Michel Maffesoli, sociologue, professeur émérite à l'université Paris-Descartes et membre de l’Institut universitaire de France au micro d'André Bercoff sur Sud Radio !
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http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2020/04/10/sur-sud-radio-avec-andre-bercoff-michel-maffesoli-cette-pand-6228668.html -
Ni Lampedusa, ni Bruxelles, être Européen !
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Pour le retour du politique
Le billet de Patrick Parment
Il y a un aspect du problème que pose le coronomachin et qui n’est pas du tout exploré par nos médias, c’est bien celui du politique et son l’absence dans le concert viralo-pandémique. Mais, allez-vous me rétorquer, il n’y a que ça, les Macron, Philippe et consorts ne font que défiler à la téloche ! On notera à ce sujet l’étourdissant mutisme de l’opposition de droite comme de gauche. Sauf que ces interventions ministérielles n’ont rien de politique. Ce ne sont que le commentaire d’une ordonnance dressée par la médecine pour cause de coromachin dont on ne sait plus d’ailleurs par quel bout le prendre. L’Etat macronien, qui jusqu’alors se contentait de gouverner par simple gestion budgétaire, est totalement désemparé.
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Le JOURNAL DE TV LIBERTÉS (JEUDI 9 AVRIL)
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Le traitement à l'hydroxychloroquine contre le Coronavirus COVID-19 est efficace - Didier Raoult
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Une facture salée pour dire adieu à ses proches – Thibault Bastide
C’est un scandale de plus en cette période de crise sanitaire. Depuis le 3 avril dernier, un hall du marché de gros de Rungis dans le Val-de-Marne a été réquisitionné pour accueillir les cercueils. Une décision du préfet de police de Paris, Didier Lallement, pour faire face à la tension qui persiste sur l’ensemble de la chaîne funéraire. Ainsi, des dizaines de cercueils sont entreposés dans ce hall excentré et isolé des autres pavillons dans l’attente de leur crémation ou leur inhumation. Problème : les proches des défunts doivent payer 250 euros pour cette disposition. Et la facture peut très vite grimper. En effet, pour pouvoir se recueillir auprès du défunt, un espace est mis à disposition pour 55 euros de l’heure. Un prix à payer difficile à avaler pour les familles déjà privées de visites lors des derniers instants de leurs proches.
Cependant, pour Didier Kahlouche, le co-Président de la Confédération des Pompes Funèbres et de la Marbrerie, cette facture se justifie par le coût technique de l’opération. Il a précisé, par ailleurs, que ce genre de dispositif à déjà été mis en place en 2003 lors de la canicule, avec les même dispositions.
Suite à la colère des familles, le ministre de l’intérieur, Christophe Castaner, a réclamé un contrôle de cette morgue provisoire à propos des tarifs controversés pratiqués par l’opérateur privé qui la gère qualifiant la situation d’anormale.
Thibault Bastide
https://www.tvlibertes.com/actus/une-facture-salee-pour-dire-adieu-a-ses-proches-thibault-bastide
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Confinement, déconfinement : le gouvernement totalement dépassé
Il y a une semaine, alors qu’il nous expliquait par ailleurs que la France n’avait toujours pas atteint le fameux pic de l’épidémie de coronavirus, le Premier ministre abordait malgré tout pour la première fois devant l’Assemblée la question du déconfinement et disait même vouloir « présenter des éléments d’une stratégie de déconfinement pour (…) les jours qui viennent de façon à pouvoir (…) donner une perspective à nos concitoyens ». Or, nouveau coup de théâtre mardi, interrogé par le député du Morbihan Paul Molac (LT) lors de la séance des questions au gouvernement, Edouard Philippe a lancé : « Le déconfinement, ça n’est pas pour demain » !
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Autopsie du panier de la ménagère – Pierre Bergerault
L’addition est-elle plus salée à la caisse ? Avec le confinement, les Français affirment dépenser davantage pour leurs courses de nourriture. Y a-t-il une réelle hausse des prix ou s’agit-il d’une impression ?
Selon l’Iri, institut spécialisé dans l’analyse des données de produits de grande consommation, l’inflation est à -0,15%. Mais un certain nombre de facteurs montrent bien pourquoi l’addition est plus chargée.
D’abord, avec l’annonce du confinement, les marques distributeurs ayant été dévalisées, le consommateur doit maintenant se rabattre sur les produits les plus chers restés en rayon. Ensuite, il n’y a plus de promotion actuellement, pour des raisons d’approvisionnement et les codes-barres des promos étant différents, cela nécessiterait un travail supplémentaire.
Par ailleurs, le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, a lui-même reconnu une hausse du prix des fruits et légumes pour soutenir les producteurs face au manque à gagner depuis la fermeture des restaurants, des cantines d’écoles et des marchés. Conséquence de ces fermetures, les foyers achètent en plus grande quantité car tout le monde se nourrit chez soi. En témoigne l’explosion du volume moyen d’un caddie : +87% fin mars alors que la fréquentation des grandes surfaces a diminué de 47%.
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La Petite Histoire : L’exode de 1940, un traumatisme national
En 2020, certains médias ont choisi de titrer sur l’« exode des parisiens » à la veille du confinement décrété par le gouvernement en pleine crise sanitaire. Et si Emmanuel Macron a affirmé que nous étions en « guerre » contre le coronavirus, cette situation qui voit les urbains fuir vers les campagnes n’a pourtant rien de comparable avec le terrible exode de juin 1940. Ce dernier, en pleine avancée allemande, a jeté quelques 8 millions de Français sur les routes, sous le feu des bombardiers et dans le chaos le plus total. Retour sur un traumatisme national souvent passé sous silence dans l’histoire de la Seconde guerre mondiale.
https://www.tvlibertes.com/la-petite-histoire-lexode-de-1940-un-traumatisme-national
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Viré ! Ah, quand même…
Il faut savoir reconnaître ses erreurs. Hier, nous écrivions que Christophe Lannelongue, directeur de l’agence régionale de santé Grand Est, n’avait pas été limogé après ses propos qui ont soulevé un véritable tollé, la semaine dernière. Eh bien, c’est chose faite, le haut fonctionnaire a été débarqué au Conseil des ministres de ce mercredi. Ah, quand même !, a-t-on envie de dire. Cela ne règle pas les problèmes de fond, cela ne soulage pas ceux qui souffrent, mais cela met un peu de décence là où il y en a si peu actuellement.
Cet inspecteur général des affaires sociales a immédiatement été interviewé par Libération. Déjà, il nous dit qu’il « n’est pas en colère ». Entre nous, on s’en moque un peu. Il ne manquerait plus que ça, d’ailleurs !