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  • 10 mesures pour faire face au défi lancé par le djihadiste de Magnanville

    Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia

    Le 17 juin 2016, le SIEL, Riposte laïque et Résistance républicaine ont organisé une manifestation d’hommage aux policiers assassinés – et de protestation contre l’islamisation de la France. Nous reproduisons ci-dessous l’intervention de Jean-Yves Le Gallou.

    Ecoutons Péguy : « Il est difficile de dire ce que l’on voit mais il est encore plus difficile de voir ce que l’on voit. »

    Eh bien, voyons ce que l’on voit : de même qu’il y des pommes sous les pommiers, les Africains africanisent et les musulmans islamisent.

    Et entre le musulman modéré (ce qui est un oxymore) et le terroriste islamique il n’y a pas de solution de continuité. Le vivier des terroristes islamiques se trouve dans les banlieues de l’immigration et les prisons de la République.

    Alors que faut-il faire ? Nommer les choses, tarir le problème à la source, permettre aux nôtres de se défendre. Voici 10 points pour notre survie en tant que peuple et en tant que civilisation.

    1. Dire les choses, nommer l’ennemi. L’ennemi ce n’est pas le terrorisme, l’ennemi c’est le terrorisme islamiste ; le danger c’est l’islam conquérant.
    2. Appliquons le principe de précaution : arrêtons toute immigration nouvelle, sous quelque prétexte que ce soit, en provenance des pays musulmans
    3. Expulsons les étrangers délinquants à l’issue de leur peine.
    4. Appliquons la déchéance de la nationalité aux binationaux délinquants et aux binationaux radicalisés manifestant leur hostilité aux règles françaises et à la civilisation européenne et expulsons-les.
    5. Et en attendant que ces mesures prennent effet, réarmons les nôtres : moralement, juridiquement et pratiquement.
    6. Réarmons-nous moralement. Retrouvons la fierté de notre héritage et abrogeons les lois liberticides, dites « antiracistes », responsables de l’arrogance conquérante des minorités.
    7. Réarmons-nous judiciairement en rendant à nouveau possible la légitime défense aujourd’hui rendue impraticable par des jurisprudences irresponsables.
    8. Réarmons-nous pratiquement en libéralisant la détention et le port d’armes pour nos compatriotes – en commençant par ceux qui exercent les professions les plus menacées : policiers et gendarmes mais aussi membres de leur famille, les agents de la pénitentiaire et demain les enseignants et les soignants.
    9. Francisons les compagnies privées de sécurité. Il y a quarante ans, il y avait 100.000 policiers et 100.000 gendarmes. L’immigration massive a débouché sur une explosion de la délinquance. Mais il y a toujours 100.000 policiers et 100.000 gendarmes mais, en plus, 200 à 300.000 agents de sécurité privée. Or dans les aéroports, les musées, les centres commerciaux des grandes métropoles, ces agents sont à 80 ou 90% issus des minorités le plus souvent musulmanes. Arrêtons cette folie ! Rétablissons un minimum d’équilibre en francisant et en européanisant leur recrutement.
    10. Adoptons ces mesures par référendum pour contourner la dictature des médias et des juges.

    L’empire romain est mort d’avoir confié la défense de ses frontières extérieures aux Barbares : reprenons le contrôle de notre sécurité et de nos frontières intérieures avant qu’il ne soit trop tard.

    http://www.polemia.com/10-mesures-pour-faire-face-au-defi-lance-par-le-djihadiste-de-magnanville/

  • Victoire du Brexit : De l'effondrement de l'Union Européenne à la débâcle de l'oligarchie

  • Et la politique ?

    Les seules idées politiques que nous tenions pour consistantes se trouvent dans Catholica, la Revue universelle et surtout l’Action française dont la rédaction, notablement rajeunie, se montre combative, grâce à Aristide Leucate et François Marcilhac, lesquels s’expriment aussi sur le site Boulevard Voltaire de Robert Ménard, examinant toute chose dans la perspective du bien commun français dont la monarchie, si elle renaissait, serait le plus solide garant.

