unis d'Amérique n'échappent pas à cette nouvelle donne. L'émergence heureuse dans la course à l'investiture républicaine du candidat Donald Trump, partisan d'un certain isolationnisme, adversaire déclaré de l'immigration et, apparemment, dégagé de l'influence des lobbys, peut effectivement changer bien des choses. Le fait que Donald Trump soit autant honnis par l'oligarchie ne peut que nous inciter à penser que ce personnage n'est peut-être pas aussi mauvais qu'on veut bien nous le faire croire. S'il venait à être élu et s'il applique son programme, il est évident que cela changerait considérablement la face du monde.

    En effet, la question angoissante que l'on pouvait légitimement se poser jusqu'à présent était de savoir quel serait le sort de la France si demain un candidat authentiquement nationaliste arrivait au pouvoir ? Surtout si ce candidat avait l'impudente intention aux yeux des maîtres du monde d'appliquer le programme sur lequel il aurait été élu. Lorsque l'on constate ce qui est arrivé ces dernières décennies à ceux qui se sont opposés à l'alignement de leur pays, on a en effet de bonnes raisons d'être inquiets. On se souvient qu'il n'y a pas si longtemps que cela (en 1999) l'OTAN, bras armé de Washington, bombardait Belgrade afin de mettre à bas la courageuse Serbie qui refusait d'abandonner le Kosovo, son berceau historique, aux terroristes mafio-islamistes albanais...

    Le rôle de l'inatendu...

    Cependant, depuis quelques années les choses sont en train de changer. D'abord, il y a eu le retour sur la scène internationale de la Russie de Vladimir Poutine. Et maintenant, il y a l'éventualité de plus en plus probante de l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche. Nous ne sommes plus dans le paysage des années 90 ou 2000 où la Russie postsoviétique en faillite totale, abandonnée aux caprices d'un alcoolique sans charisme, s'effaçait devant une Amérique flamboyante dirigée par les néoconservateurs inféodés aux banques apatrides, aux géants de l'industrie pétrolière et aux multinationales de l'agroalimentaire qui mettent leurs intérêts devant ceux des peuples dont ils n'ont d'ailleurs que faire.

    Certes, vous me direz que ces tristes sires sont encore aux affaires outre Atlantique et que nous ne sommes pas à l'abri d'une victoire d'Hystérie Clinton mais il n'est pas interdit d'espérer l'inattendu.

    En effet, l'inattendu n'est jamais à sous-estimer en politique. Qui aurait cru au début du XXe siècle que les Empires et les monarchies européennes vivaient leurs dernières heures et allaient s'écrouler au lendemain de la Première Guerre mondiale ? Qui aurait imaginé au milieu des années 80 que le Mûr de Berlin tomberait quelques années plus tard mettant ainsi fin au partage du monde imposé à Yalta ? Plus récemment, qui aurait pensé que le suicide d'un petit colporteur en fruits et légumes de Tunis, accablé par l'administration fiscale, entrainerait les "Printemps arabes" ?

    En réalité l'inattendu ne surprend que ceux qui veulent bien se laisser surprendre. Les événements cités, ainsi que bien d'autres, sont le résultat de longues et laborieuses préparations. Les révolutions sont rarement spontanées. D'ailleurs, lorsqu'elles sont spontanées ce ne sont plus des "révolutions" mais des "insurrections". C'est à dire des émeutes populaires, généralement durement réprimées, qui n'accouchent pas de véritables changements. Une vraie révolution se prépare longuement à l'avance. La Révolution française était l'aboutissement du travail de sape entrepris en amont par ceux que l'on a appelé "les Lumières" et relayé par toutes sortes de loges. Voltaire et Montesquieu ne souhaitaient certainement pas la chute de la monarchie mais leurs émules ne se génèrent pas pour faire décapiter le Roi. On connait la suite...

    Ne pas céder au découragement...

