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- sur la PMA ?
- sur la GPA ?
- sur l'idéologie du genre ?
- sur la légalisation du cannabis ?
- sur l'euthanasie ?
Non : sur le travail du dimanche.
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Non : sur le travail du dimanche.
Femme actuelle fait l'apologie d'une pratique illégale : le recours aux mères porteuses, à travers un témoignage dégoûlinant de bons sentiments et d'absence de réflexion. Et une belle désinformation : la mère porteuse est « l’être le plus altruiste de la terre. Elle voulait depuis longtemps porter un enfant pour qu’une autre femme puisse, comme elle, connaître le bonheur de la maternité ».
N'empêche que "l'être le plus altruiste de la terre" a pris un avocat pour sceller le contrat et a commencé par se mettre d'accord avec la mère biologique sur la somme d’argent échangée... En matière d'altruisme, on a connu mieux...
Il y a 2 jours, Christiane Taubira tenait un discours sur la traite des êtres humains et l’esclavage « moderne ». Elle a oublié de dénoncer la pratique des mères porteuses.
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
Le 8 mars, La Manif Pour Tous organise un forum international pour l'abolition de la GPA. Tout le monde peut y assister.
Sur le même sujet, Ludovine de La Rochère interpelle France 5, qui diffusera le 10 mars une émission consacrée à la pratique des mères porteuses. Dans sa lettre à Bruno Patino, Directeur général délégué aux programmes de France Télévisions, Ludovine de La Rochère écrit que, malgré l'interdiction de la GPA :
"On observe pourtant que les émissions consacrées à la gestation pour autrui se multiplient. Et loin de dénoncer cette pratique, elles abordent la GPA sous l’angle du débat, comme s’il pouvait être envisageable d’accepter la marchandisation du corps des femmes ! Cet asservissement des femmes, ainsi que le trafic d’enfants, y sont en général à peine évoqués et les réalisateurs osent donner le champ libre aux partisans de la GPA pour argumenter en faveur de l’encadrement de cette pratique, c’est-à-dire de sa légalisation !
Or, la GPA, comme l’esclavage, on ne l’encadre pas : on l’interdit et on fait respecter cet interdit ! La responsabilité du service public est de faire respecter cette interdiction, et non de promouvoir la GPA ! [...]
C’est pourquoi un nombre immense de Français, et surtout de Françaises, comptent sur vous pour que cette émission du 10 mars dénonce la réalité et les implications de la gestation pour autrui et soit sans concession, tolérance ni complicité vis-à-vis de cette pratique et de ses promoteurs. Nous y serons bien entendu très attentifs.
Et puisque le groupe France télévisions semble si intéressé par ce sujet, j’ai le plaisir de joindre au présent courrier des invitations, pour vous-même, les dirigeants de France télévisions et l’équipe de l’émission « Les Maternelles », pour le 1er « Forum international pour l’abolition de la GPA » qui se tiendra au Palais Brongniart (Bourse de Paris) dimanche 8 mars prochainà l’occasion de la Journée de la femme. Nous serions très heureux de votre et de leur présence à cet événement qui réunira les intervenants les plus qualifiés sur ce sujet et des invités du monde entier."
Toujours contre la GPA, donc pour des bébés bio, la LMPT s'est invitée au salon de l'agriculture pour promouvoir No Maternity Traffic, une initiative collective pour l'abolition de la Gestation Pour Autrui.
Enfin ce matin, La Manif Pour Tous a présenté sa charte adressé aux candidatsaux élections départementales de fin mars pour défendre la famille au sein des conseils départementaux.
On ne lâche rien.
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
La semaine dernière, la Délégation aux droits des femmes de l’Assemblée nationale a remis un rapport d’information réclamant, entre autres demandes, la suppression de la clause de conscience pour l’IVG et l’autorisation donnée aux sages-femmes de pratiquer des IVG instrumentales (Cf. Synthèse Gènéthique du 19 février 2015).
Ce à quoi l’Ordre national des sages-femmes a répondu par communiqué de presse en date du vendredi 20 février 2015. Il rappelle que les sages femmes sont« prêtes à s’engager auprès des femmes en accompagnant leur grossesse, qu’elle qu’en soit l’issue » mais qu’« il est important de maintenir la clause de conscience spécifique à l’IVG ».