    Les livres et internet ont permis aux opinions divergentes de percer. Ensuite, certaines émissions de radio et de télévision destinées au grand public ont dû les relayer, car les médiatiques dominants ont compris qu’ils se couperaient d’une partie de leur public s’ils continuaient à dédaigner ou à passer sous silence quelques méchants sires. Pour de simples raisons de rentabilité, il n’était plus possible de bavarder entre bien-pensants.

    Bien que l’ambiance médiatique libérale-libertaire règne encore, ses serviteurs prennent peur, leur position est menacée. Il faut s’attendre à un durcissement de la caste en place, à l’élaboration de lois réprimant plus sévèrement le racisme supposé, le sexisme, l’homophobie, voire le spécisme, et limitant une liberté d’expression désormais infestée de « dérapages » incorrects.

    Nous avons parlé de « dissidents », mais il n’y a pas de commune mesure entre les résistants au communisme ou au nazisme et les rebelles d’aujourd’hui. Un Eric Zemmour court infiniment moins de risques que Soljénitsyne en son temps. Le traitement plutôt doux réservé aux élèves turbulents va-t-il durer ? Nul ne sait… [....]

    La suite sur la Ligue Vaudoise

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Et-la-politique

  • BREXIT : POUR LA SOUVERAINETÉ ET LE DROIT DES PEUPLES À DISPOSER D’EUX-MÊMES

    Carl Lang, Président du Parti de la France

    A l’issue du vote historique des électeurs du Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord qui viennent de décider de quitter l’Union européenne, Le Parti de la France réaffirme son attachement au droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et au respect du principe de souveraineté nationale.

    Brexit : Pour la souveraineté et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes

    Certaines réactions d’hystérie politique et médiatique à l’encontre des peuples du Royaume-Uni sont une intolérable ingérence dans les affaires intérieures d’un royaume souverain.

    C’est d’ailleurs au nom de ce même principe de souveraineté que les peuples d’Ecosse et d’Irlande du Nord appellent à nouveau aujourd’hui à la sortie du Royaume-Uni au motif qu’ils ont voté non à la sortie de l’Union européenne.

    En application de l’article 50 du Traité de Lisbonne, le gouvernement du Royaume-Uni va devoir engager avec les instances européennes le processus de négociation afin de fixer les modalités du retrait ainsi que de leurs relations futures. Ce seront les conditions du divorce qui devront être approuvées par le Parlement européen avant d’être officielles. Tout ne fait que commencer.

    Le grand coup de pied dans la fourmilière européenne donné par ce vote de Brexit est l’occasion de ré-ouvrir le nécessaire débat sur les politiques et les institutions européennes qui sont aujourd’hui calamiteuses.

    Le Parti de la France rappelle sa volonté de construire une nouvelle Europe des nations souveraines et des peuples libres, une Europe qui défende l’identité et les valeurs européennes et chrétiennes de civilisation, une Europe libérée de la tutelle de l’OTAN, une Europe refusant la Turquie en son sein et établissant un partenariat privilégié, économique, politique et de sécurité avec la Russie.

    Si le Royaume-Uni conformément à son histoire et à sa géographie a choisi de couper le lien continental en privilégiant le Commonwealth et l’axe atlantique avec les USA, l’occasion nous est donnée de refondre le projet européen autour de notre bloc continental de civilisation.

    Etant aujourd’hui libérés de nos obligations européennes vis-à-vis du Royaume Uni, Le Parti de la France demande au gouvernement français de dénoncer immédiatement le traité du Touquet signé le 4 février 2003 qui transforme de fait Calais en ville frontière de la Grande Bretagne et les douaniers et policiers français en garde-frontières britanniques. Il appartient désormais au gouvernement britannique de gérer sur le territoire britannique le flux des dizaines de milliers de migrants qui souhaitent rejoindre la Grande-Bretagne. Il en va de l’intérêt national français et il serait temps, sur cette question devenue insupportable des migrants, que le gouvernement français défende les intérêts de la France.

     
  • Charlie Hebdo a-t-il « détourné les fonds » jadis promis aux familles des victimes ?

    Source : OJIM

    Mais où sont passés les millions de Charlie Hebdo ? Collectés après l’attaque du 7 janvier 2015, ils devaient être reversés aux familles des victimes.

