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avortement et euthanasie - Page 52

  • La République refuserait la culture de mort. Et les 220 000 avortements annuels ?

    Emmanuel Macron a prononcé un discours lors de l'hommage au père Hamel. Non seulement il a réussit l'exploit de ne pas prononcer une seule fois le mot "islam" ou "islamisme", mais en outre, il a fait des déclarations assez étonnantes, pour ne pas dire contradictoires. Exemple :

    "la République n’est pas le règne du relativisme. Au cœur de nos lois et de nos codes forgés par l’Histoire, il est une part qui ne se négocie pas. Il est une part sur laquelle on ne porte pas la main. Une part, j’ose le mot, sacrée. [...] Le visage de Jacques HAMEL est devenu le visage de ce qui, en nous, refuse cette culture de mort"

    "Culture de mort", "non négociable", la reprise de ces termes pourrait nous faire rêver... A l'heure où l'on parle de la légalisation de la PMA pour les homosexuelles, alors même que la loi française fait et défait la morale au gré des assemblées et appelle bien ce qui est mal et mal ce qui est bien, tandis que les Français découvrent au détour d'une affaire que l'on peut, dans les hôpitaux français, avorter un bébé jusqu'à sa naissance, on se demande encore ce qui ne se négocie pas. C'est l'avortement qui est non négociable en France...

    "La République, oui, repose sur l’amour et le respect de l’humanité."

    Les massacres de la Révolution, le génocide vendéen, les persécutions religieuses sous la IIIe République, la culture de mort déployée sous la Ve en témoignent... Tout dépend en fait de ce que l'on entend par "humanité". L'enfant porteur de la trisomie 21 appartient-il à cette humanité républicaine ? Rien n'est moins sûr... 

    Enfin, à défaut de nommer l'islam, Emmanuel Macron pratique l'amalgame facile entre les religions, mises dans le même panier, comme si elles connaissaient chacune les mêmes excès :

    "Mais chaque religion, dont les responsables sont ici présents, et je les en remercie, a à mener sa part de combat pour que jamais la haine, le repli, la réduction de ce que nous sommes ne puissent triompher. C’est un combat long, et il se mène chaque jour."

    Enfin, cette phrase pourrait se comprendre comme une monstrueuse déclaration de guerre au catholicisme :

    "elle est là aussi la force de notre nation, dans cette capacité à entendre et faire siennes les paroles de fraternité et de charité que l’Eglise de France prononça voici un an ; dans cette capacité à réunir autour du corps supplicié d’un prêtre l’imam, le pasteur et le rabbin."

    Michel Janva

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  • En rouge et noir : un roman sur la location d'utérus

    6a00d83451619c69e201b8d298dded970c-250wi.jpgAude Mirkovic vient de publier un roman qui traite de la GPA :

    "Carole Pastorel, jeune avocate, souhaite porter plainte contre des sociétés américaines qui démarchent en France les clients potentiels en vue de réaliser des gestations pour autrui aux Etats-Unis. Elle sollicite l’aide de Jane Fontenay, maitre de conférences en droit privé, rencontrée à un colloque.

    Les deux deviennent rapidement amies et affrontent ensemble l’enquête sur les activités des sociétés américaines, les méandres de la procédure et la réticence du parquet à poursuivre des faits pourtant avérés.

    Elles découvrent encore l’hostilité de leurs mondes professionnels et une notoriété soudaine qui les propulse sur le devant de la scène où elles doivent affronter les débats d’idées dans des contextes souvent hostiles.

    Elles puisent dans leur amitié et la certitude d’agir pour un enjeu qui les dépasse l’humour et la détermination nécessaires pour aller jusqu’au bout."

    Michel Janva

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  • La Patrie, aux grands hommes reconnaissante

    Bernard Plouvier

    Certes, la grandissime Simone ne sera nullement la première femme à être panthéonisée, mais elle sera la première à y entrer avec la dépouille de son mari, pour complaire aux exigences familiales et personnelles (on est modeste ou on ne l’est pas). 

