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  • GLISSEMENT PROGRESSIF DE LA FRANCE VERS LE TOTALITARISME ?

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    Retrouver la justesse des analyses de Raymond Aron est une cure d’intelligence politique qui libère des miasmes des débats délétères emplis de préjugés idéologiques et de chasses aux sorcières. Ce qui oppose la démocratie au totalitarisme s’appelle le pluralisme. En revanche, l’existence d’une oligarchie pour répondre efficacement aux problèmes qui se posent à la société est nécessaire pour que la compétence sépare les gouvernants des gouvernés avec l’accord de ces derniers. Telles sont les deux bornes du régime constitutionnel-pluraliste, c’est-à-dire démocratique, selon l’auteur de Démocratie et Totalitarisme.

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  • Feu sur les revolvers à poudre noire de « l’ultra-droite », discrétion sur les stock d’armes en banlieues

     
     
    Pierre Mylestin 26 novembre 2021
    À France Inter, les concierges du temple de la pensée autorisée s’inquiètent. 
    Depuis le temps que ces tutélaires des valeurs républicaines pointent la survenue des « zeures-les-plus-sombres », celles-ci commencent à dangereusement pointer du nez. 
    Voilà ce qui se passe quand on parle trop du loup. La preuve, l’ultra-droite, qui est à l’extrême  ce que la droite extrême est à la droite républicaine, droite républicaine elle-même à l’est de la droite nationaliste et à l’ouest de la droite populiste, cette nébuleuse d’ultra-droite, donc, s’arme.

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  • Afghanistan : les talibans demandent le soutien d’ONG internationales pour faire face à « la misère » qui règne dans le pays

    Les talibans ont fait part de leur souhait d’établir des relations pacifiées avec le reste du monde, a fait savoir le 27 novembre le Premier ministre afghan dans son premier discours à la nation, demandant notamment aux ONG internationales d’aider l’Afghanistan à échapper à la catastrophe humanitaire cet hiver, alors que le pays fait face à une grave crise économique et que l’ONU craint une «crise humanitaire majeure» à l’approche de la saison hivernale.

    «Nous nous noyons sous les problèmes en essayant d’avoir assez de force pour extirper notre peuple de la misère» et «demandons aux ONG internationales de ne pas retenir leur aide» pour «aider notre nation épuisée», a expliqué le chef du gouvernement, le mollah Akhund.

    RT

    https://www.tvlibertes.com/actus/afghanistan-les-talibans-demandent-le-soutien-dong-internationales-pour-faire-face-a-la-misere-qui-regne-dans-le-pays

  • Passé-Présent n°319 : Les guerres des années folles

    Agrégé et docteur en histoire, le professeur Olivier Dard s’est intéressé à une séquence méconnue du XXème siècle, à savoir les conflits qui eurent lieu peu après la fin de la Première guerre mondiale. Généralement inter-étatiques, ils eurent pour théâtre d’opération l’Allemagne irriguée par un nationalisme vaincu mais réactive à l’expansionnisme voulu des bolcheviques, l’Irlande insurrectionnelle, sans compter les tensions issues de la décomposition de l’Empire austro-hongrois ou la rivalité franco-marocaine du rif.

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  • L’ industrie cosmétique se range du coté des partisans de l’avortement

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    De plus en plus de pays dans le monde – ils sont désormais 41 – interdisent l’expérimentation animale pour les cosmétiques. Dernièrement, c’est le Mexique qui a adopté une loi en septembre et qui a mis en oeuvre l’interdiction avec 103 votes positifs au Sénat. La législation mexicaine est désormais l’une des plus strictes de la planète, interdisant la production, la commercialisation et l’importation de cosmétiques testés sur des animaux. Ces pratiques deviennent ainsi une infraction pénale et sont passibles de peines allant de deux à sept ans d’emprisonnement.

    Des groupes de pression tels que Humane Society International/Mexique et l’organisation non gouvernementale Te Projeto y ont contribué. L’adoption de l’interdiction de l’expérimentation animale pour les cosmétiques a été précédée d’une campagne tambour battant, dont le point culminant a été la sortie du court métrage d’animation Sauver Ralph, une histoire larmoyante destinée aux adultes et aux enfants, qui a été vue plus de 150 millions de fois sur Internet et obtenu plus de 730 millions tags uniquement sur TikTok. S’en est suivi une pétition en faveur de l’adoption de la loi, qui a recueilli les signatures de 1,3 million de Mexicains.