    Philippe Val, ancien directeur de Charlie, s’était même engagé à verser l’intégralité des recettes du numéro des « survivants », le premier publié après les attentats, aux familles. Un joli pactole , puisque la vente de ce numéro a rapporté 12 millions d’euros et les dons 4,3 millions d’euros. Mais tout ne s’est, semble-t-il, pas passé comme prévu…

    18 mois après la mort de son mari, la veuve de Michel Renaud a décidé d’attaquer la nouvelle direction du journal en justice, parlant d’abus de confiance et de « trahison ». Dans le courrier de cinq pages transmis au procureur de la République de Paris, Gala Renaud dénonce une « volte-face ». Selon elle, la nouvelle direction de l’hebdomadaire satirique a décidé de conserver ces bénéfices colossaux. « Quant aux dons, tout ou partie de ceux-ci aurait été reversé sur le compte de l’association “Les Amis de Charlie” », peut-on lire. 

    Ainsi, « les acheteurs du journal comme les victimes de l’attentat et leurs ayants droit ont été dupés par la direction […] qui est délibérément et unilatéralement revenue sur ses engagements », poursuit Mme Renaud. Ce revirement montre une « intention de détourner les fonds promis initialement aux familles », estime-t-elle. Pour son avocat, Me Portejoie, la démarche de sa cliente « est fondée sur le plan moral, mais surtout juridique. En tant que victime, elle a un droit de regard légitime sur l’affectation des sommes collectées après la tuerie. Son statut l’autorise à demander des comptes. »

    Face à ces accusations et à cette plainte, Éric Portheault, directeur général de Charlie, s’est dit « étonné et choqué ». « Nous avons toujours déclaré que le produit de la vente du journal serait consacré à assurer sa pérennité. Ce choix légitime ne saurait être remis en cause par cette initiative sans aucun fondement juridique ou moral. Nous ne comprenons pas la démarche de la plaignante », explique-t-il, jugeant celle-ci « inutile et déplacée ».

    « Je ne fais pas ça pour l’argent, mais pour la mémoire de mon mari. Avant la tuerie, Charlie était dans une situation financière catastrophique. C’est désormais le journal le plus riche de France. Je ressens ce déséquilibre comme une injustice profonde. Michel n’est pas mort pour ça », conclut Gala Renaud. Il y a trois mois déjà, elle dénonçait l’opacité des aides financières prévues pour elle et sa fille. Aujourd’hui, elle a choisi de porter sa colère en justice et de mettre en lumière les agissements d’un journal qui se sert de son martyr pour rebondir, aux dépens de ceux qui l’ont payé de leurs vies.

    http://fr.novopress.info/202045/charlie-hebdo-a-t-detourne-fonds-jadis-promis-aux-familles-victimes/#more-202045

  • Nicolas Sarkozy nous refait le coup du "nouveau traité européen"

    Après les non français et hollandais au traité constitutionnel européen (TCE), Nicolas Sarkozy avait sorti de son chapeau un "mini traité" qui n'était autre que le TCE, rebaptisé "mini traité" ou "Traité de Lisbonne", qu'il a fait adopter de force, sans consulter les peuples.

    A la suite du Brexit, il ressort le même artifice :

    "L'heure est à la lucidité, à l'énergie et au leadership [...] la lucidité commande de dire que ce sentiment de rejet est partagé par beaucoup de Français et beaucoup d'autres Européens. Ce qu'a dit le peuple britannique, d'autres peuples en Europe peuvent le dire. Nous ne pouvons, nous ne devons l'ignorer". "L'Europe peut fonctionner sans les Britanniques et nous avons d'ailleurs du temps pour repenser notre relation avec notre voisin. En revanche, l'Europe désormais à 27 ne peut plus fonctionner de cette manière".

    Sic : de la manière dont le Traité de Lisbonne la fait fonctionner...

     "La question de sa refondation profonde est donc urgente". "Je demande qu'une réunion de chefs d'État et de gouvernement européens prenne la décision d'élaborer un nouveau traité qui montrera aux peuples de notre continent que l'Europe est décidée à reprendre son destin en main".

    Ou comment s'asseoir une nouvelle fois sur ce que veulent les peuples.

