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  • Grèce : quand le « caniche » de Merkel devient berger… allemand !

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    Décidément le Premier ministre grec sans cravate, le fringant Alexis Tsipras n’a pas fini de nous surprendre. Celui que ses détracteurs avaient appelé un peu vite le « caniche de Merkel » quand elle déclara “Es muss weh tun” (“cela doit faire mal”), en imposant au gouvernement grec des réformes sociales d’une incroyable sévérité, sans le moindre égard pour un peuple mis en coupe réglée par l’UE, ce caniche-là cachait bien son jeu.
    Métamorphosé en… « berger allemand » à la faveur d’une situation certes encore fragile mais qui a permis à la Grèce de sortir de la tutelle de ses créanciers, Alexis Tsipras s’est engagé à suivre les injonctions de son Parlement qui vient de lui demander officiellement de réclamer à l’Allemagne 270 milliards d’euros en dédommagement des crimes de guerre commis par le régime nazi durant le seconde guerre mondiale.

    Alexis Tsipras s’est engagé à « prendre toutes les mesures diplomatiques et juridiques nécessaires pour réclamer et satisfaire pleinement toutes les demandes de l’État grec pour les deux guerres mondiales » relate l’hebdomadaire allemand, der Spiegel. Une commission d’experts en avait fait l’estimation chiffrée il y a trois ans, le montant final incluant le remboursement pour quelque 10 milliards d’euros du prêt obligatoire imposé à la Grèce par l’occupant nazi.. Le premier ministre grec que cite Courrier International, a rappelé qu’étant donné “la charge historique, éthique et émotionnelle du sujet”, il avait préféré attendre la fin des programmes d’aide financière internationale pour l’aborder. “Nous avons désormais la chance de clore ce chapitre”, a-t-il poursuivi, soulignant qu’il jugeait “important de rencontrer l’Allemagne sur un pied d’égalité et dans une relation amicale”. 
    Bien joué, Monsieur le Premier ministre -il faut aussi savoir le reconnaître et louer son pragmatisme, même si par ailleurs notre Ulysse de Kolonaki (quartier chic d’Athènes) a bradé la Macédoine aux musulmans de Skopje – tout vient à point camarade, à qui sait attendre…

    A propos d’Ulysse, je vis une partie de l’année – on va finir par le savoir – sur une île grecque voisine et grande sœur d’Ithaque, Kefalonia, où les Allemands ont massacré en septembre 1943, plus de 5.000 soldats italiens de la Division Acqui qui, après la chute de Mussolini, voulurent rendre les armes et sympathiser avec les partisans grecs.
    Ce n’est qu’un exemple parmi d’autres de ce que furent les exactions des nazis sur le territoire grec, y compris envers leurs alliés italiens. Sur le continent, dans le village de Kommeno, au nord-ouest du pays, les troupes nazies y avaient massacré 317 civils le 16 août 1943, avant de nouvelles exactions en décembre 1943 puis en juin 1944 dans deux autres villages grecs, Kalavryta et Distomo. Il y a aussi tous ces Juifs grecs de Salonique, près de 45.000, qui furent expédiés en wagons plombés dans les différents camps de concentration où beaucoup d’entre eux périrent. Quant à leur déportation, le rôle de l’ancien secrétaire général des Nations Unies, Kurt Waldheim, reste aujourd’hui encore controversé. Selon Simon Wiesenthal, Kurt Waldheim alors officier de la Wehrmacht était stationné à 8 km de Salonique en mars 1943 lors de la mise en route des premiers convois. L’Autrichien, élu président de son pays, nia avec obstination y avoir été associé de près ou de loin, comme l’affirmèrent ses détracteurs.

    Mais trêve de polémique, un mémorial rappelle aujourd’hui leur souvenir et l’on pourra y découvrir, outre les photos et les témoignages de l’époque cet émouvant texte de Stavros Kamaroudis sur le petit Salomon venu faire ses adieux, en ce mois de mars 1943, à sa jeune camarade grecque : “Nausicaa, t’as pas des serpentins ? Tu ne peux pas me les donner, tes serpentins, pour que je les fasse voler par la fenêtre du train ?… Du train… T’as déjà pris le train, toi ?”