    Une panthéonisation n’est toutefois pas un gage de reconnaissance durable de la Nation. Le premier quidam défunt à avoir été admis, le 4 avril 1791, en l’église Sainte-Geneviève, non encore achevée à l’époque, le sieur Honoré Riquetti, ci-devant comte de Mirabeau (et superbe canaille incestueuse, en plus d’avoir été escroc, plagiaire, flambeur, écrivain pornographique, coureur de dot et pilier de bourdeaux – comme l’on disait à l’époque), en fut chassé ignominieusement le 21 septembre 1794… le jour même où l’on y amenait, en grande pompe patriotique, la dépouille de Jean-Paul Marat, que l’on chassera le 26 février 1796.

    Sur les sept premières panthéonisations de la période révolutionnaire, soit de 1791 à 1799, seule la dépouille de René Descartes (N°4) ne fut pas sortie, à la différence, outre les sieurs Mirabeau et Marat déjà envisagés, de messieurs Arouet-« Voltaire », Le Peletier de Saint-Fargeau, Jean-Jacques Rousseau et du général comte de Dampierre tué à l’ennemi… et les quatre autres admissions votées par les pitres sanguinaires de la Convention Nationale (variante, au choix : les héros des années 1792-95) ne furent jamais réalisées (il s’agissait de deux adolescents et deux hommes tués à l’ennemi : Nicolas Beaurepaire, Joseph Viala et Joseph Bara, enfin le député Claude Fabre, représentant de l’Hérault).

    Très intelligemment, en effet, après les bacchanales et les turlupinades de l’An II, les conventionnels de bon sens avaient fait voter, le 8 février 1795, un décret exigeant un délai de dix années après la mort d’un citoyen réputé « grand homme » avant d’admettre sa dépouille à l’honneur patriotique par excellence.

    Nul ne peut en effet prévoir l’évolution, si changeante, des us et coutumes politiques, ni celle des critères d’admission et d’exclusion. Napoléon Ier, toujours pressé, annula l’un des rares décrets sensés des conventionnels et fit entrer 43 hommes (dont 18 militaires) durant son règne.

    Notre nouveau Président, fortement sollicité par une communauté parfois réputée avide de distinctions, n’a pas eu la sagesse d’attendre avant de panthéoniser le couple Veil. Qui sait si, dans dix ou quinze ans, un gouvernement populiste ne chassera pas la dépouille de « Simone du déclin nataliste », la grande pourvoyeuse des morts fœtales par convenance maternelle ?

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  • 8 millions de victimes : notre devoir de mémoire...

    De Cécile Edel :

    "Ce vendredi 30 juin 2017, Simone Veil est décédée... et depuis, d'innombrables éloges funèbres, unanimement dithyrambiques, voire "panurgiques", ne cessent de déferler sur les côtes médiatiques, politiques et publiques par vagues immenses, débordantes, écrasantes...

    Mme VEIL, véritable icône vénérée par les promoteurs de la culture de mort, érigée au rang des "immortels", semble aujourd'hui canonisée par la République.Une république devenue elle- même religion. Une république qui s'arroge le droit d'édicter de nouveaux principes et de se prosterner devant de nouveaux saints élus par ses soins.La preuve est ainsi faite que, même les hommes qui refusent Dieu, ressentiront finalement toujours cette impérieuse nécessité d'adorer de nouveaux dieux! Et malheur à celui ou celle qui ose mettre, ne serait-ce qu'un bémol, à cette pluie d'éloges adressées à celle qui, d'une part, et on ne lui retirera pas, fit preuve lors de sa déportation à Auschwitz d'un extraordinaire courage et de remarquables qualités qu'il convient de souligner mais, qui, d'autre part, fut également à l'origine de cette loi éponyme, matrice de toutes les dérives et transgressions.

    D'ailleurs, certains n'ont pas hésité à instrumentaliser ce décès pour asseoir encore plus l'idéologie de la culture de mort, dénoncer les défenseurs de la Vie et faire de la propagande pour un acte qui ne saurait honorer celle qui l'a rendu légal. Les plus grandes éloges seront donc au final réservées bien plus à la "sainte IVG" qu'à la personne même de Madame Veil !

    La bienséance aurait voulu qu'on ne réduise pas celle-ci à ses actes et pourtant, force est de constater que Simone Veil est aujourd'hui totalement assimilée à la loi de légalisation de l'avortement.

    Ainsi, nos actes nous engagent et nous ne saurions ne pas en porter l'entière responsabilité ainsi que celle de leurs conséquences.

