Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

avortement et euthanasie - Page 97

  • Le drame des enfants nés vivants durant leur avortement

    Les statistiques officielles pour l’Angleterre et le pays de Galles indiquent qu’en 2005, 66 nouveau-nés ont survécu à leur avortement et ont agonisé pendant parfois plus de dix heures.

    Lorsqu’un enfant naît grand prématuré, tout est mis en œuvre pour le sauver. Si ce n’est pas possible, il reçoit des soins de confort et est entouré jusqu’à son décès.

    Tout autre est la situation de ceux qui naissent vivants après un avortement. Il ne s’agit pas de ceux dont on provoque la naissance parce que la poursuite de la grossesse présente un danger majeur, mais bien de ceux qui naissent vivants accidentellement, suite à un « échec » de l’avortement. Une étude publiée en 2007 a conclu qu’environ une interruption de grossesse sur 30 après 16 semaines résultait en une naissance vivante. À 23 semaines, la proportion atteignait 9,7 %, soit presque 1 sur 10. Or, l’avortement est pratiqué sur simple demande jusqu’à 18 semaines en Suède, 24 semaines en Angleterre et aux Pays-Bas, et sans limite légale au Canada. Il est pratiqué jusqu’à la fin de la grossesse en cas de malformation en France et en Angleterre. Le seuil de viabilité fixé par l’OMS est 22 semaines.

    Lire la suite 

  • Le bilan désastreux de la loi Veil

    Julie Graziani, porte-parole de la Marche pour la vie, déclare dans Valeurs actuelles :

    "Nous attendons des pouvoirs publics qu’ils soutiennent la vie quand elle est la plus vulnérable, à ses deux extrémités, quand elle commence et quand elle s’achève. Nous voulons qu’ils développent en France une culture d’accueil de la vie. Ce n’est malheureusement pas le cas aujourd’hui.

    Quel bilan faites-vous de la loi Veil ?

    Quarante ans après l’adoption de ce texte, nous réclamons un droit d’inventaire. Cette loi promettait de réduire le nombre d’avortements ; dans la réalité, leur nombre a explosé : près de 220 000 par an. Elle promettait de libérer les femmes des grossesses imposées ; quarante ans plus tard, ce sont les avortements qui sont imposés dans 80 % des cas : souvent par leurs parents pour les mineures, ou par leur compagnon pour les majeures. Elle promettait de rendre les femmes plus heureuses ;on n’ose plus parler du syndrome postabortif, on n’ose plus reconnaître la souffrance des femmes confrontées à ces situations douloureuses.

    Le ministre a supprimé la condition de détresse posée par la loi Veil…

    Tout est fait pour augmenter le nombre d’avortements. Nous ne sommes pas du tout dans une logique de prévention ou de réduction. Marisol Touraine a l’air de confondre la femme enceinte en situation de difficulté avec une militante du Planning familial… Les médecins n’ont même plus droit à l’objection de conscience ! Ce que nous voudrions, c’est pouvoir parler de tous ces problèmes sans dogme ni tabou. Rien n’est fait pour proposer une alternative à l’avortement. Globalement, la situation des femmes ne s’est pas améliorée grâce à cette loi. Nous sommes à côté de la plaque. [...]"

    Michel Janva

  • Changement : Marche pour la vie de Denfert-Rochereau à Vauban

    Suite à la réunion avec avec la Préfecture de police aujourd'hui, le trajet prévu a été modifié :

    Trajet-bis

    Rdv-denfer-RS

    Michel Janva

  • Tous à Paris le 25 janvier pour défendre la vie !

    Communiqué de Renaissance catholique :

    "À l’occasion du vote de la loi dénaturant le mariage, Christiane Taubira avait tout à fait opportunément rappelé que la mesure proposée n’était pas anecdotique mais constituait "une réforme de société et on peut même dire une réforme de civilisation".