    José Meidinger

    https://www.bvoltaire.fr/grece-quand-le-caniche-de-merkel-devient-berger-allemand/

  • L’exemple ukrainien

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    Par Patrick Parment

    La victoire d’un acteur de série télévisée en Ukraine, Volodymyr Zelensky, aurait de quoi surprendre si le niveau de corruption et l’incapacité de Petro Porochenko à ramener la paix dans le pays n’avaient largement exaspéré une population au bord de la crise de nerf. Aussi, est-ce sans surprise que le programme de Zelensky se soit borné à une lutte contre la corruption et au retour de la paix. Ce qui veut dire également qu’il sera contraint, mais non forcé, de prendre langue avec son puissant voisin russe qui détient les clés du Donbass. Au même titre que de renégocier avec l’Union européenne.  Mais sur quelles bases ? C’est sur ce terrain – par-delà la corruption – que Porochenko s’est un peu emmêlé les crayons, suscitant la défiance des uns et des autres. L’autre leçon que l’on peut tirer de cette élection surprenante, c’est que les peuples savent trancher quand il le faut.

    Voici qui nous renvoie à l’élection européenne du mois de mai où se manifeste également une forte suspicion à l’égard d’une institution de plus en plus critiquée dans ses modes de fonctionnement. Certes, a priori, le clan des libéraux est suffisamment amarré dans cette Europe pour en attendre un tsunami populiste. Mais le futur Parlement se verra dans l’obligation de tenir compte des fortes tendances qui vont inexorablement se faire jour. Le Brexit fait déjà office de coup de semonce. Sauf qu’il s’agit d’un phénomène typiquement Bristih, c’est-à-dire insulaire. Car, dans les pays continentaux, nul ne souhaite la mort de l’Europe. Mais beaucoup souhaite un mode de fonctionnement plus démocratique, plus « nationaliste », à savoir une Europe des patries et non plus celle de fonctionnaires anonymes et irresponsables. Sinon, à terme, l’Europe pourrait subir un séisme ukrainien.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Mort aux cons ! Et vive le populisme ! par Olivier Maulin

    Maulin

    ©Patrick Lusinchi (Signature d'Olivier Maulin au colloque de l'Iliade.)

    ÉLÉMENTS : L’avenir de l’homme, c’est le populisme ?

    OLIVIER MAULIN. Dans la séquence que nous traversons, qui se caractérise par une course à l’abîme menée par nos « élites », je pense en effet que le « populisme » est la seule manière de faire se cabrer les chevaux pour s’arrêter avant le précipice. Mais ce populisme, qui n’est à mon sens que le nom que l’on donne à la manière dont les peuples réagissent face à la catastrophe annoncée de leur disparition politique, ne peut être que transitoire. Il est fondamentalement une révolte, voire même un style de révolte, et n’est donc à mon sens que le moyen qui nous fera passer d’une séquence à l’autre, de l’ouverture à la protection si l’on veut résumer un peu grossièrement. Cette protection réclamée presque unanimement par les peuples européens prendra probablement différentes formes en fonction de l’histoire et du génie propre de chacun de ces peuples. Le populisme est donc l’avenir immédiat de l’homme, le seul capable d’éviter la mort, mais ce n’est pas un projet de civilisation.

    ÉLÉMENTS : Nos adversaires, quel que soit le nom qu’on leur donne, libéraux, progressistes, productivistes, sont-ils déjà morts ?

