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Suite aux amalgames douteux de la presse aux ordres, un communiqué de l'Action française
François Bel-Ker, Secrétaire général d’AF
Certains se sont crus autorisés à évoquer l’Action française après l’annonce de l’arrestation, mardi 17 octobre, d’une dizaine d’individus à la suite de celle, en juin dernier, de Logan Nisin, soupçonné de préparer des attentats contre des personnalités politiques. Jean-Luc Mélenchon est allé jusqu’à interpeller le ministre de l’Intérieur, le préfet de Police et le maire de Marseille, mercredi 18 octobre 2017, afin de demander la fermeture du local provençal de l’AF, 14, rue Navarin à Marseille.
L’Action française tient à apporter les précisions suivantes :
1 – Elle n’a jamais nié que, durant quelques mois, Logan Nisin, en errance idéologique, ait, après de nombreuses autres tentatives de militantisme politique, « trouvé refuge chez les royalistes de l’Action française (AF) » pour reprendre les mots de l’article d’Elise Vincent, paru le 18 octobre dans Le Monde. Le 4 juillet dernier, après l’interpellation et le placement en détention provisoire du jeune homme, l’Action française, par voie de communiqué, avait fait savoir qu’il avait quitté notre mouvement, le jugeant « trop politique » et « trop consensuel ». Nous réaffirmons ici que ses agissements solitaires étaient parfaitement inconnus des membres et des cadres de notre organisation et nous nous réservons le droit de poursuivre tous médias ou personnalités prétendant le contraire.
2 – L’Action française affirme avec force qu’elle ne connaît ni les identités ni les agissements des individus interpellés mardi 17 octobre. Elle rappelle simplement que toute son histoire prouve son refus de l’action terroriste. Elle n’a aucun mort sur la conscience.
3 – Ce sont les militants de l’Action française qui sont de manière récurrente l’objet de violences de la part de groupuscules extrémistes semblant jouir de la plus parfaite impunité. Depuis la montée en puissance des activités de notre mouvement royaliste, nos membres, à Paris, à Lyon et à Marseille, subissent un nombre grandissant d’attaques violentes : dépôt de grenade, bombe artisanale, attaques physiques des militants. Ainsi, une bombe a explosé cet été devant le local de l’AF, rue Navarin, sans que cet acte odieux ait suscité la moindre indignation de la part du personnel politique. M. Mélenchon qui demande aujourd’hui la fermeture de notre local, n’avait pas alors protesté contre cet acte à caractère terroriste. Bien que député de la circonscription où a eu lieu cet attentat, il ne s’est jamais inquiété de l’état d’avancement de l’enquête.
4 – Concernant les troubles à l’ordre public qu’impute M. Mélenchon à notre mouvement, nous rappelons que, par deux fois, la préfecture de police des Bouches-du-Rhône a pris un arrêté bloquant l’accès à la rue Navarin par un très large déploiement des forces de l’ordre à la suite des très nombreuses exactions qui ont toutes été commises, avec l’adoubement et la complicité des médias locaux, par des militants de l’ultra gauche proches pour certains de la France Insoumise.
5 – Si la seule vocation des groupuscules dits antifascistes et d’extrême-gauche est d’en découdre violemment, à Marseille comme au plan national, avec les forces de l’ordre, l’engagement des militants d’Action française est celui du combat pour la France par la diffusion des idées royalistes. Il est évident que c’est la simple présence de l’Action française qui est insupportable à certains. En pratiquant l’amalgame, ceux qui diffament notre mouvement avouent simplement leur profond mépris des libertés politiques fondamentales.
Les militants de l’Action française sont des citoyens à part entière : forts de leurs droits et conscients de leurs devoirs envers la nation, ils continueront, à Marseille comme partout ailleurs en France, à militer pour ouvrir les yeux de leurs compatriotes sur la réalité d’un régime qui les conduit à l’asservissement.