    Bref, tout cela pour dire que l'avenir de notre nation et celui de notre civilisation n'e sont pas définitivement scellés. Tout peut encore arriver. Les éternels défaitistes qui insinuent que tout est foutu, et qui se conduisent ainsi comme les meilleurs alliés de nos ennemis, feraient mieux de regarder ce qui se passe. L'arrivée massive sur notre continent de prétendus réfugiés qui se conduisent en conquérants finit par exaspérer les Européens de souches. Même en Allemagne, pays dans lequel la culpabilisation à fait des ravages, le sentiment national et identitaire ressurgie alors que chacun s'accordait à penser que ce peuple était définitivement annihilé. Les récents résultats électoraux des partis patriotiques allemands et le succès grandissant des manifestations de PEGIDA étant la conséquence logique de la politique criminelle de l'extrémiste immigrationniste Merkel.

    Les symptômes de la décomposition du Système sont de plus en plus nombreux. Les mondialistes pensaient détruire les identités en imposant une société de consommation standardisée et le métissage généralisé. Ils avaient sous-estimé la volonté de survie des peuples. En les gavant de bons sentiments, d'illusions démocratiques et d'idéologie des droits de l'homme, ils pensaient les avoir définitivement domptés mais leurs calculs morbides se heurtent à la réalité. C'est à dire au refus de mourir sans réagir.

    Il reste cependant beaucoup de travail à faire pour que ce réveil des peuples ne soit pas qu'un dernier sursaut avant l'hallali. Nous devons intensifier nos activités et multiplier les occasions de faire passer notre message. Cela dépend de chacun d'entre vous. L'activisme des droites nationalistes et identitaires en Europe finit par donner des résultats. Depuis des décennies nous semons, aujourd'hui approche l'heure de la récolte. Plus que jamais le thème que nous avions développé lors de notre 9e journée de Synthèse nationale du mois d'octobre dernier à Rungis, "Un autre monde est possible", s'avère être d'actualité. A nous de rendre possible l'impossible.

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  • Conférence Dextra du 15 avril : La réforme pénale ou le prolongement de l'état d'urgence, par A. Deprau

    Chers amis et camarades, 
    Dextra recevra ce vendredi 15 avril, Alexis Deprau, Doctorant en droit à l'Université Paris II - Assas qui nous parlera de :
    "La réforme pénale ou le prolongement de l'état d'urgence".
    Nous vous attendons nombreux, à partir de 19 h, pour cette nouvelle conférence, 
    A vendredi !

  • La guerre civile n'aura pas lieu, si... Editorial du n°9 de Conflits

    Le fait est que, si la guerre civile déchire de nombreux pays du Sud, elle épargne depuis longtemps les pays développés. Faisons un bilan rapide.

    couv-9-212x300-eb334.jpgOn pourra dire que les États-Unis ont connu une guerre civile larvée entre Blancs et Noirs. Le mouvement des Black Panthers, créé en 1966, arme ses militants, attaque les policiers blancs, négocie avec les gangs ; cinq de ses membres vont jusqu’à détourner un avion en 1972. Mais ils s’isolent de la majorité des associations noires et font l’objet d’une répression sévère organisée par le directeur du FBI, Edgar Hoover. Les plus radicaux s’engagent dans une fuite en avant suicidaire, le mouvement se divise et s’étiole. La guerre civile n’a pas eu lieu, même si les clivages entre Noirs et Blancs persistent sur fond de violences.

    Dans les années 1960 et 1970, les mouvements gauchistes espèrent engager un processus révolutionnaire à travers tous les pays occidentaux et trois d’entre eux, Alain Geismar, Serge July et Erlyn Morane, publient un opuscule intitulé Vers la guerre civile. Le titre doit être bien compris : c’est la violence du capitalisme menacé par les forces révolutionnaires qui provoquera la guerre civile. « La bourgeoisie française apprend qu’elle est prise au piège de l’affrontement, qu’elle devra descendre dans la rue et mourir pour le capital. » Des actes terroristes auront lieu dans toute l’Europe, parfois encouragés par les services secrets soviétiques et peut-être même américains, une entreprise comme Fiat sera presque paralysée par les gauchistes qui pratiquent (déjà) la « jambisation ». Mais les étudiants gauchistes n’entraînent pas le monde ouvrier et rentrent chez eux. [....]