    À l’origine de toutes les réformes sociétales en cours se trouve le nouveau regard qu’une société sécularisée et matérialiste pose sur les plus faibles de ses membres : enfants à naître ou encore dépendants de leurs parents, malades incurables, vieillards en fin de vie, etc. L’avortement est, légalement, devenu un droit de la femme réduisant à néant le droit à la vie de l’enfant conçu et celui du père à voir vivre son enfant ; le mariage, dit pour tous, privant chaque enfant du droit d’avoir un père et une mère, a de plus ouvert la porte à la PMA et à la GPA, les débats en cours à l’Assemblée nationale sur l’euthanasie visent à faciliter l’élimination physique des malades en fin de vie car, au-delà des envolées lyriques sur "mourir dans la dignité", ce que chacun a bien en tête c’est que ce sont les six derniers mois de la vie qui sont les plus onéreux. Plus d’euthanasies c’est aussi, et surtout pour beaucoup, moins de déficit de la Sécurité Sociale. Alors que les puissants du jour s’avèrent incapables de définir ce que serait une vie digne d’être vécue ou indigne d’être prolongée, notre foi nous donne une réponse à la fois simple et lumineuse. La dignité de la personne humaine s’enracine dans sa création à l’image et à la ressemblance de Dieu. Dotée d’une âme spirituelle et immortelle, d’intelligence et de volonté libre, la personne humaine est ordonnée à Dieu et appelée, en son âme et en son corps, à la béatitude éternelle. Même les corps les plus meurtris restent les réceptacles matériels de cette dignité et ont droit à toute l’attention et aux soins qu’exigent des temples du Saint-Esprit. Que notre société laïcisée soit devenue incapable de comprendre un tel langage est sans doute un cruel, mais réaliste, constat. Il n’est cependant pas interdit de penser que notre civilisation a trop été marquée par le christianisme pour ne pas accepter de s’interroger sur le fait que la valeur d’une société se mesure sans doute, en définitive, à la place qu’elle accorde aux plus faibles de ses membres.

    C’est à un enjeu de civilisation que nous sommes conviés par le collectif " En marche pour la vie ", le dimanche 25 janvier à 13h30 place Denfert-Rochereau jusqu’à la Place Vauban (lieu changé ce soir pour raisons de sécurité). Dans ce combat eschatologique pour la défense de la vie humaine innocente de la conception à la mort naturelle la protestation grave voire meurtrie ainsi que la prière de réparation et de demande ont toute leur place.

    Cette démarche se concrétisera dans la veillée de prières pour la défense de la vie le samedi 24 janvier en l’église Saint-François-Xavier (place du Président-Mithouard 75007 Paris, M° Saint-François-Xavier) de 20 h 30 à 21 h 45 et le chapelet médité en fin de cortège avec SOS Tout-Petits le 25 janvier. Nous y serons !

    Michel Janva

  • Ludovine de La Rochère sera à la Marche pour la vie

    Le Salon Beige a interrogé Ludovine de La Rochère, présidente de La Manif pour Tous.

    La Marche pour la Vie a lieu ce 25 janvier. Ludovine de La Rochère, participerez-vous à la Marche pour la Vie ?

    Ludo par Michel PournyOui, dimanche 25 janvier, je participerai à cette manifestation, en marcheur parmi les marcheurs. La vie est en effet l’essence même de la famille, lieu de solidarité par excellence avec tous ceux qui dépendent des autres – enfants, handicapés, malades, personnes âgées…

    Le combat que je mène avec La Manif Pour Tous semble à certains distinct de celui du respect de la vie. Il concerne en effet notre humanité homme/femme, avec tout ce qu’elle implique pour la personne, pour le couple et donc pour la famille.Mais, précisément, la dignité ineffable de l’être humain impose de respecter celui-ci dans son identité masculine ou féminine comme de le respecter dès le début de sa vie et jusqu’à sa fin naturelleAinsi, ce sont des combats complémentaires, en quelque sorte les différentes faces du même cube !

    Les conséquences de notre humanité homme/femme sont immenses pour chacun de nous et pour la société toute entière, en commençant par l’enfant, né d’un père et d’une mère, irremplaçables pour lui et non interchangeables, mais que certains voudraient lui retirer sans voir que deux femmes ne remplaceront jamais un père et que deux hommes ne remplaceront jamais une mère. Ce déni de la différence et donc de la complémentarité homme/femme – ce qu’on appelle l’idéologie du genre - conduit d’ores et déjà à l’utilisation de la femme et à la marchandisation de l’enfant. Et là, vous le voyez, les techniques utilisées (PMA et GPA) nous ramènent aussi à la question du respect de la vie.

