Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 97

  • les idées reçues en matière historique – Jean Sévilla

    Jean Sévilla à l’occasion de la sortie de son livre Historiquement incorrect répondait le 7/11/2011 à une interview dans le journal Famille Chrétienne

    Question (Famille Chrétienne) : Comment se définit, en Histoire, le « politiquement correct » ?

    Réponse (Jean Sévilla) : Globalement, il s’agit d’une lecture du passé commandée par l’idéologie actuellement dominante. Quelle est cette idéologie ? Celle d’un monde sans frontières, où les enracinements sont condamnés par principe ; d’un monde multiculturel, où toutes les civilisations sont déclarées égales ; d’un monde voué au libre-échange humain et matériel, où toute référence morale et métaphysique est bannie dès lors qu’elle paraît faire obstacle au libre-arbitre individuel.

    Lire la suite

  • Le tribunal révolutionnaire, d’Antoine Boulant

    1200px-Tribunal_re%CC%81volutionnaire_04-512x330.jpg

    Les éditions Perrin viennent de publier le livre d’Antoine Boulant, le tribunal révolutionnaire.

    Ce livre court et facile à lire réussit cependant à nous faire connaître tous les rouages de ce tribunal qui fonctionna d’avril 1793 à juillet 1794 et qui est l’incarnation parisienne de la répression révolutionnaire. Marqué par la figure prépondérante de l’accusateur public FOUQUIER-TINVILLE, ce tribunal exécuta les basses besognes en leur donnant un vernis légal. Pendant ces mois de répression jacobine, le tribunal jugea 5215 personnes et prononça 2791 condamnations à mort avec souvent comme seule justification le désir d’appliquer les principes utopiques de l’égalité dogmatique.

    Lire la suite

  • L’Empire byzantin face à l’invasion arabe (632-718)

    Lorsque l’Empire romain d’Occident disparaît avec la déposition du dernier empereur Romulus Augustule en 476, la quasi-indifférence générale règne dans l’Empire romain d’Orient, où siège désormais l’unique empereur romain à Constantinople. Le problème barbare semble en voie de solution, et l’empereur Anastase (491-518) laisse un Trésor plein ; mais ce répit est de courte durée. A l’éphémère reconquête justinienne (527-565) succèdent de nouvelles grandes invasions qui vont mettre l’existence de l’Empire en péril.

    La dernière tentative de tenir le limès danubien échoue avec l’empereur Maurice (582-602). En quelques décennies, les Balkans sont submergés par les barbares tandis que l’Empire lutte en Orient contre les Perses sassanides. En 626, Constantinople est assiégée des deux côtés : par les Avars du côté occidental, et par les Perses venus de l’autre côté du Bosphore !

    Lire la suite

  • 14/18 : La Bretagne au coeur de l’invention de la chirurgie moderne

    Parmi les « oubliés mémoriels » de la Grande Guerre, il y a ceux auxquels personne ne pense aujourd’hui, et qui inventèrent pourtant la chirurgie moderne. Ces milliers de non-combattants furent brancardiers, infirmiers, infirmières et chirurgiens. Le Service de Santé militaire compta 10 % de pertes, proportionnellement moins que l’Infanterie, mais plus que l’Artillerie. Pour des raisons thérapeutiques, il avait fallu l’approcher des lignes de feu. Et organiser en même temps tous les traitements secondaires vers l’arrière, qui travailla aussi dans l’urgence chirurgicale, à une époque dépourvue d’antibiotiques mais aux sources d’infection nombreuses.

    Lire la suite

  • Leçons de l’Ancien Régime en matière de finances (art 2011)

    La Banqueroute de l’Etat royal, Marie-Laure Legay, Editions EHESS, 320 pages

    L’occasion était trop belle. Celle de sonder la France de l’Ancien ­Régime, pour mieux comprendre, peut-être, celle du président Nicolas Sarkozy. Mais y a-t-il des points communs entre les blocages politiques et financiers, à la veille de la Révolution française, et ceux auxquels la France fait face aujour­d’hui ?

    Dans cette synthèse savante, sous-titrée «Gestion des finances publiques de Colbert à la Révolution française», Marie-Laure Legay, professeur d’histoire à l’Université de Lille, nous livre une histoire passionnante des finances aux XVIIe et XVIIIe siècles, en évitant toutefois, avec soin, tout anachronisme.

    Lire la suite

  • Lénine, ce héros ?

    Cette année nous célébrons les 100 ans de la révolution bolchévique, avec en « guest star » Vladimir Ilitch Oulianov, dit Lénine.

    Alors revenons un peu sur cette révolution …

    Le 3 avril 1917 Lénine part en train de Suisse pour se rendre en Russie, le train est sécurisé par l’Allemagne, pays qui met à sa disposition des fonds pour déclencher des révoltes et affaiblir le régime tsariste, allié de la France et de l’Angleterre. Sa mission consiste également à négocier une paix séparée entre la Russie et les « Puissances Centrales ».

    Lire la suite

  • La Commune de Paris (18 mars – 27 mai 1871)

    En guerre depuis juillet 1870 contre la Prusse, le Second Empire tombe à la défaite de Sedan, le 2 septembre 1870 et Napoléon III se voit contraint de s’exiler en Grande-Bretagne. En effet, à peine deux jours plus tard, la République est proclamée à Paris, après que celle-ci ait été proclamée à Lyon et Marseille. Mais la guerre continue, et les Prussiens atteignent, victoires après victoires, les bords de la Seine. Le siège de la capitale débute le 19 septembre.

    La Prusse entendant traiter avec un gouvernement légitime, des élections législatives sont organisées en février 1871 et, à la surprise générale, aboutissent à la victoire des monarchistes (près de 400 sièges, plus de 58 % des voix) : si les grandes villes accordent leurs voix aux républicains, les campagnes sont restées attachées aux valeurs traditionnelles. Le blanquiste Gaston Crémieux s’exclame : « Majorité rurale, honte de la France ! »

    Lire la suite