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avortement et euthanasie - Page 95

  • Loi Santé : la suppression regrettable du délai de réflexion sur l’avortement

    Alliance VITA s’inquiète de la posture idéologique avec laquelle la majorité parlementaire aborde à nouveau la question délicate de l’avortement.

    Après avoir supprimé en 2014 le critère de détresse, l’Assemblée nationale s’apprête à effacer la semaine de réflexion entre les deux rendez-vous médicaux pour recourir à l’avortement, à la suite de l’amendement de Catherine Coutelle voté en commission des Affaires sociales. Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales, ne s’y opposait que pour lui préférer un délai de 48 heures. Pour Tugdual Derville, délégué général d’Alliance VITA :

    « Comment peut-on légitimer la suppression du délai de réflexion concernant un geste qui scelle le destin d’une existence humaine, alors que la loi impose deux semaines de réflexion pour la chirurgie esthétique et même une semaine de rétractation pour l’achat de certains biens et services ? Donner du temps aux femmes les protège de la panique, mais aussi des pressions qui peuvent les pousser à avorter à contrecœur. Depuis la suppression, en 2001, du dossier-guide qui informait les femmes sur les alternatives à l’IVG, l’avortement s’impose souvent comme une fatalité.  »

    Caroline Roux, coordinatrice des services d’écoute, confirme :

    « Quand une grossesse imprévue survient, les questions se bousculent dans la panique, et souvent la solitude. Bien des femmes, jeunes ou moins jeunes, se sentent jugées et rejetées quand elles révèlent être enceintes sans l’avoir planifié. La violence des pressions dont certaines font l’objet, spécialement de la part de l’homme, doit être prise en compte. Sur un sujet si intime, les femmes ont besoin d’écoute et de temps pour y voir clair. Elles ont droit également à recevoir une information complète, y compris sur les aides aux femmes enceintes et aux jeunes mères. C’est tellement violent de découvrir a posteriori qu’on n’a pas été suffisamment soutenu et que tout s’est passé de manière précipitée … »

    Alliance VITA a par ailleurs noté la tentative, jusqu’à maintenant reportée, desupprimer la clause de conscience des soignants. Tout est fait pour imposer une banalisation de l’avortement, au prix du déni de ce que vivent les femmes.

    Michel Janva

  • 40 Days for Life : plus de 400 bébés sauvés de l'avortement

    De Daniel Hamiche :

    "La campagne de Carême des 40 Days for Life, commencée le mercredi des Cendres 18 février, vient de s’achever hier, dimanche des Rameaux 29 mars. La coordination des 40 Days for Life nous annonce aujourd’hui même, lundi 30 mars, que pendant ces quarante jours au moins 402 enfants à naître ont été sauvés de l’avortement. Et ce nombre devrait croître dans les jours à venir au fur et à mesure que les informations remonteront à la coordination. Cela montre, encore une fois, que la prière a de magnifiques effets."

    Michel Janva

  • Avortement & euthanasie : des lois pour annihiler la conscience

    Extrait d'une tribune de Chantal Delsol dans Valeurs actuelles :

    "[...] La loi morale élémentaire, antique et universelle, « Tu ne tueras pas », se donne partout des exceptions. Dans toutes les sociétés, ce sont la guerre et la peine de mort : les sociétés s’estiment fondées à tuer ceux qui les menacent. La modernité tardive, qui rejette avec dégoût la peine de mort et la guerre, et simultanément légitime l’IVG, même à un stade avancé de la grossesse, et l’euthanasie, marque par là la métamorphose des critères. Ce n’est plus la survie ou la sécurité de la société qui peut légitimer une exception au « Tu ne tueras pas », mais le refus de la souffrance individuelle (physique ou psychique).

    Les lois sur la fin de vie vont cependant plus loin que ce déploiement de la souveraineté individuelle. Outre qu’elles traduisent un déplacement des critères de valeur, elles traduisent aussi un rabaissement de l’idée de conscience personnelle.