    La principale conséquence de la loi dite Veil est sans appel : 8 millions d'enfants innocents sacrifiés et autant de femmes, d'hommes, de familles à jamais meurtris. Mme Veil aura reçu tous les honneurs terrestres... Les petites victimes de sa loi, aucun... Ce silence sur ces enfants non nés fut encore plus assourdissant ces jours derniers. Il nous revient ainsi, en tant qu'"amoureux de toute vie humaine et des plus fragiles,"d'évoquer leur mémoire et de les réhabiliter aux yeux de tous ceux qui, par une conscience obscurcie, ont perdu le sens même du mot "Vie."

    Michel Janva

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  • Le chagrin et la pitié

    C’est une des grandes figures du Système qui s’est éteinte vendredi  en la personne de Simone Veil; paix à son âme. Née en 1927, déportée très jeune, sa vie ne fut pas épargnée par les drames personnels.  Elle est devenue ces dernières décennies une sainte et icône républicaine, comblée d’honneurs de son vivant, et notamment, de manière toute aussi surprenante que Valéry Giscard d’Estaing, membre de l’Académie française.  Le nom de Simone Veil restera bien évidemment  attaché au  projet de loi sur l’interruption volontaire de grossesse  qui dépénalisa  l’avortement en 1975. Si ce sont aujourd’hui plus de 200 000 IVG qui sont pratiquées en France, la fiche Wikipédia  consacrée à Mme Veil précise très justement  qu’elle soutenait  que « l’avortement doit rester l’exception, l’ultime recours pour des situations sans issue, qu’elle (s’opposait)  à la banalisation de l’avortement dont elle (considérait)  qu’il  restera toujours un drame  et (précisait)  au sujet de sa loi que  si elle n’interdit plus, elle ne crée aucun droit à l’avortement ».  Surprenant les plus progressistes, elle apporta  son soutien en janvier 2013 aux Français  manifestant  contre le   mariage et l’adoption pour les couples homosexuels. Ministre de la Santé et de la Famille sous Giscard, de la Santé et de la Ville sous le gouvernement Balladur , appartenant  à la famille de la droite centriste, européiste UDF puis UDI  -elle fut la première présidente du parlement européen en 1979- , Mme Veil jouissait d’une côte de popularité très importante. Elle était relevée chaque année par le traditionnel sondages sur les personnalités préférées des français, où son nom figurait systématiquement dans la liste proposée… Une popularité qui ne s’est pourtant peu ou pas vérifiée dans les urnes. Une de ses rares tentatives  électorales, la seule de manière autonome, fut la liste qu’elle conduisit aux élections européennes de 1989,  qui ne recueillit que 8,43 % des voix,  loin derrière celle emmenée par le croquemitaine  Jean-Marie Le Pen (11,73%).   

    L’opposition farouche,  historique, de Simone Veil  au FN -elle réaffirma plusieurs fois son refus radical de  tout rapprochement entre la droite et le Front National–  a été pointée longuement par les commentateurs. A titre d’exemple,  l’édition spéciale qui lui a été consacrée par Ruth Elkrief sur BFM TV vendredi, en présence de l’ex député européen UDF Jean-Louis Bourlanges, de l’ex patronne du Medef et actuelle vice-présidente de l’Ifop Laurence Parisot et du journaliste Hervé Gattegno (JDD, RMC, BFMTV) a été l’occasion pour les participants  d’un festival de propos venimeux sur l’opposition nationale.  La détestation  par Mme Veil d’un FN, qualifié peu ou prou de mouvement d’abrutis factieux et haineux  par l’aréopage réuni par Mme El Krief,  a été soulignée à l’envie.

    Comme pour le très immigrationniste  Stéphane Hessel, décédé en 2013,  une pétition (deux ont été en fait lancées parallèlement et envoyées au chef de l’Etat )  circule actuellement pour que Mme Veil entre au Panthéon. Elle a été  signée notamment par François Bayrou, Valérie Pécresse, Laurence Parisot, « Jean-Claude Gayssot, qui a donné son nom à une loi mémorielle de 1990 qui réprime la contestation des crimes contre l’humanité -Mme Veil était très critique vis-à-vis de cette loi liberticide d’obédience communiste, NDLR-, l’ex-ministre des Droits des Femmes Laurence Rossignol, le député LR Sébastien Huyghe, le président LR de la région Paca Christian Estrosi, l’écrivain Bernard-Henri Lévy, la militante Femen Inna Shevchenko, le président de Debout la France Nicolas Dupont-Aignan, le vice-président du FN Florian Philippot, les eurodéputés socialistes et radicaux français, le député UDI Yves Jégo…» indique l’AFP.