    Demandons donc un référendum sur ce sujet.

    Michel Janva

  • Nicolas Dupont-Aignan : « Un peuple a-t-il encore le droit d’exister par lui-même en démocratie ? »

  • Les enjeux du foot spectacle

    L’euro 2016 est sur le point de débuter (a certainement débuté lorsque vous lirez ces lignes) et le monde du football est abasourdi. Après la sortie d'Eric Cantona considérant la non-sélection de Benzéma et de quelques autres joueurs maghrébins comme le fruit d'un racisme socialement prégnant, comme une chose ne pouvant s'expliquer que par une certaine maghrébophobie, c'est Benzéma lui-même qui rebondissait sur la polémique orchestré par le narcissique de Manchester pour essayer d'enfoncer un peu plus le coin de l’ethnomasochisme dans la bonne conscience européenne. Pour le bon Karim, le sélectionneur officiel Didier Deschamp aurait « cédé à une partie raciste de la France ». Il lui fallait bien un tel toupet pour faire oublier, momentanément au moins, la sombre affaire de moeurs à laquelle il est lié (peu ou prou) avec cette pathétique histoire de "sextape" (Thémis n'a pas encore rendu jugement sur ce scandale dans lequel fut encore ridiculisé l'attaquant Matthieu Valbuena).

    Cantona et Benzema crient au racisme

    Cantona a choisi sa famille et il ne nous surprendrait pas qu'il ait commandité le coup avec le cracheur du Real de Madrid. Après tout, beaucoup de choses rapprochent les deux hommes. Le foot bien entendu, l'impolitesse évidemment, l'idiotie, c'est une certitude, le narcissisme assurément et la religion mahométane puisque l'épouse de Canto en est tout comme son fils (son propre fils) et nous ne nous prononcerons pas sur la spiritualité du bonhomme qui vient des abysses de la lie mondaine. Le faux manchot rigolo Djamel, grand intellectuel devant l'Eternel, a apporté, lui aussi, sa caution morale en estimant implicitement que sa communauté n'était pas représentée dans l'actuelle équipe d’Anti-France de football. Cependant, les propos de l'Algérien Karim (il l'est) n'ont pas eu un succès formidable dans l'opinion qui ne s'est pas émue de ses larmes de crocodile vraiment trop grosses pour paraître honnêtes. La sélection française s'est ainsi levée comme un seul homme pour balayer d'un revers de la main les accusations fabuleuses du lourdaud. Et force est de constater que cette récusation massive fut efficiente, grâce à la densité africaine qui est si importante dans ce regroupement de joueurs censés représentés notre pays sacré. Benzéma se retrouvait bien pâle face aux noirs anthracites composant la garde de l'équipe d'Hexagonie.

    Que peut bien en effet peser ses accusations de racisme (pour être raciste, il faut par ailleurs avoir des convictions et il ne nous semble pas que Didier Deschamps en soit pourvu) face à une armada de plus foncés que soi ? Las, personne au sein de l'élite dirigeante n'est raciste (raciste comme l'entendent les bonnes consciences), tous, au contraire, suivent une ligne directrice cosmopolite. D'ailleurs, la caractéristique principale des gens comme Deschamps, Blanc, Platini, c'est leur grande docilité envers le discours officiel, la doxa. Les idées, pour eux, ne servent qu'à être adoptées lorsqu'elles sont dominantes. Bref, Benzema a encore craché en l'air et il fut facile pour le patron de SOS-Racisme, Dominique Sopo, d'épingler le foutriquet : « c'est un peu facile d'essayer de se soustraire à ses propres responsabilités avec des accusations lancées à la légère. Il me semble que M. Benzema est un adulte et qu'il peut assumer ses erreurs. » Dans le même temps, on entendait de grands noirs musclés de la sélection "française" s'écrier : « C'est du n'importe quoi ! ». Oui, en effet, c'est une ineptie qui ne surprend d'ailleurs pas lorsqu'elle sort de la bouche d'un Benzema. Une plaisanterie ! Et pourtant...

