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culture et histoire - Page 97

  • À propos de la réédition de “La Société du spectacle” de Guy Debord

    Debord

    « Dans le monde réellement renversé, le vrai est un moment du faux. »

    [ill. : Robin Guinin]

    Analyse : Guy Debord, Commentaires sur la société du spectacle, édition de 1988, suivi de « Préface à la quatrième édition italienne de La Société du Spectacle », édition de 1979, Gallimard/Folio n°2905, 1996, 148 p.

    Signes encourageants pour les ennemis du système : à côté du développement du communautarisme, les livres des auteurs non conformistes connaissent un succès indéniable ; il en est ainsi pour ceux qui ont formé ce qu’il est convenu d’appeler l’“Internationale situationniste”. Après la réédition de La Société du Spectacle [1967] (voir NdSE n°20) et la sortie de Nous qui désirons sans fin de Raoul Vaneigem, voici que Gallimard réédite aussi Commentaires sur la société du spectacle, un des derniers ouvrages de Guy Debord [1931-1994].

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  • Le renvoi du préfet Chiappe le 3 février 1934

    Le renvoi du préfet Jean Chiappe, le 3 février 1934, fut l'erreur de trop de la Gauche au pouvoir qui contribua à mettre le peuple de Paris dans la rue le 6 février.

    Un des premiers gestes du nouveau président du Conseil, Edouard Daladier, fut de renvoyer, le 3 février 1934, Jean Chiappe, qui était titulaire du poste depuis sept ans et avait tendance à se considérer comme inamovible.

    Le président du Conseil souhaitait le remplacer pour obtenir un vote favorable à son investiture de la part des députés socialistes et ainsi obtenir une plus large majorité... bien nécessaire en période de trouble. Il faut dire que les socialistes de la SFIO et les communistes haïssaient le préfet de Paris très peu enclin à laisser faire les débordements lors de manifestations.

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  • Prendre le maquis avec Éric Werner (3/4) L’autodéfense, pour quoi faire ?

    Prendre le maquis avec Éric Werner (3/4) L’autodéfense, pour quoi faire ?

    La matière du dernier essai d’Éric Werner, « Prendre le maquis avec Ernst Jünger » (La Nouvelle Librairie), est très riche. Troisième volet de notre quête/enquête avec l’auteur : la question de la légitimé de l’autodéfense… Plus l’insécurité se répand, moins le pouvoir y répond. À défaut de l’organiser (ni non plus de la corriger), il l’instrumentalise pour élargir sans fin le contrôle social. Bref, il laisse faire. Ce faisant, c’est la nature même du contrat social tacite nous liant à lui qui est rompue : soumission contre protection. Dès lors, il ne nous reste plus qu’à se défendre. C’est là un droit naturel, qui n’a pas à faire l’objet d’une loi, pour l’autoriser ou l’interdire. Or, l’État n’en a que faire. En guerre contre nous, il châtie plus sévèrement ceux qui se défendent que ceux qui attaquent. Que faire alors ? C’est l’enjeu de la réflexion d’Éric Werner, qui nous rappelle qu’il y a trois manières de penser l’autodéfense : non pas seulement « pendant » l’attaque ni même « après », mais « avant »… La suite de notre entretien exceptionnel avec l’auteur de « Prendre le maquis avec Ernst Jünger ».

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  • La Révolution bolchévique – VIème partie

     Histoire des Romanov

    Quant à la politique interne, Pierre remplaça l’ancienne Douma des boyards par une Chancellerie privée et un Conseil des ministres; de plus, il créa neuf collèges administratifs, qui étaient responsables des finances, du commerce, des mines, des affaires étrangères, de l’armée, de la marine, de la justice.

    La Russie fut divisée en huit provinces, dont chacune possédait un gouverneur ayant les pleins pouvoirs. Au sein de chaque province, un conseil était chargé de recueillir les impôts et d’aider le gouverneur dans l’activité administrative. En 1719, une autre réforme eut lieu et la Russie fut divisée en 50 provinces. D’autres réformes suivirent après la mort de Pierre.