    Les principes moraux élémentaires sont surplombants ; et pourtant toujours récusables par la conscience personnelle, dans des cas tragiques et au prix d’un débat intérieur. Les cas d’euthanasie existent et ont toujours existé. Dans des situations si singulières et si graves, des consciences individuelles prennent une décision. Mais on voudrait que cette exception au « Tu ne tueras pas » soit légalisée, qu’elle ne soit plus à la merci de la conscience personnelle. On voudrait que les individus jetés dans ce drame puissent appliquer une loi et ainsi s’exempter de l’angoisse de se prononcer, de la responsabilité et des éventuels remords. Le cas est le même pour l’IVG, pour laquelle nous recherchons toujours plus de loi déterminante, toujours moins de réflexion individuelle. Il y a là une récusation du tragique humain, une volonté de passer à la toise de la loi les situations les plus complexes. Dans les directives anticipées aussi, c’est la conscience personnelle qui se trouve dévalorisée, contrairement à ce que l’on pense : car je ne peux jamais préjuger de ce que je déciderai en situation limite ; dans cette situation, sans doute trouverai-je des ressources dont aujourd’hui je n’ai même pas idée ; une personne n’est pas une essence immuable, mais une entité en perpétuel développement.

    La demande de légalisation toujours plus précise indique la persistance du positivisme juridique, déjà si présent au XXe siècle : la morale, ce ne serait rien d’autre que la loi positive, et ce qui est permis par la loi serait forcément bon — que l’État dise le Bien et nous ne nous poserons plus de question ! Au fond, nous voulons peut-être oublier que l’éthique traduit un perpétuel débat intérieur et extérieur — qu’elle engage notre responsabilité de personne libre, bien davantage que notre docilité de citoyen. [...]"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Loi Leonetti votée à Assemblée

    Ce mardi 17 mars fut un jour bien triste pour notre pays, avec le vote de la loi Leonetti (par les députés PS et UMP), ouvrant le chemin de l’euthanasie…

    Des jeunes du Renouveau français parisien ont réagi en déployant une banderole devant l’Assemblée et en distribuant des tracts.

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    http://www.contre-info.com/20150317_190754

     

     

     

  • Marche pour la vie à Lyon : le parcours

    Voilà le trajet de la marche pour la vie qui aura lieu demain après-midi à Lyon :

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    Michel Janva

  • Manifestation pour la vie à Lyon : c'est demain

    Le départ de la marche est prévu à 14h30, place Saint Jean. Le Salon Beige dévoile le nom des intervenants que vous pourrez entendre demain :

    • Garder enfantPatrick Recipon, président de l'Université pour la Vie, qui parlera de l'engagement des les associations locales
    • Jeanne qui présentera l'association la Maison de Marthe et Marie, et une Maman qui témoignera de son passage dans la colocation
    • Santiago Muzio, avocat qui parlera des dernières législations en matière de fin de vie, d'objection de conscience, de délai de réflexion pour l'avortement
    • Amélie D, qui témoignera de l'avortement
    • Marie Quioc qui parlera du bonheur et de la particularité d'avoir une soeur ayant une trisomie
    • Laure M, atteinte d'une maladie incurable qui témoignera et parlera de la fin de vie
    • Paul Colrat, qui donnera une réflexion plus philosophie sur l'euthanasie, et l'accueil de la vie en général
    • une infirmière et un médecin, qui donneront une tribune sur l'objection de conscience

    Michel Janva

  • Alliance VITA dénonce la suppression du délai de réflexion de l’IVG

    Communiqué d'Alliance Vita :

    "Cette mesure a été votée par amendement en Commission des affaires sociales durant la nuit par quelques député(e)s. Elle s’ajoute aux réformes engagées depuis des années qui visent à banaliser toujours plus un acte qui n’est pas anodin, notamment la suppression de la notion de détresse (loi du 4 août 2014 sur l’égalité entre les femmes et les hommes).

    Pour Caroline Roux, coordinatrice des services d'écoute de l'association :

    « Obliger les femmes à s'enfermer dans une décision précipitée, c'est méconnaître ce qu'elles vivent lors de grossesses imprévues. Beaucoup d'entre-elles nous confient envisager l'IVG à contrecœur, sous la pression d'un compagnon, ou par peur de leur employeur. Banaliser davantage un acte qui n'a rien d'anodin, ce n'est pas aider les femmes.

