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  • «Nuit Debout, un mouvement sous perfusion médiatique»

    De Ludovine de La Rochère :

    "De nombreux médias rivalisent d’originalité en déversant aux Français, jour après jour, les mêmes « informations » sur la désormais fameuse « Nuit Debout ».

    Ainsi, le journal Le Monde, dont l’enthousiasme ne faiblit pas depuis le début du mouvement, titrait le 6 avril : « L’histoire de Nuit Debout, un ovni politique ». On se demande en quoi Nuit Debout serait un ovni politique puisque, au dire même du Monde et de nombreux médias, le mouvement s’inspire clairement de son « grand frère » Les Indignés et autres mouvements similaires. Le sociologue Albert Ogien souligne d’ailleurs que« cette forme d’action politique (…) est devenue une forme reconnue, désormais utilisée comme la grève, la manifestation, le sit-in, l’émeute… »

    La « spontanéité » et l’« éclectisme » caractériseraient aussi Nuit Debout, ce que dément pourtant l’existence d’un comité de pilotage et d’un comité organisateur – dénommé « convergence des luttes » – ou encore la commission « communication », dont l’efficacité n’est plus à démontrer !

    Certes, officiellement le mouvement n’a pas de leader et refuse la récupération partisane. On note cependant que François Ruffin, initiateur du mouvement avec quelques autres, est publiquement intervenu plusieurs fois, depuis le 31 mars, pour faire revenir les (interminables) débats aux enjeux qui l’intéressent, le projet de loi travail et le capitalisme

    Mais surtout, bien loin de la diversité des opinions vantée ce jeudi 14 avril par Le Monde, l’idéologie du mouvement est une caricature de la bien-pensance actuelle : ainsi, aujourd’hui, comme hier et demain, se tient par exemple la commission « LGBT ». On peut d’ailleurs regretter que la volonté publiquement affichée des LGBT de faire de l’entrisme n’ait pas été dénoncée par le mouvement qui se dit pourtant farouchement indépendant !

    Ladite commission LGBT ne réunit d’ailleurs que quelques personnes. Normal, puisque, contrairement à ce que pensent François Hollande et ses sbires, la LGBT est très loin de représenter l’ensemble des personnes homosexuelles en France, et encore plus loin pour ce qui est de porter les préoccupations réelles des Français !

    Par ailleurs, Nuit Debout, dont plusieurs fondateurs sont des militants d’extrême-gauche, est soutenue par ATTAC et aidée par Droit au logement (DAL) et SUD… Quant aux revendications adoptées, elles vont du « salaire à vie » à la « destruction globale de l’économie capitaliste » en passant par une « meilleure reconnaissance de la communauté LGBT » (elle manque de reconnaissance !?) et le « plein emploi » (qui serait contre !?)…

    Ce sont donc ces revendications, originales à souhait, qui passionnent nombre de médias ! De fait, certains journalistes rêvent encore du Grand soir, d’où leur publicité massive et permanente pour le mouvement et ce, en dépit des violences et saccages commis à plusieurs reprises.

    Autant dire qu’au regard de l’intense mobilisation médiatique présente à son chevet, le mouvement est bien faiblard. Il y a même fort à parier qu’il ne doit sa survie qu’à la perfusion permanente apportée par les médias.

    Pendant ce temps, Veilleurs et Sentinelles continuent de se rassembler partout en France, y compris place Vendôme, pour l’enfant et sa famille. La détermination, le calme et la responsabilité : voilà d’où vient la force du mouvement initié par La Manif Pour Tous. A cela s’ajoute la générosité : dans ce combat, nul ne défend ses propres intérêts, mais ceux des générations à venir. Si le mouvement social est devenu incontournable, c’est bien parce que le mariage homme-femme et la filiation père-mère-enfant sont le socle de la société. La famille, carrefour de la différence des sexes et de la différence des générations, mais aussi lieu d’accueil, d’éducation, de dignité et de solidarité, est irremplaçable !"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Nîmes : enquête sur ces jeunes « Français » qui partent faire le djihad en Syrie

    En France près de 2000 personnes seraient impliquées dans les filières djihadistes. Parmi elles, beaucoup sont parties en Syrie, attirées par la propagande sur internet ou par le discours des recruteurs islamistes.

