Jeudi, la fameuse « Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires », que l’on sait davantage occupée à traquer les prétendues « dérives » au sein de l’Eglise catholique que les véritables sectes, a enfin rendu à Marlène Schiappa son rapport sur les dernières tendances des mouvements sectaires en France. Un rapport doublement sans surprise. D’abord parce qu’il semble découvrir ce que tout le monde sait depuis longtemps : à savoir qu’en période de crise sanitaire et de grande inquiétude, les charlatans et autres Philippulus prospèrent.
Ensuite, parce que, comme l’on pouvait s’y entendre, celui-ci n’a évidemment pas manqué l’occasion de ranger dans les auteurs de « dérives sectaires » tous ceux qui ont aujourd’hui le toupet de mettre en doute ou de critiquer les « vérités » officielles que nous assène le gouvernement.