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  • Affaire Stavisky (1931-1934) : Vers les émeutes du 6 février 1934

    Affaire Stavisky : Vers les émeutes du 6 février 1934

    Serge Alexandre Stavisky fut à l’origine d’un des nombreux scandales ayant affecté la Troisième République radicale qui conduisit aux émeutes du 6 février 1934... Puis à la création du mythe "Du coup d'état contre la République" par la Gauche fortement compromise dans ce scandale.

    Un montage presque parfait

    Le système d’Alexandre Stavisky est très simple. Il s’agit de s’enrichir sur le dos du Crédit Municipal en émettant des bons à intérêt gagés partiellement sur la valeur des dépôts.

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  • Comment Nixon a fait un doigt d’or au monde

    Par Adrian Ash, Directeur de la Recherche, Bullionvault.com

    « La peur, M. Bond, retire l’or de la circulation et le met en réserve pour se protéger d’un jour funeste. Dans une période de l’histoire où n’importe quel jour à venir pourrait bien être ce jour noir, il est juste de dire qu’une bonne portion de l’or sorti d’un coin de la terre est ensuite ré-enterrée dans un autre coin… »

    Goldfinger (1959), par Ian Fleming

    Il y a cinquante ans, – alors que l’agent de fiction 007 contrecarrait le plan d’Auric Goldfinger qui prévoyait de vider Fort Knox et de ramener l’or américain à Moscou -, le Trésor américain craignait une perte réelle de ses réserves d’or physiques.

    Le rôle de l’or en tant qu’actif ultime d’assise du pouvoir national était pratiquement à son apogée. En 1966, la moitié de tout l’or jamais extrait du monde était stockée dans les coffres des gouvernements.

    La peur l’y a mis. La peur est susceptible de conserver ce qu’il en reste aujourd’hui.

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  • En 1932, la Gauche française vote les lois de préférence nationale

    Entre les deux guerres mondiales, la reconstruction du pays nécessite un apport de travailleurs étrangers. En 1926, ils seront 2,5 millions. A partir de 1928, la crise économique mondiale a pour conséquence une montée du chômage de masse. La xénophobie contre les Polonais, Italiens et Espagnols progresse en France.

    Dès 1931, la presse syndicale de la CGT ou de la CGT-U (communiste) lance une campagne d’opinion contre « les étrangers qui volent le travail des Français ».

    Une proposition de loi de la SFIO, déposée en août 1931 et visant à donner la préférence nationale aux travailleurs français ne sera pas adoptée.

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  • LECTURE. PARTISANS ET CENTURIONS, PAR ÉLIE TENENBAUM

    Partisans et centurions, une histoire de la guerre irrégulière au 20ème siècle, tel est le nom du livre d’Élie Tenenbaum paru aux éditions Perrin en ce mois d’octobre 2018.

    « Guerre de l’ombre » longtemps en marge des pratiques militaires occidentales, la guerre irrégulière – subversion, guérilla, guerre psychologique ou révolutionnaire – fut réintroduite au cours du second conflit mondial sous l’impulsion de la Grande-Bretagne, avant de se diffuser en France et aux États-Unis. Cette génération de ” partisans ” va se muer en une communauté de ” centurions ” avec l’avènement de la guerre froide. En Europe d’abord, puis en Asie et dans l’ensemble du Tiers Monde, ils deviennent maîtres dans l’art de combattre les irréguliers au fur et à mesure que progresse la décolonisation.

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  • Comment Hitler et le Kaiser créèrent l’Union Européenne

    Note du Saker Francophone

    Le texte de Nicolas Bonnal que nous vous présentons est paru sur le site dedefensa.org le 2 mars 2017, nous avons traduit les fragments en anglais

    La domination allemande est absolue en Europe : 252 milliards d’euros d’excédent commercial. L’Allemagne contrôle et domine le continent ruiné par son euro (mais pourquoi faire la guerre ? demandait déjà Le Bon), culbute les élections qui ne lui plaisent pas (Portugal, Grèce), les supprime (Italie) ou ordonne pour qui voter (Macron ici).

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