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avortement et euthanasie - Page 91

  • Pendant que l'euthanasie se discute, les Sentinelles veillent

    Cela fait deux jours qu'elles sont devant l'Assemblée :

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    Michel Janva

  • Les femmes optent souvent pour l'avortement sous la contrainte

    A l'occasion du 8 mars, journée de la femme, l'Académie pour la vie du diocèse de Bayonne se penche sur une souffrance que la femme est bien souvent seule à porter : celle de l’avortement. Raphaëlle Coquebert, éducatrice à la vie, écoutante pendant 5 ans auprès de femmes blessées dans leur maternité,écrit :

    "« Je m'appelle Wendy et en 2013, j'ai subi une IVG médicamenteuse. Cela a été horrible. J’ai tué mon bébé. Je l’ai senti partir. Un an après, je n'arrive pas à m’en remettre. Je regrette tellement ce que j’ai fait ! Je ne sais comment faire pour aller mieux. Pour ne plus y penser sans me torturer ».

    « J'ai eu 41 ans en 2014 et j'ai fait une IVG à l’âge de 28 ans. Pour moi, c'est un regret éternel. Je ne m’en suis jamais remise. Cette IVG a complètement pourri ma vie (…). Je pleure tous les jours, même après 14 années écoulées ! »

    Cette prise de conscience date d’une quinzaine d’années.Avant, une chape de plomb idéologique empêchait qu’une seule critique soit émise sur cet acte, considéré comme l’un des dogmes fondateurs, donc intouchables, de l’idéologie féministe.Peu à peu, le réel reprenant toujours ses droits, des témoignages sont apparus, dans la presse et à la télévision, relatant la profonde souffrance de femmes ayant interrompu leur grossesse. Quelques-unes ont osé partir à la recherche d’un éditeur pour livrer leur expérience personnelle, la plupart du temps teintée de regrets et de désespoir. Encouragés par ces confidences irrécusables, en un temps où seuls le ressenti et les sentiments sont perçus comme légitimes, des témoins faisant autorité (psychologues, journalistes) ont publié des ouvrages sur le sujet. Nous nous appuierons sur certains d’entre eux dans cet article.Ces douloureuses confessions sont issues de forums de discussion sur le web, où les témoignages de cet acabit abondent. Rares sont aujourd’hui les professionnels du secteur médico-social (médecins, gynécologues, psychologues, écoutantes…) qui nient l’implacable réalité : l’avortement, hier revendiqué comme un droit absolu des femmes à disposer de leur corps, toujours préférable à une grossesse non désirée, est désormais perçu par une majorité d’entre elles comme un acte parfois incontournable,mais qui blesse en profondeur celles qui le subissent. 83% de la gent féminine considère que « l’avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre », selon un sondage IFOP réalisé en 2010.

    Ainsi, même si certains courants féministes pur et durs font de la résistance, il n’est plus tabou en 2015 d’évoquer les stigmates engendrés par l’IVG dans le cœur et le corps des femmes, quelle que soit leur opinion sur l’acte lui-même. [...]

    Qu’est-ce qui pousse réellement les femmes, naturellement portées vers la maternité et la fécondité, à choisir l’IVG ? Notre expérience d’écoute et la lecture de milliers de témoignages sont formels : une fois passé le choc de la nouvelle, et évacuées les peurs légitimes par rapport à des questions d’ordre financier ou professionnel, le plus grand nombre désire garder leur bébé. Mais elles se heurtent à la résistance de leur mari, compagnon ou petit ami, quelquefois de leur employeur, du corps médical, voire de leurs parents.

    L’on voulait permettre aux femmes d’exercer pleinement leur liberté par rapport à la maternité : 40 ans après la légalisation de l’IVG, elles y voient majoritairement un passage obligé pour sauvegarder un couple ou une famille déstabilisé(e) par l’imprévu. [...]

    « Il est un acteur souvent muet et absent, mais dont l’influence est capitale dans la décision d’avortement : le géniteur ». (M. Hébrard)

    « Beaucoup de femmes témoignent avoir décidé une IVG, contrariées ou contraintes sur l’insistance de leur mari ou compagnon ». (S. Clerget)

    « L’un des obstacles les plus fréquents opposés à la réalisation maternelle d’une femme est le refus de son partenaire d’assumer une progéniture ». (G. Romey) 

    Et de citer le cas d’Antoinette, 32 ans, qui tombe enceinte au sortir de lourdes épreuves : « loin d’accentuer mon malaise, cette espérance de maternité me remplit de joie (…) les avis de tous les hommes qui m’entourèrent à ce moment-là, médecin, gynécologue et mari concordèrent pour m’orienter vers l’avortement… moi, je désirais garder cet enfant… et je me sentais capable de le mener à terme ! » Elle ressassera durant vingt ans sa rancœur contre son mari avant d’entamer une psychothérapie.

    Les femmes optent donc souvent pour l’IVG sous la contrainte.[...]

    Quand c’est le renoncement à la grossesse qui l’emporte, le sentiment immédiat de la femme est le soulagement. Puis, selon le vécu de chacune, les remords, la tristesse, voire la désolation. Pour les unes, quelques mois ou années suffisent. Pour d’autres, ce peut être vingt ou quarante ans après.

    Stéphane Clerget explique que sur un plan psychanalytique, la majorité des dépressions fait suite à un sentiment de perte : ici, il y a la perte réelle de l’enfant à naître, celle, imaginaire, de ce qu’il serait devenu, et la perte du statut de mère aux yeux de l’entourage et de la société.

    L’empreinte de l’avortement prend des formes très diverses, avec quelques constantes. Il est rare, par exemple, que la mère endeuillée ne soit pas submergée par la tristesse aux dates anniversaires de l’événement (conception, IVG, terme de la grossesse…).