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ça balance pas mal à Paris… Alain Finkielkraut dans tous ses états
L’emballement médiatique autour du cas Wensteinet le succès rencontré par le hashtag de dénonciation Balance Ton Porc ne manque pas de susciter un certain sentiment de malaise tant l’hypocrisie et les faux-semblants sont intimement liés à cette affaire là. Eric Zemmour sur Europe 1 et l’élu régional FN de Bretagne Christian Lechevalier (sur les réseaux sociaux), ont crée l’émoi en critiquant cette méthode erratique et non fondée en droit de chasse en meute, comparant l’initiative de cette campagne de délation lancée par la journaliste Sandra Muller – elle s’est dite surprise par son succès- à ce qu’aurait pu être à une autre époque une campagne de même style sur le thème Dénonce ton juif. Il ne s’agit pas de nier le caractère odieux et insupportable du harcèlement sexuel, notamment dans le monde du travail, qui est une incontestable réalité, vérifiée par de nombreux témoignages de la gent féminine. Mais le porc en question n’est pas seulement le mâle blanc de plus de cinquante ans, une nouvelle fois pointé du doigt comme le notait non sans quelques arguments Alain Finkielkraut dans un entretien que nous évoquerons plus loin. Quant à la grande famille du cinéma, l’ex actrice X Clara Morgane lançait un petit pavé dans la mare ces derniers jours en disant tout haut ce que le microcosme pense (et sait) tout bas. Elle balançait elle aussi sur les comportements d’actrices dont elle a été témoin, prêtes à tout pour obtenir un rôle…
Loin des paillettes, de la coke et des pipoles, et pour clore ce sujet, les femmes françaises sont au quotidien, dans l’espace public, assurément beaucoup plus harcelées, agressées par des hommes issus de l’immigration afro-maghrébine -pas tous bien évidemment!- que par le gaulois de base. Une réalité qui impose de facto aux femmes dans certains quartiers un véritable couvre-feu, limite leurs déplacements, leur liberté de circulation. Et ce n’est pas le cas uniquement dans le quartier de la Chapelle-Pajol envahi de clandestins…n’est pas Marlène Schiappa?
Une question migratoire qui constitue l’arrière plan du procès qui se déroule actuellement du frère de Mohamed Merah, Abdelkader Merah, au cours duquel un des membres de la fratrie, Abdelghani Merah, a lui aussi balancé sur une certaine réalité dans les quartiers. Lors de son audition , il a ainsi affirmé: « J’ai grandi dans une famille qui cultivait la haine des juifs, la haine de la France (…) on a été élevé à travers le traumatisme post-colonial et la haine de tout ce qui n’est pas musulman. »
Une haine, un mépris, un esprit de revanche qui selon Cyril Raul, dans un article repris sur le site Polemia, seraient le socle des attaques dont le peuple Français est l’objet, « attaqué de toutes parts dans son identité, sa culture, sa langue» , à qui l’on « retire sa fierté » et que l’on « contraint à la repentance.» Esprit de revanche né de la colonisation qui s’exprime, note-t-il, dans les témoignages éclairants de djihadistes « français» partis combattre en Syrie, recueillis par David Thomson dans son livre Les Revenants.
« Des propos dont la teneur nous est familière, car déjà formulés dans bien d’autres bouches que celles de djihadistes indique M. Raul. Ce mépris des Français en raison de la colonisation, on le retrouve aussi dans les cours d’école, on le lit également dans les commentaires sur les réseaux sociaux, on l’entend même sur les plateaux de télévision. Car du djihadiste à la racaille du collège en passant par la beurgeoisie médiatisée, on observe toujours les deux mêmes ressorts : le mépris plus ou moins exprimé des nôtres (le Blanc, le Français, nos ancêtres responsables de tous les maux) et le sentiment de revanche. Entre la haine affichée à notre égard par la racaille, le djihadiste et le militant anticolonial de la 25e heure, il y a une différence de degrés, mais pas de nature. »
D’immigration encore et toujours, mais vu principalement sous l’angle du développement des revendications communautaires islamistes et de l’antisionisme, il était très largement question dans l’entretien accordé le 15 octobre par Alain Finkielkraut sur la chaîne israélienne francophone I24, dans le cadre de l’émission d’Elie Chouraqui, Elie sans interdit.