    Dans les cités de Nîmes, de nombreux jeunes ont rejoint les rangs de l’État islamique. Une équipe de France 2 a rencontré deux mères qui n’ont rien pu faire contre le départ de leur fils vers la Syrie.

  • Béglé - Houellebecq avait raison !

    L'écrivain était attaqué pour sa description dans "Soumission" d'une France défaitiste, l'actualité récente lui donne malheureusement raison...
    PAR JÉRÔME BÉGLÉ
    Des enseignes internationales comme Marks&Spencer, H&M ou Uniqlo mettent en vente des hidjabs ou des maillots de bain couvrant l'intégralité du corps, excepté le visage et les mains. La griffe italienne Dolce & Gabbana a créé une ligne de voiles et de tuniques longues destinée spécialement aux femmes musulmanes. Pierre Bergé, cofondateur d'Yves Saint Laurent, s'est indigné contre ces marchands du temple, mais cette bassesse mercantile n'a pas été accueillie avec les cris d'orfraie qu'elle mérite. Lorsqu'il a publié Soumission, Michel Houellebecq fut l'objet de toutes les critiques. Dans son livre, il prédisait la réélection de François Hollande et surtout la lente progression et acceptation des idées des fondamentalistes musulmans dans une France qui oublie ses racines judéo-chrétiennes et s'adonne à une laïcité à géométrie variable... Résultats de cette paresse intellectuelle et de nos lâchetés : en 2022, le leader du parti musulman accède à l'Élysée... Beaucoup de critiques ont trouvé le raccourci excessif voire d'un goût douteux. Quinze mois plus tard - le livre est sorti le 7 janvier 2015 -, le constat est accablant : Houellebecq avait raison !
    Menteur ou oiseau de mauvais augure
    Deuxième renoncement que nous offre l'actualité : les réactions que suscitent les déclarations de Patrick Kanner, ministre de la Jeunesse et des Sports – "il y a une centaine de Molenbeek en France" –, Samia Ghali sénatrice de Marseille – "il y a des camps d'entrainement dans les quartiers" – et Malek Boutih qui dénonce la lâcheté des élus et les petits arrangements avec des associations douteuses ne suscitent plus guère de réactions. Ou plutôt si, celles de leurs amis politiques qui raillent leurs excès de langage, fustigent ces "pompiers pyromanes" et jurent leurs grands dieux qu'ils sont des oiseaux de malheur...
    Troisième symptôme, les travaux de Farhad Khosrokhavar, et de quelques autres chercheurs ou sociologues qui démontrent chiffres et études à l'appui que les prisons françaises sont le principal foyer de la radicalisation religieuse. Leurs travaux sont mis sous le boisseau quant ils ne sont pas purement et simplement censurés ou déconsidérés pour le seul motif qu'ils sont repris par Éric Zemmour et Ivan Rioufol dans leurs livres et leurs articles.
    Dernière alerte (dernière en date !), cette demande d'Air France qui souhaite que les hôtesses de la liaison Paris-Téhéran descendent voilées de l'avion. La classe politique fut, une fois encore, lente à monter au créneau. Après 36 heures de polémique, la compagnie a annoncé qu'elle allait instaurer "un dispositif d'exception" pour remplacer les femmes pilotes et hôtesses qui ne voudront pas être contraintes à ce régime d'exception. Il faut donc comprendre que seules les volontaires couvriront leurs cheveux... Encore heureux !
    Demain on parlera d'autre chose
    Tout cela se passe dans une résignation quasi généralisée. Comme si le plus sage était de ne rien dire, de faire comme si on ne voyait pas, de se concentrer sur autre chose... Les médias, comme dans Soumission, n'accordent qu'une importance relative à ces événements. Ils les rangent entre les malheurs de l'OM, le voyage aux Antilles d'Alain Juppé, les révélations du scandale Panama Papers ou le troisième opus des Visiteurs... Nous sommes dans l'épicentre du livre de l'écrivain. Notre confort matériel et intellectuel nous incite à n'accorder aucune importance à ces renoncements qui deviennent nos lâchetés collectives. Mais la facture arrivera tôt ou tard.