    Le 25 janvier, j’exprimerai mon refus ferme et déterminé de la dérive mortifère actuelle. Car nous sommes confrontés à des dirigeants et à une culture qui promeuvent la mort : en faisant croire qu’il y aurait un « droit à l’avortement » en lieu et place d’un « droit à la vie » et en faisant croire qu’il pourrait y avoir un « droit à mourir », comme si les soins palliatifs n’étaient pas la meilleure et seule manière d’accompagner nos proches et nos patients, en leur montrant que nous faisons tout pour les soulager et pour les accompagner jusqu’à leur dernier souffle. C’est pourquoi je soutiens bien-sûr aussi le collectif Soulager mais pas tuer.

    Aimer nos proches et le leur montrer, respecter toute personne : voilà les seuls fondements possible pour la société car le sens de la Civilisation c’est de protéger le plus faible du plus fort et de créer les conditions qui permettent de vivre ensemble en paix."

    Michel Janva

  • La mère de Vincent Lambert ouvrira la Marche pour la vie

    Communiqué de La Marche pour la vie :

    "A l'heure où le débat sur la fin de vie s'ouvre à l'Assemblée Nationale à l'initiative du Président de la République François Hollande, la Marche pour la Vie entend dénoncer la menace qui pèse sur les plus vulnérables (personnes âgées, malades et handicapées) : la légalisation de gestes euthanasiques.

    Préoccupée par le destin du jeune Vincent Lambert dont la vie dépend d'une décision de la CEDH, la Marche s'ouvrira avec Madame Viviane Lambert, mère de Vincent, Maitre Jérôme Triomphe, avocat de ses parents, Professeur Xavier Ducrocq, neurologue, membre du comité d'experts qui a examiné Vincent Lambert.

    Cette présence de proches de Vincent Lambert vise à rappeller à la conscience collective la valeur de la vie humaine et l'urgence de la protéger d'une culture de mort. C'est pourquoi, la grande mobilisation nationale Marche pour la Vie appelle les citoyens à manifester ce dimanche 25 janvier à 13h30 place de la Bastille."

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Rappel : voici la carte des cars pour se joindre à la Marche pour la Vie

     

    Michel Janva

  • Défense de la vie : pourquoi deux manifestations ?

    Le 21 janvier, Soulager mais pas tuer manifeste contre l'euthanasie ; le 25, c’est au tour de la Marche pour la vie, qui milite également contre l'avortement. Est-il encore possible de se battre pour une même cause sans faire l'unité ? Famille chrétienne a interrogé Tugdual Derville et Jean-Marie Le Méné à quelques jours de leur mobilisation respective. Un long débat, dont voici deux extraits :

    DervilleTugdual Derville :

    "Une manifestation nationale annuelle et 60 rassemblements dans toute la France, le jour même d’un débat sont deux modes d’action complémentaires. Cela ne doit cependant pas évacuer la question, grave et complexe, de l’unité. Ce qui a présidé à la fondation de Soulager mais pas tuer, au-delà d’Alliance Vita, c’est le souci de l’unité, mais une autre forme d’unité que celle que revendique de façon légitime la Marche pour la vie. Il s’agit de l’unité de toutes les personnes qui sont hostiles à l’euthanasie.
    C’est une question d’efficacité : il existe des opposants à l’euthanasie qui ne sont pas hostiles, pour des raisons qui leur sont propres, à d’autres transgressions. Coexistent au fond deux formes d’unité qui ne sont pas contradictoires : une unité de toutes les personnes hostiles à l’euthanasie, qui peuvent s’opposer sur d’autres sujets, et une unité des personnes qui ont des convictions semblables, dans des tonalités sans doute différentes, sur la défense de la vie, de son commencement à la mort naturelle.
    L’unité, comme la paix, est un travail qui demande beaucoup de réflexion. Elle ne s’assène pas. Mais en France, je crois que l’on confond trop souvent l’unité avec un fantasme de centralisme démocratique. Au risque de nous laisser enfermer et réduire. Car si on mélange tous les sujets - certains y ajoutant une dimension religieuse -, on réduit nos mobilisations au « plus petit dénominateur commun »." 