    Rare aussi que la femme ne soit pas envahie par la colère : elle en veut au monde entier, au personnel médical, à l’entourage, au père. Beaucoup se plaignent d’avoir été très seules, et cette solitude est une réalité, dans une société qui ne propose presque aucune alternative à l’avortement ; elle correspond aussi à un transfert : pour se protéger, la femme qui a abandonné son bébé reproche à son tour aux autres de l’avoir abandonnée.

    [...] Certaines femmes diront qu’elles n’ont pas éprouvé de troubles après leur IVG : c’est un mécanisme psychique de protection, pour éviter de souffrir. La femme « s’empresse de placer sur la marmite aux souvenirs un couvercle qu’elle souhaite hermétique. Ce couvercle est tissé de justifications mentales, d’arguments construits par le système intellectuel de défense du moi, mais il ne possède aucun pouvoir sur la souffrance qu’il enferme. Le temps n’est pas un facteur de guérison, au mieux "le complice silencieux d’un masque" ». (G. Romey).

    Pour sortir de ces comportements mortifères, et s’engager à nouveau sur un chemin de vie, des associations ou des psychologues, souvent d’inspiration chrétienne, proposent un accompagnement aux femmes qui passe par la reconnaissance de leur souffrance, un travail d’anamnèse pour identifier les blessures du passé et y faire face, une demande de pardon au bébé, qui peut être nommé, un travail de réconciliation envers les autres et envers soi-même. Admettre la faute commise est le seul moyen de s’engager sur un chemin d’apaisement. Ce n’est ni un moraliste, ni un croyant qui ose l’affirmer, mais Georges Romey lui-même qui s’attarde longuement dans son livre sur le fait que la culpabilité qu’éprouvent les femmes est saine et même indispensable –si on ne s’y enferme pas- car elle ne dépend pas de « prescriptions religieuses, morales ou légales » mais de « la trahison d’une fonction essentielle du féminin : la vocation maternelle »."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Faire des lois restreignant l’avortement fait tomber le ratio des décès maternels

    Lu dans Présent :

    "Un argument majeur est servi depuis toujours pour légaliser l’IVG. L’avortement clandestin entraînerait des milliers de décès maternels sur la planète chaque année. Il se trouve que le Mexique a légalisé l’avortement dans 18 de ses Etats ; il reste interdit dans 14 autres. Une équipe de l’université de la Caroline du Nord a eu l’idée de comparer la mortalité maternelle des deux côtés. Là où les lois étaient les moins permissives, le taux de mortalité maternelle était inférieur de 23 pour 100 000 %. Mais, surtout, la mortalité post-abortive était de 43 % plus basse qu’aux endroits où l’avortement était libre. Pour le Pr. John Thorpe de l’université précitée, cette étude réfute le prêt à porter idéologique sur la question. Le directeur de recherche chilien, le Dr Elard Koch du Melissa Institute et de la faculté de médecine du Chili, a déclaré : « Faire des lois restreignant l’avortement fait automatiquement tomber le ratio des décès maternels. »"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • 2 rapports pro-mort mis aux voix au Parlement européen

    2 rapports seront votés en séance plénière à Strasbourg la semaine prochaine :

    Michel Janva

  • Avortement : l’Ordre des médecins refuse la suppression de la clause de conscience

    Dans un communiqué du 26 février 2015, le Conseil national de l’Ordre des médecins rappelle que la clause de conscience est une disposition fondamentale du Code de déontologie médicale et du Code de santé publique :

    « Le Conseil national de l’Ordre des médecins s’oppose à la suppression de la clause de conscience relative à l’IVG et rappelle qu’il s’agit d’une disposition fondamentale prévue par le Code de déontologie médicale et par le Code de santé publique.

    Cette clause de conscience est menacée par les dernières recommandations de la délégation de l’Assemblée nationale aux droits des femmes, présentées le 19 février dernier, qui visent à introduire de nouvelles dispositions dans le projet de loi santé. Parmi ces propositions, celle selon laquelle les professionnels de santé ne pourraient plus invoquer la clause de conscience en cas de demande d’interruption volontaire de grossesse (IVG), suscite une vive inquiétude. [....]

    La suite sur Aleteia

  • Grégor Puppinck : 2e intervenant du Forum pour l'abolition de la GPA

    Avec Jennifer Lahl, Grégor Puppinck interviendra au Forum international pour l'abolition de la GPA , organisé paar La Manif Pour Tous.

    PDirecteur du European Centre for Law and Justice, organisation non gouvernementale agissant auprès des institutions européennes, Grégor Puppinck est en outre conseiller pour plusieurs Etats membres du Conseil de l’Europe, en particulier pour le Saint-Siègequ’il représente dans plusieurs comités d’experts du Conseil de l’Europe.

    De 2003 à 2009, Grégor Puppinck a enseigné les droits de l’homme, le droit international et le droit constitutionnel à la faculté de droit de Mulhouse. Il assure actuellement un enseignement à la faculté de droit de Strasbourg. Grégor Puppinck est  diplômé de l’Université de Paris II-Assas, de l’Institut des Hautes Etudes Internationales (IHEI), et il  est titulaire d’un doctorat en droit pour une thèse portant sur le processus de formation de la norme bioéthique.

    Il est Chevalier de la République d’Italie et Commandeur de l’Ordre de Saint Grégoire le Grand. Il est marié et père de deux enfants. Il a créé le site internet L’Evangile au Quotidien (Evangelizo, 500000 abonnés) et plus récemment une école élémentaire catholique indépendante.

    Michel Janva