culture et histoire - Page 101
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La mort de la IIIe République : révolution de palais [2/3], avec Hugo Coniez
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La mort de la Troisième République: vers la débâcle [1/3]
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Desouche Histoire : La « civilisation des moeurs » (XVIIe-XVIIIe)
A partir du règne de Louis XIII, une fois les troubles des guerres de religion passés, la monarchie reprend le processus de centralisation politique. Celui-ci se double d’une acculturation du peuple auquel est imposé de nouvelles valeurs (christianisation et civilité). Les mentalités se transforment dans un premier temps dans les villes puis le processus touche d’une façon moins forte les campagnes. Ce processus est dénommé par les historiens « civilisation* des mœurs » et nous en sommes encore largement héritiers.
(* note : à entendre au sens de processus : civiliser)
« La centralisation et l’absolutisme engendrent obligatoirement un effort d’unification culturelle. Au fil des générations, de la Flandre au Midi, de la Bretagne à l’Alsace, à Paris comme dans le plus petit hameau, les officiers et les prêtres, bientôt relayés par ceux qu’ils ont convaincu, imprègnent leur millions de contemporains de valeurs nouvelles véhiculées par la centralisation triomphante » – Robert Muchembled dans Culture populaire et culture des élites dans la France moderne.
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FAQ III – Mars 2024 (communisme, G. Thibon, souverainisme, Heidegger et la technique, Rochedy, etc.)
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L’Europe d’une guerre à l’autre (VI – 4) – Léon Trotsky, père du nazisme allemand
Par Nikolay STARIKOV – Oriental Review
Environ un an avant l’organisation du Putsch de la Brasserie par Hitler, quelques personnalités curieuses sont apparues dans son entourage, et les historiens n’ont toujours pas été en mesure de déterminer l’origine des sommes d’argent qu’ils ont apportées avec eux. L’argent liquide est rentré de plusieurs côtés. En plus de l’argent “suisse” français et anglais, l’argent américain est également tombé dans les poches d’Adolf Hitler. Néanmoins, en 1922, les puissances recherchaient des personnalités politiques en Allemagne, quelqu’un qui pouvait être utilisé selon la situation: pour changer des politiciens indésirables, commettre des assassinats et des provocations. Personne n’avait encore pensé à mettre Hitler au pouvoir. Avant Munich, presque personne n’avait entendu parler de lui.
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Mazarin ou la raison d’État
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Redonner sens au travail - Philippe Schleiter
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Un projet politique d’extermination : les colonnes infernales en Vendée
En six mois elles ont massacré près de 40 000 personnes, hommes, femmes, enfants ou vieillards. De janvier à mai 1794, les colonnes infernales de la République ont semé la terreur et la désolation en Vendée. Ces crimes et ces destructions ne furent pas l’œuvre de militaires devenus fous ou assoiffés de sang mais au contraire le résultat d’une politique d’extermination décidée au plus au niveau de l’État. C’est ce que démontre notre invité de ce jour Jacques Villemain, auteur d’une “Histoire politique des colonnes infernales”, parue aux éditions du Cerf.
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Fontainebleau. Il y avait bien des Gaulois dans la cité impériale
Les historiens dataient la naissance de Fontainebleau à 1137. Coup de théâtre : des archéologues viennent de mettre au jour un village gaulois au pied du quartier Henri-IV.
C’est certainement un village gaulois, sommeillant depuis des centaines d’années sous la place d’Armes de Fontainebleau, qui vient d’être mis au jour. « C’est une découverte extraordinaire, qui révolutionne l’histoire de Fontainebleau ! » s’enthousiasme Patrick Daguenet. « Jusqu’à présent on croyait qu’avant 1137 il n’y avait rien ici. La ville d’Avon, voisine de la cité impériale, revendiquant être la paroisse d’origine du secteur et brandissant haut et fort la découverte d’une villa gallo-romaine, en lisière de forêt. Maintenant, on sait qu’avant le pavillon de chasse de Louis VII, il y avait déjà des habitations. On va pouvoir écrire de nouveaux livres d’histoire sur Fontainebleau. » -
L’Europe d’une guerre à l’autre (VI – 3) – Léon Trotsky, père du nazisme allemand
Par Nikolay STARIKOV – Oriental Review
Afin de bien comprendre la relation entre les bolcheviques et l’Occident, il est important de se rappeler que les léninistes ont “roulé” les anglo-saxons. Ils ont préservé les points les plus importants: ils n’ont pas vendu le pays, ils n’ont pas donné ses richesses. Mais tant que durait la guerre civile russe, il y avait l’espoir que les bolchéviques ” reviennent à la raison ” et fassent ” ce qui était nécessaire ” ; les résistants contre le communisme et le bolchevisme recevaient peu de soutien. Mais, même sans eux, il n’y avait pas moyen de contourner le fait que quelqu’un doive jouer le rôle du boucher et de l’alcoolique pour assurer la loyauté des révolutionnaires les plus féroces.