    Au-delà du respect que nous portions,  comme à tout adversaire politique,  à la personne même de Simone Veil –Marine lui a rendu hommage  par un communiqué saluant la constance de ses convictions– rappelons tout de même que c’est aussi  sur la question cruciale de l’immigration qu’il faut juger  des positions de la classe politique. Or, dans ce domaine, le moins que l’on puisse dire est que Mme Veil ne fit pas  preuve de clairvoyance. Elle fut ainsi au nombre des membres du gouvernement qui s’opposèrent sous le septennat de Giscard d’Estaing,  confronté à la  montée du chômage et à la crise découlant du premier choc pétrolier,   au projet défendu par  ce dernier du renvoi dans leur pays de 100 000 Algériens par an, la politique d’aides financières au retour ayant  échoué.

    Une immigration qui est plus que jamais le défi crucial qui se pose  à l’Europe confrontée à des flux migratoires sans précédent. En mai 2015, alors que le chancelière Angela Merkel, avec le soutien  enthousiaste d’un certain Emmanuel Macron,  ouvrait en grand les vannes,  la Commission européenne exhortait les  Etats membres de l’UE d’accueillir un nombre croissant d’immigrés clandestins. Un  « plan scandaleux » dénoncé alors par la présidente du FN  notant qu’ « en plus de tous ceux qui arrivent par milliers sur son territoire, notre pays devra ainsi prendre à sa charge plus de 9000 migrants supplémentaires en deux ans, actuellement hébergés pour l’essentiel en Grèce et en Italie». Le FN exigeait « le rejet immédiat de ce plan et le renvoi systématique des clandestins, sans quoi les flux ingérables de migrants en provenance d’Afrique et du Moyen-Orient ne cesseront de grossir, aggravant un problème déjà énorme ». 

    La séquence électorale,  la crainte d’une déferlante FN dans les urnes avait conduit le gouvernement Hollande à faire le dos rond. Qu’en sera-t-il aujourd’hui ? Hier rapporte l’Afp, « peu avant une réunion à Paris avec ses homologues français et allemand », Marco Minniti,  ministre italien de l’Intérieur, a appelé « les pays européens à ouvrir leurs ports aux bateaux secourant les migrants pour alléger la pression sur Rome ». « L’Italie se plaint d’être livrée à elle-même face à la crise migratoire et appelle ses partenaires européens à davantage de solidarité. Le pays a enregistré depuis le début de l’année plus de 83.000 arrivées de migrants, en hausse de plus de 19% sur la même période en 2016, en provenance de Libye pour la plupart.»

    Dans un entretien accordé au quotidien Il Messaggero, le ministre, « dont le pays avait menacé de bloquer l’entrée de ses ports aux bateaux étrangers transportant des migrants secourus en Méditerranée»,  note que  « les bateaux qui viennent au secours des migrants battent pavillon de différents pays européens ». Concrètement  «des bateaux d’ONG, de l’opération navale européenne anti-passeurs Sophia et de l’agence européenne des frontières Frontex (sont)  impliqués, aux côtés des gardes-côtes italiens.» Or, « si les seuls ports vers lesquels les réfugiés sont acheminés sont les ports italiens, cela ne marche pas. C’est le cœur de la question.  Je suis un europhile et je serais fier si même un seul bateau, au lieu d’arriver en Italie, allait dans un autre port. Cela ne résoudrait pas le problème de l’Italie mais ce serait un signal extraordinaire  montrant que l’Europe veut aider l’Italie, a encore dit le ministre.»