L’académicien s’y livre à des attaques fondées contre des personnalités, des structures militantes et/ou complaisantes vis-à-vis de l’immigration-invasion, du communautarisme islamique, du multiculturalisme que sont à des degrés et des nuances divers Laurent Joffrin, Tariq Ramadan, Edwy Plenel, le CCIF, Marlène Schiappa… Ce qui ne manque pas de surprendre (?), c’est cependant que cette dénonciation par M. Finkielkraut de l’aveuglement, des lâchetés de la classe politicienne, et notamment de la gauche -il évoque l’acte déclencheur que fut l’affaire des lycéennes voilées à Creil (Oise) en 1989- l’entraîne symétriquement à légitimer encore la ghettoïsation du Front National. Pour ce faire il utilise des arguments pour le moins spécieux.
Alain Finkielkraut confie ainsi à M. Chouraqui qu’ «on a raison sans doute (sic) de créer un cordon sanitaire autour du Front National -pourquoi a-t-on raison de le faire en 2017? Sur quels fondements? il ne le dit pas, NDLR- mais on le fait aussi pour les problèmes qu’il traite et quelque fois pour les valeurs qu’il invoque. Il suffit que le Front National parle de laïcité et de l’interdiction du voile pour que la laïcité elle même, ce grand principe républicain apporté par la gauche, devienne elle-même suspecte de fascisme, se droitise et même s’extrême-droitise (…). Et en effet je crois qu’il faut lutter contre ce chantage pendant qu’il en est encore temps. »
Il explique ainsi que c’est l’existence même de l’opposition nationale qui diabolise des intellectuels qui, comme lui, partagent les inquiétudes des Français sur le développement du communautarisme islamique. Bref, si la défense par un certain nombre de progressistes de la laïcité, du droit, des femmes apparaît comme condamnable aux yeux d’une large partie de de la caste politico-médiatique… c’est la faute du FN! «Si cela nous (les intellectuels éclairés, NDLR) revient au visage » explique M. Finkielkraut, « c’est aussi à cause de la présence du Front National dans l’espace public. Je crois que le Front National contribue à cette persistance dans l’aveuglement d’une partie de la gauche. Le Front National est né sous les auspices de Pétain, c’étaient des collaborationnistes, des pétainistes nostalgiques qui l’ont fondé. Ce parti alimente cet antifascisme anachronique dont nous sommes victimes aujourd’hui (….), à peine disons-nous quelque chose qui pourrait faire le jeu du FN, apporter de l’eau au moulin du FN (…) alors on est réduit au silence (…). »
Or, poursuit-il « abandonner le déni de réalité ne peut que renforcer le FN parce que ceux qui voit ce qu’on voit se tournent vers le seul parti qui reconnait (…) leur insécurité culturelle (…). Je pense que le FN aggrave les choses en France. C’est en s’appuyant sur la crainte du FN q’un certain nombre intellectuels stigmatisent ceux qui osent dire regardez la réalité en face. »
Ces propos appellent au moins deux remarques. La première, et il serait étonnant que l’auteur de L’identité malheureuse l’ignore au nom d’un manichéisme malsain et malhonnête (?), c’est que le FN n’a jamais eu vocation a être un mouvement nostalgique du pétainisme mais au contraire de rassemblement et de réconciliation nationale. Il fut fondé, comme le préconisait aussi le président Georges Pompidou dans un célèbre allocution, pour «en finir avec l’esprit de guerre civile» : «Allons-nous éternellement entretenir saignantes les plaies de nos désaccords nationaux ? Le moment n’est-il pas venu de jeter le voile ; d’oublier ces temps où les Français ne s’aimaient pas et même s’entretuaient ? Et je ne dis pas ça, même s’il y a des esprits forts, par calcul politique, je le dis par respect de la France».