    Benzema, l’instrument de ceux qui ont la haine de la nation chevillée au coeur

    Nous aurions pu penser qu'aucun commentateur sérieux n'allait utiliser la sortie de Benzema pour une nouvelle fois faire le procès de la France raciste pour parler comme Michel Wiervorka. L'idée de rebondir là-dessus ne nous avait même pas effleuré l'esprit. Eh bien, nous avions fait preuve d'une belle naïveté. Toujours en première ligne, à l'avant-garde (et c'est ce qui est inquiétant), le sacro-saint journal de référence Le Monde profita de l'occasion pour amorcer un nouveau débat sociologique et politique avec pour toile de fond la volonté de sortir le monde des "carcans" nationaux et même de le libérer de toutes les formes possibles de représentation nationale, de tout symbole s'y afférant. Une nouvelle charge antifrançaise qui eut pour point d'orgue l'interview d'un maître de conférence en sciences politiques, Emmanuel Blanchard, enseignant à l'université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines et déjà auteur d'un article universitaire fumeux sur le racisme anti-algérien dans le milieu du foot.

    Ses propos diffusés le 1er juin dépassent l'entendement. Pour lui et Le Monde, les propos de Benzéma sont pertinents voire puissants. L'incongruité provient d'ailleurs, en l'occurrence de l'attitude raciste des dirigeants footballistiques. Lisons l'intello : « Il y a une forme d'incongruité à voir que, jusqu'au rappel d'Adil Rami suite à la blessure de Raphaël Varane, l'équipe de France choisie pour l'Euro n'accueillait aucun joueur dont l'histoire familiale s'ancre en Afrique du Nord. Et une seconde incongruité à constater que ce choix de se priver du meilleur avant-centre français a visiblement été largement téléguidé par des déclarations politiques, à la fois du Premier ministre et du ministre des Sports ». Si vous trouvez que ces propos sont tirés par les cheveux, vous ne serez pas déçu par les suivants. Que le demi-prof s'étonne que, pendant un court laps de temps, il n'y ait pas eu de joueur maghrébin dans l'effectif est déjà sidérant (alors que, régulièrement, il n'y a aucun joueur d'origine française dans l'équipe), mais qu'il soupçonne implicitement le gouvernement de notre Indigénat de racisme anti-algérien (alors qu’il piétine la mémoire de nos Poilus et fait tout pour accélérer l'invasion du pays!), c'est carrément bluffant !

    Vers la diabolisation du seul patriotisme autorisé : le patriotisme sportif ?

    Benzéma a défrayé la chronique pour son rôle d'intermédiaire trouble dans une affaire de chantage. Mais ce n'est pas tout. Son insolence et ses insultes avec ses crachats affreux balancés pendant une Marseillaise avaient déjà sévèrement entamé son capital sympathie. La France peut se passer de ce genre de personnages, et de bien d'autres. On dit qu'il vaut mieux être battu sur ses idées plutôt qu'élu sur celles des autres. Eh bien, il vaut mieux, aussi, perdre avec son peuple plutôt que gagner avec les gugusses d'un autre. Mais nous nous égarons car la vérité n'intéresse absolument pas ce drôle d'enseignant qui ne veut pas voir les choses comme nous et comme les présente la réalité. Pour lui, c'est acte, la société française est "racisée" (sic) depuis trois lustres au moins : « Depuis une quinzaine d'années, il y a une lecture en termes raciaux de la société française qui s'est imposée. Cela vient avant tout de la montée de l'extrême droite mais aussi de revendications d'appartenances multiples de personnes nées et grandies en France. L'équipe de France de football est soumise (où va-t-il chercher cela?!), depuis le début des années 2000, à ce regard "racisé", à la fois par des observateurs extérieurs, mais aussi, dans une certaine mesure, par les intéressés eux-mêmes. »