    Le meilleur moyen d’aider l’Italie, les Italiens, et plus largement les Français et  tous les Européens,  est de renvoyer vers leur point de départ tous les immigrés  clandestins qui débarquent  sur  les  côtes européennes affirme Bruno Gollnisch . C’est le criminel laxisme actuel, l’accueil systématique (et ultra médiatisé dans les pays des candidats au départ)  des flots d’immigrés clandestins, objets d’un juteux trafic pour les passeurs et les mafias de tout poil,  qui encourage la déferlante. C’est ici et maintenant qu’il faut  arrêter le délire et redresser  la barre, faute de quoi…

    https://gollnisch.com/2017/07/03/le-chagrin-et-la-pitie/

  • Les Survivants détournent Simone Veil : les pro-avortements sont furax

    Alors qu'Emmanuel Macron a annoncé que Simone Weil et son époux seraient inhumés au Panthéon, Les Survivants ont créé un site qui s'est fait remarquer : simoneveil.com, dans lequel ils rappellent certaines réalités que nos promoteurs de l'avortement masquent aux Français. Exemples :

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    La presse est sidérée. Emile Duport explique :

    "On a créé ce site il y a environ six mois pour préempter toutes les requêtes Google."

    Il précise qu'il s'agit de "travail de pédagogie". 

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    Michel Janva

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  • A Versailles, Macron prononce le credo révolutionnaire

    Extrait de son discours d'hier devant les parlementaires réunis en congrès :

    [...] Je crois à cet esprit des Lumières qui fait que notre objectif à la fin est bien l’autonomie de l’homme libre, conscient et critique.

    Trop de nos concitoyens aujourd’hui se sentent encore prisonniers de leurs origines sociales, de leur condition, d’une trajectoire qu’ils subissent. Or l’enclavement, l’isolement, l’absence d’accès aux transports à toutes les formes des nécessités de ce siècle nouveau, assignent à résidence des millions de nos compatriotes.

    La liberté forte que nous avons à bâtir, c’est ce combat pour toutes les mobilités, ce combat pour les accès, ce combat pour que nul de nos concitoyens ne soit exclu des voies du progrès, du droit de faire, d’essayer pour échouer peut-être ou pour réussir.

    C’est le combat de la mobilité économique et sociale par le travail et par l’effort pour tous nos concitoyens, quel que soit leur quartier, leur prénom, leur origine. C’est le combat pour l’égalité pleine entre les femmes et les hommes. Ce beau combat dont notre pays a perdu il y a quelques jours, quelques jours à peine, une figure essentielle en Madame Simone VEIL.

    La liberté forte, c’est la liberté de choisir sa vie. Car la liberté est ce qui réconcilie précisément la justice et l’efficacité, la possibilité de faire et l’égalité vraie. La liberté d’expérimenter, de se tromper, d’essayer encore.On n’embarque plus dans son existence pour un voyage au long cours. Nos vies sont explorations, tentatives, recherche. Sachons inventer cette liberté-là avec les nouvelles protections individuelles qui l’accompagnent, en assurant l’éducation, la formation et les sécurités utiles aux grandes étapes de la vie, précisément pour construire une existence."

    Des Lumières à l'avortement légalisé, il y a effectivement la même notion de l'homme déifié, prométhéen, individualiste, l'homme qui choisit "sa vie" et non "la vie". Face à cela, Mgr Marc Aillet rappelle sobrement la réalité :

    Je prie pour Simone Veil, car "l'avortement n'est pas un moindre mal, c'est le mal absolu, le meurtre d'une vie innocente" (Pape François)

    Michel Janva

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  • Les bonnes intentions de la loi Veil et l’enfer de la catastrophe démographique

    Marc Rousset

    Simone Veil a participé à la Manif pour tous ! Les bonnes intentions justifiées de la loi Veil auraient dû rester immuables et fixées dans le marbre ! Il n’en a rien été et l’IVG, au fil des années, est devenu un acronyme administratif, un droit à tuer, en lieu et place des considérations humaines, morales, exceptionnelles et de détresse de la loi Veil.

    Le résultat des courses, c’est plus de 220.000 naissances par an qui manquent à la France, remplacées par 250.000 immigrés extra-européens. Le seul continent où la population continue de baisser est bien l’Europe. L’Europe représente, aujourd’hui, 10,3 % de la population mondiale contre 25 % en 1900. En France, le taux de fécondité de 1,6 enfant par femme d’origine européenne est inférieur au taux de remplacement à l’identique des populations de 2,1 enfants par femme.

    Les cocoricos démographiques français sont des mensonges cyniques qui proclament, en fait, le Grand Remplacement des populations puisque au-delà de l’invasion migratoire annuelle des 250.000 immigrés extra-européens, le taux de fécondité des populations immigrées est de plus du double de celui des populations européennes, soit 3,4 enfants par femme.