C’est pourquoi si des anciens de Vichy se sont effectivement retrouvés au FN, il s’enorgueillit d’avoir eu dans ses rangs d’authentiques résistants patriotes. Des héros comme le général Jean Valette d’Osia, Grand croix de la légion d’honneur, fondateur du maquis des Glières, des compagnons de la libération comme Michel Carage, les ex ambassadeurs Michel de Camaret et Augustin Jordan; des médaillés de la résistance comme Me Jean-Baptiste Biagi, Pierre Chesnay, Nicole de Boisguilbert, l’ambassadeur Albert Chambon, Edouard Frédéric-Dupont, Robert Hemmerdinger, Albert Sauvanet, le Docteur Pierre Weber, Henri Yrissou ; des titulaires de la Croix du combattant volontaire de la résistance comme l’extraordinaire militante pro-vie Rolande Birgy alias Béret bleu, qui a reçu la médaille des « Justes entre les nations» (Yad Vashem), Edouard Fontana, Serge Jeanneret qui fut membre fondateur du FN, Jacques Lafay, Francis Massart; Georges Bidault, membre fondateur du Conseil national de la résistance (CNR) …
Nous n’avons aucune leçon de résistantialisme à recevoir des précepteurs de bon goût, dont les jugements, sur une période bien plus complexe que ne le dit la doxa officielle -voir notamment à ce sujet les livres de Philippe Vilgier, Dominique Venner et d’Eric Zemmour-, sont pétris d’inculture, de mensonges et d’arrières-pensées.
Enfin, sans l’émergence sur le plan électoral du FN que M. Finkielkraut juge si dommageable note Bruno Gollnisch, qui peut croire que cette question vitale de la submersion migratoire, imposée dans le débat public, politique, intellectuel sous l’aiguillon de l’opposition nationale, aurait été reprise par une caste médiatique et des partis acquis largement aux valeurs libérales-libertaires, au sans- frontierisme, au melting pot planétaire?
Comme le dit le bon sens populaire, il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. Mais rappelons qu’à une époque où Alain Finkielkraut communiait dans le rejet souvent haineux de l’enracinement, de l’identité française aux côtés du gratin de l’intelligentsia dite antiraciste, les militants nationaux luttaient déjà dans l’adversité la plus totale pour que la flamme de la résistance nationale ne s’éteigne pas. Nous avons ramassé le drapeau français dans le caniveau dans lequel il avait été jeté par des élites faillies. Il s’agit aussi de ne pas l’oublier. Que vive la France française!
https://gollnisch.com/2017/10/18/ca-balance-mal-a-paris-alain-finkielkraut-etats/
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▶[EP3]Batailles sous les mers - Contre attaque americaine. DOCUMENTAIRE HISTOIRE INÉDIT 2017
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Café Histoire de Toulon, mercredi 26 octobre avec Alain Vignal & Julien Langella
Le 26 octobre à 20 h 00, le Café Histoire de Toulon modifie sa formule habituelle pour un débat sur Identité et racines chrétiennes. En peu de temps plusieurs ouvrages ont été publiés sur le thème de l'identité et c'est au tour de Julien Langella de sortir Catholiques et identitaires. Il présentera son nouvel ouvrage, préfacé par l'abbé Guillaume de Tanouärn, et reviendra sur sa mise en cause par Erwan Le Morhedec, auteur de Identitaire, le mauvais génie du christianisme. Il débattra avec le recteur des pénitents noirs de Toulon, le professeur Alain Vignal qui a publié une série de quatre articles intitulée Peut-on être catholique et identitaire ? On parle souvent d'identité au risque de tout embrouiller en l'idéologisant, c'est pourquoi l'on tentera de mieux se retrouver dans la jungle des mots identité, culture, mémoire et racines au sens où la philosophe Simone Weil l'a traité.