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  • Notre-Dame de Paris, futur Disneyland ?

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    Comment passer de l’état de grâce à la colère dont il faut espérer qu’elle soit au moins un peu sainte ? Un samedi matin, du fond de votre canapé, vous commencez par écouter le cardinal Sarah qui répond avec simplicité et profondeur aux questions de Gabrielle Cluzel et vous vous dites que même si l’Église est imparfaite, cabossée et souffrante, il y a en son sein des prélats fantastiques. Puis vous zappez sur un article de  qui reprend des informations qui ont fuité dans le Telegraph, qu’on remercie de dévoiler le pot aux roses. Et là, c’est l’injection d’un grand pot de moutarde dans chaque narine. Le projet, qui n’est pas encore validé, de l’aménagement de Notre-Dame de  fait froid dans le dos, si l’on en croit le quotidien anglais.

    « Sentiers de la découverte qui mettraient l’accent sur l’Afrique et l’Asie » ; « christianisme pour les nuls » ; « salle d’exposition liturgique expérimentale » ; « peintures murales à la mode avec effets sonores et lumineux dans le but de créer des espaces émotionnels » ; « Disneyland politiquement correct », s’alarme le journal. Autant le dire, ce qui ressort des indiscrétions autour de ce projet, c’est l’abandon du cultuel au seul profit du culturel, si ces informations venues d’outre-Manche devaient se confirmer.

    Tous ces termes laissent présager d’un second sacrilège. Le premier, l’ de la cathédrale en date du 15 avril 2019 était sans doute accidentel, même si les carences de l’État en matière de sécurité semblent évidentes. Cette fois, il serait volontaire, concerté, délibéré et il est difficile d’imaginer que l’archevêché n’en soit pas « complice ».

    Qu’il soit ici rappelé que la destination première, principale, essentielle, irremplaçable d’une église catholique et donc d’une cathédrale, c’est de rendre un culte à Dieu. Pour un chrétien, c’est le sens de la  qui y est célébrée, et s’il est possible d’y rendre d’autres formes de culte comme la prière personnelle ou collective, les offices des heures, l’adoration eucharistique, voire même la vénération de reliques, le but reste le culte divin. Tout ce qui viendrait en plus est accessoire, frivole ou même sacrilège.

    La dimension culturelle d’une église existe, bien sûr, et il serait sot de le nier. L’art et la beauté ont trouvé leur place et se sont d’abord mis au service de ce culte divin comme offrande et comme moyen didactique au service la foi. Mais nier le caractère ancillaire de cet art, c’est prendre le risque de l’ériger en idole : il n’est qu’un moyen, aussi admirable soit-il. Ceux qui entrent dans une église pour y admirer le beau sont les bienvenus : ils peuvent s’y convertir comme un certain Paul Claudel lors d’un Magnificat. Mais qu’ils respectent l’ordre des priorités : le culte d’abord ! Même la loi très républicaine le reconnaît, puisqu’elle précise que l’affectation au culte y est « permanente » et « perpétuelle ». Ce qui devrait en principe protéger des lubies.

    La dimension sociale d’une église existe aussi. Le peuple y est orienté vers l’autel où se tient le prêtre, alter Christus. Tous ensemble, fidèles et prêtre, regardent dans une seule direction, c’est un symbole de la communion.

    Si certaines de ces lubies ont été conçues par l’archevêché, c’est grave. Mais il est possible que certaines d’entre elles, modernistes en diable, émanent de laïcs pratiquants ou non, de tierces personnes extérieures à l’archevêché. Peut-être même sont-elles bien intentionnées à imaginer que les dimensions sociales et culturelles devraient prendre une place plus grande, voire une prééminence. Il est sans doute compliqué, lorsque l’on est l’archevêque de  et pas encore cardinal, de négocier avec un État hostile qui ne rêve que de déchristianiser encore un peu plus la France à grands coups de modernité mièvre et inconsistante. Mais l’affectataire, qui ne détient pas les cordons de la bourse, doit-il pour autant tout accepter des sirènes modernistes et de l’État spoliateur sous prétexte que ce serait dans l’air du temps ? Il est urgent que prélats, prêtres et fidèles tapent du poing sur la table et disent un non franc et massif à toutes ces carabistouilles. Ou, tout du moins, apportent un démenti à ces rumeurs.

    Rémy Mahoudeaux

    https://www.bvoltaire.fr/notre-dame-de-paris-futur-disneyland/