    L’Histoire, c’est la démographie, disaient les grands historiens français Pierre Chaunu et Fernand Braudel. L’enfant, c’est l’avenir, il n’y a plus d’espoir quand 220.000 enfants disparaissent tous les ans – autant que la mortalité infantile sous Louis XIV.

    Le pape François a pu dire : « Ainsi, tu peux visiter le monde, partir en vacances, avoir une maison à la campagne, être tranquille. Et c’est sans doute mieux, plus commode, d’avoir un petit chien, deux chats… » Combien d’Européens se retrouvent dans une maison de retraite sans aucun enfant pour leur rendre visite ? « Seigneur, préservez-moi, disait Victor Hugo […] de jamais voir l’été sans fleurs nouvelles, la cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles, la maison sans enfants. »

    Une société qui avorte et qui ne veut pas d’enfants est une société qui se laisse envahir et qui meurt. L’Empire romain s’est effondré sous les coups des barbares lorsqu’il a préféré le pain, les jeux, la jouissance et l’insouciance du lendemain à la perpétuité de sa race.

    Quand on en arrive à 220.000 avortements par an, cela ne regarde plus seulement des femmes, leur vie personnelle, mais bien la nation tout entière dans la question de son renouvellement et, partant, de sa pérennité. Le libertaire Macron s’occupe des entreprises jeunes pousses, mais il n’a toujours pas compris que les familles nombreuses et les enfants sont des jeunes pousses encore plus importantes pour la survie et l’avenir d’une nation et d’une civilisation.

    Source Boulevard Voltaire cliquez ici

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  • Madame Veil ou l’ambiguïté des hommages funèbres

    Bernard Plouvier

    La propagande a pour rôle premier de fabriquer des légendes, les mythes fondateurs d’un régime ou, plus simplement, les icones d’un système politique. Il faut des héros et des traîtres, voire des personnages sataniques, à glorifier ou à diaboliser.

    Simone Veil, morte, devient « une conscience », « un exemple à suivre pour la jeunesse française ». Pourquoi pas, après tout. Encore faut-il préciser ce qu’il y eut d’exemplaire chez elle : l’intégrité financière d’une politicienne. C’est un fait assez rare pour être souligné et salué.

    Or ce n’est manifestement pas son honnêteté qui est fêtée, contre toute logique. C’est son rôle dans le vote de la Loi du 17 janvier 1975 qui est jugé digne d’éloges… et, là, on ne peut que s’indigner. Cette loi a légalisé l’avortement de complaisance (si l’on préfère : l’interruption volontaire de grossesse pour convenance personnelle).

    Rabbins et parents juifs traditionnalistes répètent à l’envi aux jeunes Juifs que se marier hors de la Nation juive, soit : s’offrir une union mixte (Juif-Goy), c’est réaliser un « Auschwitz miniature » (variante : « à échelle familial »). Et nul pitre des media n’ose donner quelle que publicité que ce soit à cette outrance verbale, qui traîne avec elle des relents de racisme matrimonial.

    En revanche, lorsque les opposants à la Loi Veil ont usé du même argument, dans les années 1970, l’on a crié au scandale, à la profanation. Pourtant c’était bien d’un crime contre la Nation française qu’il s’agissait, comme l’original était un crime contre la Nation juive (mais aussi contre les Nations polonaise, tzigane, etc).

    Bien plus, on en est venu à faire rembourser intégralement par la Sécurité sociale un geste criminel qui prive la Nation française de centaines de milliers d’enfants, pour la plupart issus d’une génitrice de race européenne.

    Le crime de l’avortement de complaisance porte en soi un risque de génocide. Et pour que notre bonheur soit parfait dans notre « meilleur des mondes », l’on fait venir des centaines de milliers d’extra-Européens pour éviter une chute dramatique de la consommation intérieure, qui amoindrirait les bénéfices des producteurs, des intermédiaires et des distributeurs.

    Il est temps de réfléchir au désastre que furent, pour notre société, les séquelles de l’esprit soixante-huitard. Il est grand temps d’en revenir au schéma traditionnel, où la Famille, donc les enfants, est une valeur aussi fondamentale que le Travail et le respect de la Patrie (la Terre des Pères).

    N'oublions pas que derrière "Simone Veil, une femme politique intègre", il y a  "Simone du déclin"...    

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