Le Grall, Pub associatif des missionnaires de la Miséricorde (adhésion 1 €)
377 avenue de la République , 83000 Toulon
La soirée pourra se poursuivre autour d’une pizza (Participation aux frais)
Contact : cafehistoiredetoulon@gmail.com -
Les territoires perdus des femmes en France
André Versaille publie en ce moment un feuilleton sur le site du Monde, intitulé: « Les musulmans ne sont pas des bébés phoques »
Cela fait des années que l’on voit l’islamisme irriguer des banlieues et y imposer progressivement sa loi, notamment sur les femmes. Nombre d’entre elles sont surveillées et leur liberté s’y restreint chaque jour davantage. Elles ont non seulement perdu le droit de s’habiller comme elles l’entendent sous peine d’être insultées, voire molestées, mais, ainsi qu’un reportage diffusé le 16 décembre 2016 sur France 2 l’a montré, dans plusieurs quartiers de la périphérie de Paris et de Lyon, par exemple, elles deviennent de plus en plus indésirables dans l’espace public. Là, pour une femme, se promener en jupe ou prendre un verre en terrasse s’apparente, aux yeux de certains musulmans, à une attitude de défi. Dans le reportage, une femme, Aziza Sayah, déclare : « Pour moi, l’islam, c’est comme le Code pénal, maintenant “Ça, c’est interdit ! Ça, c’est interdit ! Tout est interdit !” On est en France, quand même ! » Le reportage montre des femmes résignées comme cette assistante maternelle qui fait tout pour ne pas être remarquée : « Je mets des vêtements sombres, des pantalons, pas de jupe, pas de maquillage. On s’efface. – Pourquoi ? – Parce qu’on a peur, tout simplement ! »
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Agressé par les antifas, Ludovic Pajot témoigne
Les trois agresseurs « antifas » du député FN Ludovic Pajot, 23 ans, viennent d’être jugés en comparution immédiate. Sursis, vice de procédure (provisoire) et remise en liberté « faute de preuves », toute la palette des indulgences dont bénéficient ces champions de l’impunité judiciaire et de la bienveillance politico-médiatique, est ici représentée.
— Pouvez-vous nous rappeler les circonstances de votre agression le samedi 7 octobre dernier à Béthune ?
— Je buvais un verre avec une amie dans un bar du centre-ville lorsque des jeunes m’ont reconnu. L’un d’eux portait le tee-shirt du groupuscule antifa : « Action Antifascisme ». Les serveurs l’ont remarqué aussi et ont témoigné l’avoir vu. Ça a commencé par des insultes dans le bar. J’ai été insulté de façon répétée et j’ai reçu un coup de pied. Je suis alors sorti. Au moment de regagner ma voiture, les agresseurs, qui s’étaient cachés, se sont mis à courir derrière moi. Ils étaient trois. Ils m’ont donné des coups dans les jambes pour me faire tomber. Je suis tombé face contre terre, j’ai eu des douleurs musculaires au niveau de la mâchoire pendant plusieurs jours. Je me suis relevé et ils m’ont à nouveau frappé. J’ai réussi à leur échapper et à me réfugier dans un autre établissement, un bar à vin. Des clients se sont alors interposés. Ils ont témoigné au tribunal de l’extrême violence de ces militants politiques. J’ai de nouveau été insulté : « sale facho », « raciste ». La police est arrivée. L’un de mes poursuivants qui portait une casquette rouge reconnaissable, a été interpellé, les autres ont été interpellés le lendemain.
— Depuis, ils ont été jugés en comparution immédiate par le tribunal correctionnel de Béthune. Quelle peine ont-ils pris ?
