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Covid-19 : Se libérer d’une obsession paralysante ?, par Christian Vanneste.
Le professeur Raoult est-il un génie ou un fou ? C’est plutôt un original d’une banalité exceptionnelle ! A l’aube de la grande peur du Coronavirus, il déclare : « Le virus ? Fin de partie ! » Les informations qu’il avait reçues de Chine et l’usage de la chloroquine apportaient selon lui la solution à l’épidémie. Depuis, il a persévéré dans sa thérapie, avec des succès évidents, immédiatement contestés par tout un aréopage de sommités médicales, installées plus que lui dans les institutions
Sur les plateaux, des « autorités » médiatiques, comme Alain Duhamel ou Maurice Szafran sont allées jusqu’à l’injurier. Lui a tranquillement, mais avec une certaine rudesse dans le ton, continué à s’affirmer comme le « docteur » qui soigne toujours des malades et qui n’a pas de leçon à recevoir de ceux qui depuis vingt ans n’en ont pas vu un seul, un chercheur de renommée mondiale, mais qui préfère aux méthodes académiques, un empirisme d’autant plus nécessaire qu’il vise à guérir des hommes et des femmes en danger de mort, et non à considérer ceux-ci comme des objets d’expérience destinés à découvrir un remède, ou un vaccin, lorsque le virus aura peut-être disparu. Quant aux vedettes des plateaux et aux journalistes qui parlent de sujets dont ils ignorent tout, et entretiennent la panique mondiale, c’est peu dire qu’il se moque totalement de leurs bavardages ! Le grand paradoxe de Didier Raoult est d’être anticonformiste par excès de bon sens ! C’est un scientifique qui a lu Popper, qui croit avoir découvert une solution, mais ne la tient nullement pour une vérité définitive, pas plus qu’il ne prétend tout connaître d’un virus alors qu’il est un virologue reconnu.
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Coronavirus : autopsie d’un confinement sur fond d’imposture politique
Examinons les faits.
Le 11 mars, l’OMS, brandissant la qualification de « pandémie », consacrait le taux de létalité de 3,4 % annoncé le 4 mars. User du vocable « pandémie », c’est délibérément jouer de son acception populaire et inoculer ainsi une peur panique, car il évoque les fléaux de la « grippe espagnole » au XXe siècle (20 à 50 millions de victimes dans le monde, soit 2,5 à 5 % de la population), du choléra au XIXe (plus d’un million de victimes pour la seule Europe) ou encore de la peste noire au XIVe (six millions de victimes en France). Or, mi-avril 2020, moins de 150.000 décès étaient attribués au coronavirus, sur 7,5 milliards d’individus, soit moins de 0,002 % de la population. Trompeuse était donc la qualification de « pandémie ».
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Revue de presse : Chronique d’une catastrophe prévue mais à laquelle on n’a su – ou voulu - se préparer…
Il y a quatorze ans, en 2006, en pleine épidémie de grippe aviaire (virus H5N1), l’hebdomadaire Valeurs actuelles, dans son numéro du 3 mars, publiait, sous le titre : « Le coût d’une pandémie », un article prémonitoire de la journaliste Anaïs Guilbaud. Nous vous en livrons les meilleurs passages…
« (…) Le 11 février (2006 - NDLR), les ministres des Finances du G-8 réunis à Moscou ont insisté sur le coût d’une éventuelle épidémie de grippe aviaire – se transmettant d’homme à homme à une très grande échelle après mutation du virus – sur l’économie mondiale. Différentes estimations plus ou moins catastrophistes ont été faites, notamment aux Etats-Unis, au Canada et en Asie. Toutefois, les incertitudes quant à la virulence et à la contagiosité du virus une fois qu’il aura muté empêchent de déterminer de manière précise le nombre de personnes susceptibles de contracter la maladie, voire d’en mourir, et les impacts économiques qui pourraient en résulter.
Deux types d’effets sont déjà envisageables, hormis les pertes de production de volaille et d’exportation.
En cas de pandémie, l’impact le plus immédiat ne serait pas lié aux décès ou maladies mais aux efforts des individus pour éviter l’infection.
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7 LIVRES d'Histoire de France à connaître !
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Conférence de presse d’Édouard Philippe : le summum de l’incohérence…
Au début, c’est un vrai bain de jouvence que je prenais cet après-midi, en écoutant le show du Premier ministre et de ses experts. J’avais l’impression de me retrouver à l’une de ces conférences très solennelles quand j’étais étudiant en école de commerce. Ces conférences où tel ou tel dirigeant de « grand groupe » assistés de quelques prestigieux collaborateurs venaient « vendre leur soupe » pour nous démontrer qu’ils étaient les plus beaux, les plus compétents, les plus efficaces.
Et de nous débiter force chiffres, statistiques et graphiques, le tout habilement pigmenté de quelques anecdotes. On appelle ça des road shows. Seulement, ce qui est concevable quand on vend de la lessive, de l’audit ou des hôtels l’est beaucoup moins quand on traite de l’humain et, il faut bien le dire, de la mort. Je lisais simultanément sur un réseau social les commentaires des internautes.