Sur la question de la suppression de la clause de conscience spécifique à l’avortement, Jean-Yves Nau rapporte les propos du Collège des gynécologues-obstétriciens français (CNGOF) : « Pour ce qui est de la clause de conscience des médecins, c’est une disposition générale qui existe dans le Code de Déontologie et le Code de Santé Publique pour l’ensemble des actes médicaux. Il n’est donc pas possible de la supprimer pour un acte particulier, quel qu’il soit. » Il se prononce également sur un autre aspect du rapport d’information de la Délégation aux droits des femmes, celui de la suppression du délai de réflexion accordé aux femmes demandant un avortement : « Le délai de réflexion, qui peut être supprimé lorsque la situation l’exige, peut constituer une dernière aide à une décision difficile. Il peut sans doute être réduit, mais sa suppression totale ou sa réduction excessive seraient contre-productives. »
Comme elle l'avait fait pour les municipales, la Manif pour tous va présenter à tous les candidats aux élections départementales une charte. En la signant, les candidats s'engagent publiquement en faveur de la famille et de la filiation :
LMPT rappelle que l'engagement des conseillers généraux est d'autant plus important qu'ils éliront les sénateurs en 2017 et pourront parrainer des candidats à l'élection présidentielle.
La Manif pour tous invite donc tous ses sympathisants à :
La liste des signataires sera rendue publique ici pour éclairer le vote des électeurs soucieux de défendre l’intérêt des familles dans la politique départementale.
Le Friday Fax de C-Fam : L'administration d'Obama prépare de nouvelles normes qui obligeront les associations caritatives confessionnelles à fournir l'avortement aux réfugiées mineures qui entrent sur le sol américain sans leurs parents, sans l'accord des parents. Les groupes confessionnels déclarent qu’il s’agit d’une infraction aux droits parentaux et d’une violation de la liberté de conscience des groupes religieux qui aident ces jeunes dans leur intégration. Dans le cas où ces associations refuseraient, ce qui serait le cas des associations catholiques, elles se verraient retirer l'aide de l'Etat fédéral. Ces associations ont jusqu'au 24 juin 2015 pour se conformer à ce nouvel oukase de la mort.
Les textes de l'administration Obama exigent également que les associations qui accueillent ces mineurs non-accompagnés de leurs parents se forment aux "LGBTQI" afin d'identifier les "identités de genre transsexuelles et intersexuées" chez les adolescents qu'elles recueillent.
Ces nouvelles normes s'appuient sur un rapport de l'Unicef de 2013, qui estime que dès l'âge de 10 ans, les enfants doivent "avoir droit" aux "services de santé sexuelle et de reproduction" sans le consentement parental.
"Pour justifier cette affirmation, l’Unicef a fait référence aux commentaires du comité qui supervise la mise en place de la Convention sur les Droit de l’Enfant. Ce même comité a dit au Saint Siège l’année dernière que son opposition aux relations sexuelles entre adolescents et à l’avortement faisait l’objet d’une violation du traité."[...]
L'administration Obama va donc violer, au nom de la "Convention des Droits de l'Enfant", non seulement les droits des parents à éduquer eux-mêmes leurs enfants et de décider, en conformité avec leurs convictions religieuses, de ce qui est le mieux pour eux, mais en plus, la liberté de conscience la plus élémentaire.
La délégation aux Droits des femmes de l'Assemblée nationale a présenté aujourd'hui un rapport d'information, faisant 21 propositions pour le projet de loi santé, qui doit être examiné au printemps à l'Assemblée nationale.
Cinq propositions visent à améliorer l'accès à l'avortement :
La Délégation fait d'autres propositions pour faciliter l'accès à la contraception :
Et l'avortement laïque, gratuit et obligatoire, c'est pour quand ?
Judith Butler a reçu la décoration le 26 janvier, des mains du Consul général de France à San Francisco, Pauline Carmona, décoration qui récompense " les personnes qui se sont distinguées par leur création dans le domaine artistique ou littéraire ou par la contribution qu'elles ont apportée au rayonnement des arts et des lettres en France et dans le monde." Extraits du discours de Judith Butler :
"Malgré les meilleurs et les pires moments, mon nom est associé à un certain trouble provoqué par les études de genre, en France du moins, il m’est donc agréable de voir que mes hôtes ce soir ne se préoccupent pas outre mesure de ce trouble. Ou peut-être cherchent-ils à souligner le mérite dans un certain type de trouble.[...]
"Ce soir, j’accepte cet honneur au nom d’une demande d’ouverture d’esprit; et de la valeur de l’ouverture d’esprit dans une vie publique; et pour toutes celles et tous ceux qui recherchent à vivre et respirer plus facilement, sans peur et sans honte; et pour la capacité formidable d’affirmer et de s’affirmer ".
Judith Butler se voit comme le "Chevalier du genre". Tout un programme.