— L’un, âgé de 29 ans, a prétendu m’avoir frappé en raison de mon sourire narquois. Je précise que j’étais loin de sourire, précisément parce que j’avais repéré dans ce bar qu’il y avait une bande d’antifas hostiles à mon égard. Il a été condamné pour « violences en état d’ivresse » à six mois de prison avec sursis et 850 euros de dommages et intérêts. Le second a bien été obligé de reconnaître qu’il m’avait agressé pour des raisons politiques étant donné que beaucoup de témoins avaient entendu ses insultes politiques. Contrairement à ce qu’indiquait La Voix du Nord, la motivation politique de l’agression a bien été admise. Il a avoué au tribunal qu’il haïssait le Front national dont les idées lui « répugnaient ». Il a bénéficié d’un vice de procédure. Toutes ses auditions et sa garde à vue ont néanmoins été validées. Il sera donc jugé le 24 octobre pour « violences sur une personne chargée d’une mission de service public ». Le troisième agresseur a prétendu qu’il n’avait fait que s’interposer. Il a été relâché faute de preuves.
— Quel est votre sentiment sur ce jugement ?
— Je pense que ces actes relevaient de la prison ferme. L’agression a été très violente. Heureusement que j’ai eu ce bar pour me réfugier. Si l’agression avait eu lieu près de ma voiture comme c’était leur intention, je me serais retrouvé isolé sur un parking sans lumière, sans témoin, ils auraient alors pu me tabasser à terre, ce qu’ils voulaient. Ils voulaient que je tombe à terre pour me passer à tabac.
— Comment les médias et vos collègues politiques ont-ils réagi ?
— J’ai été très choqué par la couverture médiatique de mon agression. D’abord : « Il aurait été agressé. » Puis : « Il a été agressé mais ce n’est pas politique. » Et enfin : « C’est politique mais ce ne sont pas des antifas. » C’est bien évidemment parce que je suis un député du Front national. Ils bénéficient d’une grande indulgence et d’une protection médiatique. J’ai reçu beaucoup de messages de soutien au sein du Front national mais très peu des autres élus. A l’exception de François de Rugy, leur silence a été assourdissant.
— Les violences antifas occupent l’actualité avec la récente chasse aux DRH, le procès de la voiture de police incendiée et votre agression. Que préconisez-vous comme réponse politique ?
— Le gouvernement doit dissoudre ces milices d’extrême gauche ultra-violentes. Nous sommes les seuls en France à réclamer leur dissolution. Comme on peut le constater, ces violences sont en augmentation. C’est la première fois en cinq ans d’engagement politique que j’en suis victime. Je suis scandalisé de cette impunité judiciaire et de cette complaisance politique.
Propos recueillis par Caroline Parmentier
Article paru dans Présent daté du 18 octobre 2017
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LA CULPABILITÉ MORALE DE RICHARD FERRAND...
Marc Rousset
Tout a été fait par le pouvoir socialiste et les médias pour accabler et condamner juridiquement François Fillon : accélération des procédures à la vitesse de la lumière, attaques médiatiques, lois nouvelles votées in extremis pour qu’il n’y ait pas prescription de certains faits…Tout aura été fait au contraire par les médias et le pouvoir « En marche » afin d’ innocenter et ne pas condamner juridiquement Richard Ferrand.
Le nouveau procureur de Brest Jean-Philippe Récappé, comme par hasard tout récemment nommé, a annoncé le vendredi 13 octobre le classement sans suite de l’affaire Ferrand. Sur un des volets de l’affaire, un éventuel délit de prise illégale d’intérêts, le procureur a invoqué la prescription de l’action publique depuis le 19 juin 2015 au vu des règles de prescription alors en vigueur (trois ans pour les délits). C’est donc la seule prescription qui sauve Ferrand de la condamnation probable.