    OLIVIER MAULIN. Je crois qu’ils ont perdu la bataille des idées, qu’ils le savent pour les plus malins, et que cela les rend d’autant plus dangereux, un peu comme les fauves blessés et acculés. Du reste, on sait qu’il y a un décalage entre la victoire des idées et leur application dans le champ politique. Pour le moment on est dans une situation où les tenants du monde d’hier contrôlent encore tous le postes clés alors même que leurs idées perdent du terrain. Leur capacité de nuisance demeure ainsi énorme même, et surtout parce que la réalité leur donne tort à peu près tous les jours. Je crois donc qu’il ne faut être ni naïf ni trop optimiste, d’autant que certains sont aujourd’hui prêts à tout truquer et à tout falsifier pour tenter de faire rentrer le réel dans leur logiciel. On l’a encore vu récemment avec l’attaque place de la République d’un transsexuel par des Algériens manifestant contre Bouteflika. Les images montraient des agresseurs enroulés du drapeau algérien, mais les médias se sont insurgés à l’unanimité contre la scandaleuse homophobie des Français ! Ce n’est plus d’interpréter les faits que nous reprochent aujourd’hui nos adversaires mais simplement de les rapporter. C’est un bon signe pour la vitalité de nos idées, bien sûr, mais c’est aussi très inquiétant, car on ne peut pas exclure une dérive totalitaire de notre démocratie, un totalitarisme qui ne prendrait évidemment pas les traits de ceux du XXe siècle…

    ÉLÉMENTS : Le déclin du courage c’est le début du déclin, dit en substance Soljenitsyne. Dans ce livre, vous prenez tous les risques. Le courage nous sauvera-t-il ?

    OLIVIER MAULIN. Vous savez, j’ai un peu fréquenté les salons du livre et autres manifestations culturelles littéraires et ce qui m’a toujours frappé, c’est le nombre de « marranes » qui, après des débats convenus où ils donnaient des gages au politiquement correct, m’avouaient autour d’une bière penser exactement la même chose que moi. Il y avait vraiment un côté soviétique dans ces salons ! Tout tient par la culpabilisation et l’autocensure. Mais quand la possibilité d’être reconnu et de vendre ses livres passe par ces gages donnés à ce petit milieu vérolé, il est difficile de jeter la pierre à ceux qui courbent ainsi l’échine. Ce règne du faux ne tient cependant plus qu’à un fil et si les « marranes » décidaient tous de tomber les masques, cela renverserait la table ! En attendant, espérons qu’une échappée individuelle, une charge de cavalerie pour l’honneur, pourra faire sortir un autre cosaque du rang, et puis un autre, et puis encore un autre ; à la fin c’est une armée des ombres qui se dressera face au mensonge ; celui-ci s’effondrera alors dans la seconde.

    Le populisme ou la mort, Olivier Maulin, éditions Via Romana, 292 p., 24 €.
    https://blogelements.typepad.fr/blog/2019/04/mort-aux-cons-et-vive-le-populisme-par-olivier-maulin.html#more

  • Attentats au Sri Lanka: plus de 200 morts

    Attentats au Sri Lanka: plus de 200 morts

    Le bilan s’alourdit : deux explosions supplémentaires ont eu lieu en plus des 6 déjà mentionnées.

    La police a décrété l’entrée en vigueur immédiate d’un couvre-feu à durée interdéterminée.

    Le chef de la police nationale avait alerté ses services il y a dix jours en indiquant qu’un mouvement islamiste appelé NTJ (National Thowheeth Jama’ath) projetait «des attentats suicides contre des églises importantes et la Haute commission indienne».

    Un lecteur du Salon beige, habitué du Sri Lanka, nous confirme que toutes les pistes mènent à l’organisation Etat islamique. Le risque est d’embraser de nouveau le Sri Lanka dans une guerre de religions, pays qui a subit ce type de guerre pendant 30 ans, entre les Tamils (ou Tamouls), hindouistes, et les Cingalais, Bouddhistes. Certains politiciens évoquent déjà des représailles envers les mosquées. Pour le moment, le gouvernement a mis sous contrôle tous les réseaux sociaux.

    https://www.lesalonbeige.fr/attentats-au-sri-lanka-plus-de-200-morts/

  • Après les néo-nazis et autres populistes, voilà les complotistes !