Grégor Puppinck, docteur en droit et directeur du European Centre for Law and Justice, écrit dans Le Figarovox :
"En juin dernier, la Cour a condamné la France dans les affaires Mennesson et Labassée, puis elle se prononça sur une affaire contre la Belgique en septembre, et condamna l'Italie fin janvier. Enfin, dès le 3 février, la Cour a rendu publique sa décision de juger trois nouvelles affaires de GPA contre la France.
Avec les arrêts Mennesson et Labassée, la Cour a posé le principe de l'acceptation de la GPA à l'occasion d'affaires mettant en cause des couples hétérosexuels mariés ayant un lien génétique avec l'enfant conçu aux USA. Sur cette base, dans l'arrêt Paradiso et Campanelli, la Cour est allée plus loin en jugeant que l'Italie a violé le droit à la vie familiale d'un couple (dont la femme avait 55 ans) en leur retirant un enfant avec lequel ils n'avaient aucun lien génétique, produit sur commande et payé 49.000€ à une société moscovite spécialisée en GPA. En jugeant ainsi, la Cour a non seulement accepté une nouvelle fois la GPA, mais aussi entériné la production sur commande et la vente d'un enfant. Parce que cette production-vente d'enfant sans lien génétique avec les acquéreurs n'est en définitive qu'une forme particulière de GPA, l'acceptation de la GPA conduit nécessairement à celle de la vente d'enfant.
Les trois nouvelles affaires concernent un couple vivant à Dubaï et ayant obtenu un enfant en Ukraine et deux hommes ayant chacun conçu des enfants par GPA en Inde avec des mères porteuses qui se présentent aussi comme les véritables mères biologiques. L'un d'eux reconnaît avoir versé 100.000 roupies à la mère (environ 1.300€, trois ans de salaire d'une ouvrière) et 60.000 roupies à l'hôpital. C'est une «GPA low-cost». L'autre requérant est pacsé avec un homme ayant aussi obtenu des jumeaux en Inde. Ce sera la première affaire de «GPA-GAY» traitée par la Cour, mais elle se refusera à tenir compte de cette circonstance au nom du principe de non-discrimination. Ainsi, l'acceptation de la GPA conduit aussi à celle des «usines à bébés» et de la «GPA-GAY».
Au fil de ces affaires, c'est la même logique qui s'impose: la déshumanisation de la procréation rend possible, pour tous, l'obtention d'un enfant et la constitution de «familles» que la Cour s'empresse de protéger contre les lois qui s'opposent à la marchandisation des personnes. L'intérêt des enfants et la dignité des jeunes femmes «porteuses» sont sacrifiés.
C'est un engrenage qui étend la libéralisation de la GPA suivant un «rythme imposé par notre Cour» comme l'a reconnu Dean Spielmann, le Président de la Cour, lors de l'audience solennelle du 30 janvier 2015. Il faut savoir que c'est la Cour qui choisit ses affaires parmi les très nombreuses qui lui sont soumises: elle en rejette 95% sans justification ni examen approfondi, elle est aussi maîtresse du calendrier. [...]"
La sortie de la CEDH devient une question sérieuse et urgente.
Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
Chili – «Je veux dire au recteur de l’Université Catholique, aux directeurs des cliniques (ndlr : privées) et à l’archevêque de San Bernardo qui administre aussi un hôpital, que, comme les députés, les curés et les universitaires ne sont pas au dessus des lois« , a déclaré Marcelo Schilling, député du parti socialiste, dans une interview à Radio Valparaiso.
Le député répondait au Recteur de l’Université catholique, le médecin Ignacio Sanchez, qui, alors que le Chili débat de la légalisation de l’avortement, avait réaffirmé au journal La Tercera que dans son réseau de santé de l’Université catholique, « aucun avortement ne sera pratiqué, nos principes et nos valeurs les plus profondes ne vont pas changer par un projet de loi spécifique. C’est définitif. »
Le socialiste Marcelo Schilling, promoteur de la culture de mort et anticatholique arrogant, a menacé : «les lois doivent être respectées par tous et s’il faut exproprier l’Université catholique pour des raisons d’intérêt supérieur, et bien, on le fera« .
En réaction à ces menaces, le doyen de l’Université Catholique a déclaré au journal El Mercurio que ces « mots sont incroyablement intolérants et totalitaires. Il est inquiétant qu’un député de la République tienne de tels propos».
« Ce que propose Schilling dépasse toutes les limites, parce qu’il parle d’exproprier (…). C’est complètement totalitaire, intolérant, contraire à toute démocratie et à liberté d’expression« , a ajouté le médecin.