    En prétendant simplifier toujours davantage l'accès à l'IVG, on occulte la complexité des dilemmes qui les font hésiter. On leur interdit la possibilité de trouver une solution et d'éviter un acte définitif. Une vie est en jeu, ce qui n'est tout de même pas le cas pour d'autres décisions pour lesquelles un délai de réflexion est requis par la loi. N'oublions-pas que pour une immense majorité de femmes, l'avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre. Notre société a besoin d'une véritable politique de prévention et d’accompagnement à destination de ces femmes dont la grossesse est imprévue. »

    Tugdual Derville, délégué général, souligne d’autre part la provocation que constitue l’amendement visant à supprimer la clause de conscience spécifique à l’IVG :

    « Cet amendement a été retiré à la demande du gouvernement, non pas pour défendre les professionnels de santé, mais uniquement pour des motifs de circonstance afin de, selon la ministre Marisol Touraine, ne pas ranimer ‘’un débat éminemment symbolique’’. En réalité, supprimer cette clause serait d’une portée considérable, car elle protège depuis 1975 non seulement les médecins, mais aussi les sages-femmes, les infirmiers et infirmières, et tous les auxiliaires médicaux. Ces professionnels n’ont pas de clause générale de conscience dans leur code de déontologie, seuls les médecins en ont une. Il faut arrêter d’avoir une approche uniquement idéologique de l’IVG et prendre en compte toutes les dimensions de cette question de société si douloureuse. »

    Alliance VITA demande aux parlementaires, quand le projet de loi sera examiné en séance publique dans quelques jours, demaintenir ce délai de réflexion et de voter des mesures pour développer cette politique de prévention et d’accompagnement dont les femmes ont besoin."

    Michel Janva

  • Directives anticipées : s'ils les avaient suivies, elle serait morte

    Voilà une histoire qui remet en cause les directives anticipées telles que nos députés les ont votées hier :

    "Les faits remontent à mars 2014. Jenny Bone, 39 ans, se retrouve subitement au sol après avoir chuté sans raison. Cette Britannique ne comprend pas pourquoi elle sent des picotements violents dans ses jambes. Difficilement, elle se rend chez son médecin généraliste qui lui ordonne de se rendre d‘urgence à l’hôpital, relate le Mirror. Après examen, les résultats tombent : elle est atteinte d’une rare maladie nerveuse, le syndrome de Guillain-Barré.

    Hospitalisée, les effets s'aggravent. Elle est totalement paralysée et inconsciente. Les médecins la plongent alors dans un coma artificiel. Afin de pouvoir respirer, elle subit une trachéotomie (ouverture chirurgicale de la trachée). Tout pousse à croire que Jenny Bone est dans un état végétatif irréversible. C’est pourquoi le personnel médical convoque son époux de 58 ans afin de prendre une décision.

    La débrancher ? John Bone refuse, alors que sa femme lui avait auparavant demandé de le faire si jamais elle se retrouvait dans un tel état. La conversation se passe dans la chambre de la malade censée être dans le coma, qui, en réalité, est tout à fait consciente de ce qu’il se passe autour d’elle. "J’entendais tout, heureusement que John ne m’a pas écouté, je l’en remercie. Comme la plupart des couples, nous en avions déjà parlé mais je suis très heureuse qu’il ne m’ait pas débranchée", confie-t-elle au Mirror.

    Finalement, Jenny Bone se réveillera dix jours après. Depuis, son mari regrette d’avoir eu cette conversation avec les médecins à ses côtés : "elle se souvient mot pour mot de ce que nous nous sommes dit." En soins pendant deux mois, elle est rentrée chez elle en juin dernier. Et aujourd'hui, la quadragénaire se porte bien : elle confie au quotidien avoir repris son travail et avoir récemment participé à un marathon caritatif de 5 kilomètres."

    Avec les sulfureux Claeys et Leonetti (et les 436 députés qui les approuvent), elle ne serait pas là pour raconter cette histoire.

    Michel Janva