    Pascal Gauchon

    La suite sur Conflits

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  • Une hirondelle républicaine ne suffira pas à faire un printemps français

    Le Printemps républicain a été lancé le 20 mars à Paris. Pour Vincent Coussedière, la souveraineté ne suffit pas à définir une République, laquelle réside dans la légitimité populaire |Figarovox - 8.04]. Une autre façon, en fait, de contester cette république idéologique qu'est spécifiquement la république française et ses non moins idéologiques valeurs. Une autre façon, aussi, de réaffirmer la prééminence de la nation sur tel ou tel régime particulier et celle de son peuple défini par son histoire, par ses mœurs et par l'attachement qu'il leur porte. Ainsi se fonde en effet une souveraineté légitime, aujourd'hui perdue. Faut-il l'incarner par l'élection ? Son arithmétique barbare, les divisions qu'elle creuse entre Français, les ambitions qu'elle remue, l'espace qu'elle ouvre tout grand à l'interventionnisme des puissances d'argent, la démagogie avilissante à laquelle elle conduit les candidats, la négation qu'elle perpétue de toute pérennité et de toute transcendance du Pouvoir, qu'elle rend ainsi éphémère et terriblement faible, la disqualifient, selon nous, comme mode de désignation du Chef de l'Etat. Il n'est pas sûr que - sans envisager encore le recours monarchique auquel nous pensons - nombre d'esprits qui réfléchissent sur le malaise de notre démocratie n'en soient pas déjà arrivés à ce type d'analyse et de conclusion. Lafautearousseau     

     

    Un refrain bien connu commence d'être entonné à l'approche des élections présidentielles, une chanson douce qui vient bercer les rêves de nos intellectuels. Une fois encore, on nous fait le coup du retour à la République et à ses fondamentaux. Jean-Pierre Chevènement est invité sur tous les plateaux de télévision, on le consulte pour savoir qui sera son « successeur ». L'hebdomadaire Marianne propose sa énième pétition pour refonder la république et la laïcité. On nous annonce un « printemps républicain », réunissant intellectuels et acteurs de la société civile, bien décidés à peser à gauche sur l'élection de 2017.

    Soit, mais comment nos républicains entendent-ils reconstruire cette fameuse laïcité qu'ils présentent comme un « ciment » seul capable de faire de nouveau « vivre ensemble » les Français ? Possèdent-ils la formule chimique de cette laïcité qui apparaît de plus en plus comme une potion magique apte à faire renaître le village d'Astérix ? En réalité les ingrédients de cette formule restent toujours les mêmes depuis que le druide du républicanisme français, Jean-Pierre Chevènement, les a formulés dans les années 80 : l'État, la Loi, l'Ecole. Ces trois ingrédients, à condition d'être habilement dosés, constituent la potion magique républicaine. Chacun peut alors se presser autour du chaudron pour s'en abreuver : l'enfant comme la femme, l'étranger comme l'autochtone, le gouvernant comme le gouverné, il subira alors la transmutation magique et deviendra un invincible citoyen.

    Si par malheur un esprit chagrin s'aventurait à faire remarquer à nos sympathiques républicains que l'État, la Loi, l'Ecole, se sont justement montrés singulièrement impuissants, depuis 30 ans, à produire un sursaut républicain et citoyen, et qu'il serait peut-être bon, du coup, de s'interroger sérieusement sur le logiciel « républicain », il ne pourrait espérer les faire douter aussi facilement. La réponse serait toute prête et elle claquerait comme un coup de fouet : Souveraineté. Ici se marque la véritable supériorité des druides républicains, qui savent non seulement reconnaître les ingrédients nécessaires pour confectionner leur potion magique, mais qui disposent aussi du critère permettant de s'assurer de leur fraîcheur indispensable. Seul un Etat souverain, une Loi souveraine, une Ecole souveraine pourraient nous faire retrouver, diraient-ils, notre être de citoyens unis dans une même nation.