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    Suite au dramatique incendie de Notre-Dame de Paris, le terme « complotiste » revient maintenant régulièrement ; pourquoi ? Parce que ces “dictateurs” de la pensée s’offusquent que l’on puisse envisager différentes hypothèses sur l’origine de l’incendie ; eh bien non, c’est interdit ! Il n’y en a qu’une seule, et puis voilà !

    Pourtant, il s’agira, comme dans toute enquête policière, de savoir si c’est un accident, un acte prémédité ou non, voire un attentat. Et seront prélevés un maximum d’indices qui amèneront à telles ou telles suppositions ; des témoignages vont venir conforter des hypothèses ; des relevés se feront, des interrogatoires auront lieu, puis décisions de justice avec écoute d’experts, plaidoiries, bref, tout un long trajet pour tenter au mieux de saisir la vérité sur le déroulement d’un fait.

    C’est ce qui se déroulera, du moins faut-il l’espérer, pour ce sinistre : je dis « faut-il l’espérer », car on sait qu’il est des accidents, des crimes ou des « suicides » qui sont restés non élucidés, ou avec leur part d’ombre ; inutile d’en évoquer ici, tout le monde en aura en tête ; je dis « faut-il l’espérer » aussi en pensant à des choses pouvant être déformées, occultées lors d’une enquête mal conduite, voire étouffées ; on en a eu aussi des exemples et certains, récents.

    D’une manière plus générale d’ailleurs, comment un chercheur, un scientifique, un philosophe fait-il pour tenter de quérir une vérité, s’il n’échafaude pas des hypothèses de travail ? C’est de la simple honnêteté intellectuelle !

    Pourquoi rappeler cela ? Parce que, ici ou là, des simples citoyens, des commentateurs, des spécialistes s’interrogent sur le fait que ne soit évoquée qu’une version quasi officielle : la thèse de l’accident ! En revanche, cette version unique, unique dès la nuit de l’incendie, ne pose nul problème à nombre de nos « politiques et journalistes » ! Non ! Le problème pour eux, c’est que l’on puisse simplement être dubitatif et envisager d’autres versions !!

    Question alors : à quoi servira cette enquête si ces journalistes et politiques connaissent déjà les conclusions, s’ils savent qu’il n’y a pas d’incendiaires, à un ou plusieurs endroits ? Que ces extra-lucides nous éclairent avant les experts et enquêteurs !! On parle, à juste titre (et pas assez d’ailleurs) de la prudence à avoir dans des jugements hâtifs formulés suite à une audition, une mise en examen, une plainte portée ; pourquoi cette prudence et sérénité recommandée et louée est-elle bafouée de la sorte par cette caste politico-médiatique en ce qui concerne cet incendie ? Le trouble naît de cette célérité du pouvoir et des médias de sembler imposer LA réponse unique, « l’accident ». Le doute grandit, alors que ces voyants médiatiques ne disposent d’aucun indice puisque l’enquête démarre ! La suspicion s’amplifie alors que ces devins vous interdisent toute interrogation que tout un chacun se pose, y compris des spécialistes, en vous méprisant !
    « Complotistes ! » crient-ils effrayés, les yeux hagards, gesticulant pour mettre en garde les gogos, comme ils crient « nationalistes !» ou « populistes ! » afin de vous mettre à l’écart, comme d’habitude, de tout débat et vous enfouir dans leur tiroir nauséabond de la « fachosphère ».

    Mais ce sont eux, les complotistes, qui nous affublent d’une façon ignoble d’une mèche, d’une moustache et de chemises brunes ! Ce sont eux qui annihilent l’interrogation et la réflexion en neutralisant la parole en nous soumettant leur diktat du prêt-à-penser !

    Loïc Mansard

    https://www.bvoltaire.fr/apres-les-neo-nazis-et-autres-populistes-voila-les-complotistes/