    Notre intello a-t-il observé de près l'évolution ethno-démographique de l'équipe de football depuis 2000 où il y avait encore Petit, Blanc, Lizarazu, Barthès, Deschamps, Dugarry et d'autres qui y jouaient ? A-t-il remarqué que toutes les digues ont sauté depuis 2002, que les Français de souche ont disparu ou presque en son sein alors qu'ils restent majoritaires en France ? Le bonhomme n'en parle pas, préférant évoquer un racisme irrationnel facile à démoniser. Mais c'est plus loin dans l'interview que l'on trouve la pierre angulaire du monde nouveau pour lequel il travaille, pour lequel il est payé. Là, le chercheur remet en cause tout le cadre national qui, en fait, gêne les aspirations et les intérêts des gens comme Benzéma. Il y a bel et bien conflit latent (et parfois explosif) entre le cadre national général (et une équipe nationale de foot en fait partie) et une vaste population immigrée, déracinée, frustrée, vindicative, partagée entre le désir de briller, de gagner de l'argent et celui de glorifier sa communauté ancestrale. Il faut bien dire que, présentée ainsi, la situation semble inextricable et exige une solution radicale, un couperet, la destruction d'une des deux entités enjeu. On pourrait penser qu'il serait plus honnête que ce soit le dernier arrivé qui quitte la partie, surtout qu'il retrouverait ainsi les siens et un avenir collectif qui semble tant lui manquer. Pas pour notre zozo de Versailles qui postule, comme ça, que c'est toute « la vieille croûte » nationale qu'il faut faire sauter ! Il faut tout dissoudre, tout ce qu'il reste pour que les allogènes se sentent bien. Evidemment, ces délicates intentions ne sont qu'un prétexte pour proposer une lecture mondialiste du « sens de l'histoire ». Elles sont un moyen, à l'instar de toutes les pleurnicheries antiracistes que l'on nous fait subir depuis 40 ans, pour rendre progressivement illégitimes les impératifs nationaux au fur et à mesure de l'intensification du psychodrame axé autour du malheur de l'Autre. En outre, à force de focaliser l'attention du gros média uniquement sur le mal-être des déplacés, des déracinés, le peuple originel n'est plus perçu que comme une sorte de gros bonhomme Michelin dont la seule caractéristique qui vaudrait serait sa capacité élastique et infinie à absorber l'Autre sans vomir. Les propos de Benzéma permettent aux postmodernes (postnationaux) de prolonger cet exercice dialectique.

    « Les sportifs de haut niveau possédant la double nationalité sont les seuls qui doivent choisir une nationalité, même si elle n 'est que sportive. Ils doivent trancher, alors que dans leur vie, ils sont fondés sur ces liens multiples. »

    Ceci à cause des changements de règles sur la sélection des binationaux édictés par la FIFA, qui ont permis à des joueurs de changer de nationalité sportive, pour ceux n'ayant aucune sélection en équipe A. Ensuite, le contexte politique et social de ces années - avec les émeutes, la montée de l'extrême droite, le climat de suspicion visant la jeunesse des banlieues - a déteint sur le football. Autour des jeunes joueurs assimilés à la « jeunesse des banlieues » ou/et binationaux se posent désormais des questions comme « Vont-ils chanter l'hymne national ? » ou « Ont-ils fait un choix commercial plutôt que patriotique en optant pour le maillot bleu ? Comme si le patriotisme était encore au cœur d'une carrière footballistique ! ». Tout est dit. Le patriotisme n'est au cœur de rien. Pourtant, ce fut longtemps le seul toléré, le patriotisme sportif, pour la simple et bonne raison qu'il s'appuyait très souvent et qu'il s'appuie de plus en plus sur des équipes multiraciales starisant des immigrés présentés comme plus forts que l'Indigène de base. Derrière la France Black-blanc-beur, ce n'était que sa dilution qui était applaudie et la disparition de la figure héroïque de l'homme blanc. Pour preuve, ce fut un Algérien, Zidane, qui revêtit la cape du héros pendant 10 ans. On voulait nous la refaire avec Benzéma, cet homme impoli et interlope à qui l'on pardonnait tout, comme l'on pardonnait tout aux insolents Ben Arfa et Nasri. Le moindre but redorait leur blason instantanément, comme si une victoire dans un jeu de ballon prévalait sur lest principes, la morale et sur le véritable patriotisme qui s'oppose à angle droit à ce sale mercenariat. Les pauvres petits supporters dépendants de leurs plus primitifs sentiments étaient pris en otage par le pouvoir qui leur imposait des tas de petits héros "patriotiques" de plus en plus difficiles à admirer, auxquels il était de plus en plus ardu à s'identifier. Par ce procédé, car c'en est un, le petit Français se sentait contraint d'accepter encore un peu plus l'africanisation de son pays et donc, aussi, de relativiser ce patriotisme-là qui le représente moins. Le pays légal a fabriqué une sorte de patriotisme légal qui détruit aussi sûrement l'amour de la France que le premier assèche la vie sociale du pays.