Suite aux révélations du Canard Enchaîné du 24 mai 2017, Richard Ferrand, allié de la première heure de Macron, était soupçonné d’avoir favorisé sa compagne, l’avocate Sandrine Doucen, à l’époque où il était directeur général (1998-2012) des Mutuelles de Bretagne et élu local PS.
En 2011, cet organisme à but non lucratif, qui cherchait à louer des locaux pour installer un centre de soins à Brest, avait choisi la proposition d’une société civile immobilière(SCI) appartenant à Mme Doucen, parmi trois offres présentées.Selon l’hebdomadaire satirique, la promesse de location avait permis à Mme Doucen d’obtenir un prêt bancaire équivalent à la totalité du prix des locaux, ce qui signifiait que Mme Doucen ne prenait aucun risque financier et n’engageait aucun capital propre, bref l’affaire rêvée du siècle en or massif ! Et cerise sur le gâteau, c’est la Mutuelle seule qui pour 184 000 euros s’engageait à rénover les locaux à ses frais. Selon le Canard, la valeur des parts de la SCI a été multipliée par 3000 en six ans !
Le quotidien Le Monde avait en outre révélé que l’éphémère ministre de la Cohésion des territoires avait fait bénéficier ses proches de plusieurs contrats, notamment son ex-femme et sa compagne alors qu’il dirigeait les Mutuelles. De plus, Richard Ferrand avait conservé un poste de chargé de mission auprès de la nouvelle directrice des Mutuelles de Bretagne, rémunéré 1250 euros par mois, après son élection à l’assemblée en 2012 et ce pendant toute la législature.
Après avoir estimé dans un premier temps que les faits ne justifiaient pas l’ouverture d’une enquête, le parquet s’est ravisé le 1er juin 2017, au lendemain de l’annonce d’une plainte de l’association anticorruption Anticor. Celle-ci a appelé vendredi 13 octobre « à corriger les failles de la législation pour sanctionner ce type de pratiques qui ont permis à la compagne de M. Ferrand d’acquérir un patrimoine d’un demi-million d’euros sans bourse délier ».
Mais l’affaire n’est pas finie juridiquement pour autant car le FRICC (Front républicain d’intervention contre la corruption) ainsi que des mutualistes citoyens vont déposer plainte pour délit d’entrave aux fonctions de commissaire aux comptes qui aurait dû préalablement valider le montage immobilier du siècle pour la compagne de Richard Ferrand. Selon le Président Jean-Luc Touly, ce délit est passible d’une peine de maximale de 5 ans de prison et de 75 000 euros d’amende.
Le FRICC porte également plainte contre le député Ferrand pour son activité de lobbying à la commission des affaires sociales, ayant démissionné à quatre reprises pendant plusieurs jours de la commission de défense nationale, au moment où des textes sur les mutuelles étaient en débat.
Richard Ferrand est donc coupable moralement, sauvé à ce jour juridiquement par la seule prescription, mais l’affaire n’est pas encore à ce jour complètement terminée.
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▶[EP2]Batailles sous les mers - L'attaque secrète d'Hitler. DOCUMENTAIRE HISTOIRE INÉDIT 2017
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La persécution des chrétiens dans le monde d’aujourd’hui
Du canadien Jacques Tremblay :
''Les persécutions religieuses sont des mauvais traitements infligés à des personnes, ou à des groupes, en raison de leurs croyances. Saviez-vous qu’il existe, encore aujourd’hui, des chrétiens qui sont persécutés à cause de leur foi ?
Chaque année, l’association d’origine protestante Portes Ouvertespublie un rapport détaillé concernant la persécution des chrétiens dans le monde. Chiffres à l’appui, on estime à 215 millions le nombre de chrétiens gravement persécutés dans 50 pays. Ces données montrent que le christianisme est la religion dont les membres souffrent le plus de persécutions à travers le monde.