    Le MénéJean-Marie le Mené :

    "La Marche pour la vie a considéré, avec ce qui se passait sur la fin de vie, que la défense de la vie ne se divisait pas. Les deux sujets sont insécables. Le respect de la personne ne se coupe pas en tronçons. On ne peut pas dire : « Je défends la vie à la fin mais pas au début ». À mon sens, il y a encore plus de raison d’être favorable à l’euthanasie qu’il n’y en a d’être favorable à l’avortement. A fortiori, si on accepte de tuer des enfants avant la naissance, il est bien plus facile de considérer comme compassionnel un geste qui mettrait fin à la vie d’une personne malade ou gravement handicapée.
    Je comprends la démarche de Tugdual Derville et de Soulager mais pas tuer, mais je suis réservé sur le fait que l’on puisse trouver des personnes qui seraient favorables à l’avortement et défavorables à l’euthanasie. Il en existe peut-être, marginalement, mais cela me paraît tellement incohérent. D’autant plus que l’avortement est l’un des principaux arguments en faveur de l’euthanasie. On le retrouve dans tous les débats parlementaires où l’on entend cette imprécation : « On s’est rendu maître de la vie au début, il n’y a aucune raison de ne pas s’en rendre maître à la fin ». Il faut simplement continuer le mouvement… Intellectuellement et en termes de cohérence, l’exercice que fait Tugdual Derville est très difficile en réalité. À ne pas rappeler les mécanismes du passé, on se condamne à les revivre. Nous sommes d’ailleurs en train de revivre ceux déjà utilisés en 1975 : le terrorisme compassionnel, le monde médical que l’on fait basculer dans le politique, la trahison des élites…"

    Louise Tudy

  • La Marche pour la vie cherche encore des volontaires

    La Marche pour la Vie a besoin de vous !

    • Equipes de sécurité : manquent 100 hommes de plus de 18 ans
    • Chauffeurs avec monospaces : manquent 8 monospaces + pilotes
    • Motards : manquent 3 motards

     Volontaires

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Marche pour la Vie : J - 7

    La Famille Missionnaire de Notre-Damequi a annoncé sa participation et son soutien fidèle à la Marche pour la Vie, a décidé d'effectuer un compte à rebours avant ce grand évènement pro-vie en publiant un communiqué par jour. Le premier s'intitule Pourquoi marcher pour la vie dimanche prochain à Paris ?

    "Nous avons déjà donné, dans notre communiqué invitant à marcher pour la vie, les raisons pour lesquelles nous participions à cette marche. Il nous semble important, en cette semaine, de reprendre des passages importants de l’enseignement de l’Eglise qui peuvent être compris par tous les hommes de bonne volonté, quelle que soit leur religion ou leur philosophie. Au numéro 42 de la Charte des personnels de la santé de 1995, promulguée par le Saint-Siège, il est dit au sujet de la dignité absolue de toute vie humaine :

    "Le corps participe, de manière indivisible avec l'esprit, à la dignité propre de la valeur humaine de la personne : corps-sujet et non corps-objet, et, en tant que tel, il est indisponible et inviolable. On ne peut disposer du corps comme d'un objet qui nous appartiendrait. On ne peut en faire une contrefaçon, comme s'il s'agissait d'une chose ou d'un instrument, dont on serait le propriétaire et le maître absolu. Chaque intervention abusive sur le corps est une offense à la dignité de la personne et donc à Dieu qui est le Seigneur absolu et unique : «L'homme n'est pas maître de sa propre vie, il le reçoit en usufruit ; il n'en est pas le propriétaire, mais l'administrateur, car Dieu seul est Seigneur de la vie.» (Charte 42). L'appartenance à Dieu, et non à l'homme, de la vie confère à cette dernière ce caractère sacré qui suscite une attitude de profond respect. Elle est indisponible et intangible parce que sacrée : elle est «sacrée par nature, et toute intelligence droite est capable de le reconnaître, même en faisant abstraction de toute croyance religieuse» (Charte 43).

    Nous continuerons à marcher pour la vie pour défendre ce caractère sacré de la vie. Nous n’acceptons pas l’affirmation de Pierre Simon, dans son livre « de la vie avant toute chose ». La vie n’est pas une production humaine, elle est sacrée parce que don de Dieu ! Elle doit être aimée, servie, protégée de sa conception à son terme naturel !"

    2015_mpv_image

    Philippe Carhon