    Benzéma est un symbole du tribalisme postnational

    Paradoxalement, pour des raisons supranationales , on a réactivé (pour un moment) le patriotisme des paillettes et des flonflons afin de lutter contre le terrible islamisme, l’antisémitisme et peut-être contre la Russie non conforme. Bon, c'est un patriotisme très spécial qui fait de l'homosexualité et de l’avortement des actes de résistance contre les intégrismes, et qui, de fait, propose une "drôle" image de la France. Un patriotisme dévitalisé (incapable de sortir de la zone d'influence fabriquée par ses initiateurs sionistes) qui va servir des entreprises étrangères et les guerres des consortiums mais qui doit se reposer sur une pseudo-patrie de la tolérance et de la liberté. En cela, notre professeur Blanchard a raison dans le sens où l'on assiste peut-être, actuellement, à la mise en place d'une nouvelle tactique de l'engeance américano-sioniste pour préserver sa domination mondiale. Après tout, on peut toujours chanter la nation si elle n'est plus qu'une coquille vide ne servant qu'à leurrer les bonnes gens et le foot-spectacle est l'un de ses vernis.

    Mais tout cela (le néo-patriotisme) est à relativiser devant l'énorme importance prise par les championnats européens où les grosses métropoles deviennent de plus en plus les vedettes au détriment des équipes nationales. On assiste depuis 20 ans à un scénario à la Rollerball (d'après ce film américain des années 1970 dans lequel le monde est unifié et les nations ont disparu au profit de grandes villes dont la seule identité repose sur leur équipe de rollerball, jeu ultraviolent qui tient en haleine des peuples métissés en pleine déréliction), en le dépassant cependant car il gomme subrepticement non seulement les frontières nationales mais en fabriquant en plus de nouveaux supporters transnationaux (de Madrid, de Munich,d'Arsenal,de Paris, de Barcelone) qui se créent une identité de plus en plus artificielle. Le bling-bling pour les pauvres et l'identité à la carte grâce au règne du jeu.

    Le sport, outil privilégié du mondialisme

    Pareillement, les matches de tennis retransmis à la télévision (et qui font absolument toute l'économie de ce sport dans sa partie professionnelle) étaient auparavant toujours présentés en définitive comme des confrontations entre nations par le biais de joueurs qui représentaient fièrement leur patrie. Mais à la fin des années 1990, la nationalité des joueurs qui était indiquée au côté de leur nom sur l’écran lors de l'affichage du score a subitement disparu (et sur toutes les chaînes) sans que l'on sache d'où venait cette directive, cette décision. Quant à la Coupe Davis, elle n'intéresse véritablement que ceux qui ne l'ont jamais gagnée. .. Et puis, finalement, que valent ces victoires qui, après coup, peuvent être ternies par de vraies ou fausses histoires de dopage ou par des soupçons de tricherie (pensons aux propos étonnants qu'Emmanuel Petit émit récemment lors d'un documentaire sur le football diffusé sur Arte dans lequel il disait lui arriver de douter de la victoire "spontanée" de 1998 !), des soupçons fabriqués pour démoraliser tel ou tel peuple (pensons à la Russie qui est actuellement la cible des Américains, mais aussi à l'Allemagne de Beckenbauer qui jouait à la baballe sous captagon comme nous le savons maintenant ou aux Pays-Bas sous Cruyff qui carburaient aux amphétamines sans parler de l'Espagne et de ses nombreux Docteur Folamour...), et qui sappent en premier lieu ce patriotisme autorisé. Benzéma n'a pas de souci à se faire pour la suite de sa carrière de badboy face à ces équipes nationales en proie à tous les vents de la mondialisation et à sa marche en avant forcée.

    François-Xavier Rochette. Rivarol du 9 juin 2016

  • Les idées à l'endroit - Pierre Manent :"Vers un nouveau contrat social avec les musulmans ?"