Ces faits correspondent aux données publiées par l’association catholique Aide à l’Église en détresse qui démontre, dans le rapport intitulé « Persécutés et oubliés ? », comment la persécution des chrétiens est un phénomène qui est en train de s’aggraver: des églises sont incendiées, des chrétiens sont pressés de se convertir, des violences collectives sont exercées contre les foyers chrétiens, des enlèvements et viols de jeunes filles chrétiennes sont commis, etc.
Ces persécutions ne cessent de croître partout dans le monde, en particulier au Moyen-Orient, en Afrique et en Asie du Sud-Est. D’autres rapports abondent dans le même sens: ceux du département d’État américain qui, chaque année, recense les atteintes à la liberté de religion, ceux d’Amnesty International, et ceux du Conseil œcuménique des Églises (à majorité protestantes); tous concluent à la dégradation de la situation des chrétiens (catholiques, protestants, orthodoxes) dans le monde.
Des données à considérer
En 2016, au moins 1 173 chrétiens ont été tués dans le monde en raison de leur foi. C’est peut-être six fois moins qu’en 2015 (où il y a eu 7 100 chrétiens assassinés), mais c’est encore beaucoup trop !
Le pays où les persécutions contre les chrétiens sont les plus fortes est la Corée du Nord. Là-bas, le christianisme est vécu de manière souterraine. Le simple fait de posséder une Bible y est considéré comme un crime contre l’État. S’ils sont découverts, les chrétiens et leur famille risquent les travaux forcés à vie, ou la mort. On estime à 300 000 le nombre de chrétiens obligés de se cacher dans ce pays.
En 2016, le pays où a été tué le plus grand nombre de chrétiens est le Nigéria, avec 695 assassinats, et le pays où a été ciblée le plus grand nombre d’églises est le Pakistan, avec 600 attaques perpétrées. Les pays d’Afrique où les persécutions contre les chrétiens sont les plus fortes sont la Somalie et le Soudan. Il faut également mentionner l’Érythrée; là-bas, pentecôtistes et chrétiens orthodoxes sont dans le viseur des autorités.
Il convient de mentionner quelques autres pays où les chrétiens sont gravement persécutés: le Mali, l’Afghanistan, la Syrie, l’Irak, l’Iran, le Yémen, la Libye et l’Arabie Saoudite. On observe également une hausse de la violence en Inde (attaques, tabassages, femmes violées). Notons également qu’en Chine, où les chrétiens ont déjà subi une persécution sévère, seules les activités religieuses sous le contrôle de l’État sont autorisées; ainsi, les catholiques qui désirent rester fidèles au Vatican doivent vivre dans la clandestinité.
Quelques faits publiés dans les médias
Le problème de la persécution des chrétiens n’intéresse pas encore suffisamment les médias. Cependant, ces derniers ont tout de même relaté quelques faits qui méritent notre attention. En 2010, une chrétienne pakistanaise – Asia Bibi – a été condamnée à mort en raison d’une fausse accusation de blasphème envers l’Islam. Elle est actuellement en prison, et son sort demeure incertain.
En 2014, des djihadistes ont crucifié, en Syrie, des chrétiens qui refusaient de prononcer la profession de foi musulmane. Témoin de ces atrocités, Sœur Raghida a donné une entrevue sur les ondes de Radio Vatican dans laquelle elle explique comment les chrétiens de Syrie subissent le martyre d’une façon extrêmement inhumaine.
En 2015, des djihadistes de l’organisation ‘’État islamique’’ égorgent 21 chrétiens coptes égyptiens en Libye.
En 2016, le père Jacques Hamel, un prêtre catholique français, est assassiné par deux terroristes islamistes alors qu’il célébrait la messe. Il est le seul prêtre catholique assassiné en Europe en 2016, sur un total de 28 assassinés cette année-là dans le monde.
Bref, le phénomène de la persécution des chrétiens doit être davantage connu si nous voulons défendre, d’une manière crédible, les droits humains.''