    Mais comment, insisterions-nous encore naïvement, faire retrouver à l'État, à la Loi et à l'Ecole, leur souveraineté perdue ? Là encore nos interlocuteurs n'hésiteraient pas longtemps, et nous expliqueraient que c'est une affaire de volonté. Ecoutons par exemple la parole de cet autre grand druide républicain, Régis Debray: « Il faudrait un volontarisme de fer, à contre-courant des valeurs les plus chères à notre soi-disant société civile et aux tendances majoritaires de notre environnement géographique pour oser faire renaître un Etat, une Ecole, une République. »*

    Vouloir la souveraineté de l'État, de la Loi, de l'Ecole, tel est au fond le programme de nos républicains, celui qu'ils répètent depuis 30 ans sous la forme d'une sorte de catéchisme. Ils sautent sur leur chaise comme des cabris en répétant « souveraineté », «souveraineté », pensant ainsi s'opposer suffisamment à ceux dont de Gaulle se moquait déjà et qui eux répètent, « Europe, Europe ».

    Mais la souveraineté ne suffit pas à définir une République, laquelle réside dans la légitimité populaire de cette souveraineté. De quel peuple la souveraineté qu'on prétend réinstaurer tire-t-elle sa légitimité ? Du peuple français s'il s'agit de la république française, du peuple américain s'il s'agit de la république américaine, etc. Et cette souveraineté qui est effectivement nécessaire pour parler de république n'exprime que l'indépendance et l'autorité d'une décision non le contenu de celle-ci. Dans le cadre d'une république le contenu de la décision souveraine doit être légitimé par le peuple (ce qui ne veut pas dire obligatoirement voté) car c'est le peuple qui est souverain. On ne voit pas alors en quoi la souveraineté protégerait à elle seule la laïcité par exemple, puisque celle-ci renvoie à la décision commune de donner une certaine forme aux mœurs. Un peuple peut très bien décider souverainement de renoncer à la laïcité si celle-ci est pensée sur le seul plan de la Loi et de l'État.

    Non, décidément, la République ne pourra se refonder elle-même en se tirant de son marasme par les cheveux comme le baron de Münchhausen des sables mouvants. Elle a besoin d'une mystique qui ne sera pas produite ex nihilo par une poignée d'intellectuels, car cette mystique n'est rien d'autre que l'attachement de tout un peuple à ses mœurs, dont les lois ne sont que l'expression consciente et volontaire. Elle a besoin de ce peuple et de son populisme actuel, qu'elle doit comprendre comme un attachement profond à une forme de mœurs appelée nation. Elle a besoin de se dégager de son recouvrement libéral pour affirmer son sous-bassement national, lequel ne réside pas dans le « citoyennisme », mais dans des mœurs qui donnent une certaine forme à la vie la plus quotidienne. Ce qui sous-tend la laïcité c'est cette forme de vie et non un kantisme abstrait du respect de la volonté libre.

    Revenons aux sources, revenons à Rousseau, qui, dans sa Lettre à d'Alembert, nous mettait ainsi en garde: « Mais ne nous flattons pas de conserver la liberté en renonçant aux mœurs qui nous l'ont acquise. ». 

    Une hirondelle républicaine ne suffira malheureusement pas à faire un printemps français.

    * Régis Debray: Revue Le Débat n°185.

    Vincent Coussedière           

    Agrégé de philosophie, Vincent Coussedière a été révélé au grand public avec son premier livre Eloge du populisme. Son second opus, Le retour du peuple, An I, vient de paraître aux éditions du Cerf.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/04/11/une-hirondelle-republicaine-ne-suffira-pas-a-faire-un-printe-5787015.html