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culture et histoire - Page 100

  • Le cloître des ombres, de Jean-Claude Schmitt

    Le cloître des ombres, de Jean-Claude Schmitt

    Pénétrant dans Le cloître des ombres, Jean-Claude Schmitt poursuit son exploration de l’Occident médiéval, interrogeant les rapports entre mythologie, vie communautaire et culture. Peut-on vivre sans imaginer ? En enquêtant sur le rôle des esprits – des démons – au sein d’une abbaye du XIIIe siècle, l’historien prolonge la réflexion entamée en 1979 par son étude du saint guérisseur d’enfants, Guinefort, lévrier injustement tué par son maître et réputé venir au secours de la paysannerie des Dombes jusqu’au milieu du XXsiècle.

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  • Qui sont vraiment ces dangereuses "Ligues d'anciens combattants" responsables du mythique "coup d'état" du 6 février 1934 ?

    Qui sont vraiment ces dangereuses "Ligues d'anciens combattants" responsables du mythique "coup d'état" du 6 février 1934?

    Assimiler les associations d’anciens combattants aux ligues (qui sont par définition des organisations politiques), aux groupes de combat (alors qu’elles étaient ouvertement pacifistes) est une injure aux poilus de toutes conditions et de toutes tendances politiques qui étaient unis fraternellement dans les tranchées !

    Ces mouvements étaient des associations non politiques voulant faire perdurer l'élan fraternel qui souda ces hommes soumis à d'atroces conditions de vie. Devoir de mémoire et entraide étaient leurs seules préoccupations.

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  • LE « KOURSK » DE ROMAN TÖPPEL : LA SECONDE GUERRE MONDIALE REVISITÉE

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     La bataille dite de Koursk est le plus grand engagement de la Seconde Guerre mondiale. Elle se déroule du 5 juillet à la fin août 1943. Étirée sur plus de 1 000 km. de front, avec en son cœur  le « saillant de feu » autour de Koursk.

    Pour les Allemands, c’est l’opération Citadelle, pour les Russes qui doivent le repousser, l’opération Roumantsiev. Elle engage 3 000 000 d’hommes, des milliers de blindés et d’avions. Les pertes soviétiques atteindront, au moins, 1 500 000 morts et disparus, côté allemand, autour de 200 000.

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  • De Gaulle face aux agressions de l’empire anglo-saxon

    A la Libération, le général de Gaulle a fort à faire avec nos alliés anglo-saxons (nos « fous alliés », comme j’aime à dire).

    Dans le tome trois des Mémoires de guerre, qui reste le moins lu, on lit cette jolie phrase digne de son style admirable, rarement poétique dans les mémoires :

    « Le quai d’Orsay, longtemps château de la Belle au bois dormant, s’éveillait à l’activité (p.46). »

    Et de Gaulle va vite avoir fort à faire avec l’intervention anglaise en Syrie (c’est une habitude de l’Etat profond british, d’avoir fort à faire n’importe où). Selon le sympathique et documenté bloggeur Harun Yayha, seuls vingt-deux pays ont été épargnés par la présence coloniale et militaire anglaise. Nous n’en faisons pas partie (demandez à Jeanne d’Arc), pas plus que la Chine, l’Inde, l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne ou les USA, ainsi que quelques dizaines de pays océaniens, africains ou asiatiques !

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  • L'Affaire des fiches (1901 – 1905) : Une tentative de dictature républicaine de la Gauche

    Émile Combes - Radical socialiste - Dit "Le petit père Combes"

    Émile Combes - Radical socialiste - Dit "Le petit père Combes"

    Le système des fiches, initié sous Pierre Marie René Waldeck-Rousseau (1846 – 1904), étendu sous le radical Emile Combes (1835 – 1912), était une « tentative de dictature républicaine » comme l’écrira le biographe de ce dernier.

    Cette discrimination administrative pour délit d'opinion faite au sein de la fonction publique, de l'enseignement et de l'armée aura des conséquences graves : 184 Généraux médiocres et incapables ayant bénéficié du système des fiches seront limogés par le généralissime Joffre dès les premiers mois de la grande Guerre. il faut dire qu'en deux mois de combat, les allemands étaient arrivés aux portes de Paris!

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  • Le Moyen Âge et l’argent

    Le Moyen Âge n’a pas inventé le capitalisme. C’est un univers exotique dans lequel le don l’emporte sur le gain, le salut sur l’enrichissement, rappelle Jacques Le Goff dans un ouvrage lumineux.

    Le Moyen Âge et l’argent, de Jacques Le Goff, est né d’une conversation entre notre grand médiéviste et un autre historien, Laurent Theis, son ancien élève et éditeur. Alors que celui-ci lui demandait, en pleine crise des subprimes, si l’argent avait une place comparable dans le déclenchement des crises au Moyen Âge, Le Goff se lança dans un de ces grands dégagements, clairs, précis, savants, dont il a le secret.

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  • La bataille de Stalingrad

    Qu’ils soient auteurs, historiens ou encore mémorialistes, beaucoup sont d’avis que la bataille de Stalingrad, sans pareille dans l’histoire mondiale tant par son envergure, son niveau de tension et le nombre de forces y participant, a été décisive dans le renversement de la guerre.

    La bataille de Stalingrad a pris fin il y a 74 ans, le 2 février 1943.

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  • La France n’a pas gagné la Première guerre mondiale grâce à l’Afrique et aux Africains

    12 janvier 1918 : Le fanion du 43e bataillon de tirailleurs sénégalais reçoit la fouragère
    12 janvier 1918 : Le fanion du 43e bataillon de tirailleurs sénégalais reçoit la fouragère

    Dans la grande entreprise de réécriture de l’histoire de France par les partisans du « grand remplacement », la Première Guerre mondiale, et plus particulièrement la bataille de Verdun, constitue un argument de poids. Son résumé est clair : les Africains ayant permis la victoire française, leurs descendants ont donc des droits sur nous.

    Voilà qui explique pourquoi ces ardents défenseurs du « vivre ensemble » que sont MM. Samuel Hazard, maire socialiste de Verdun, et Joseph Zimet, à la ville époux de Madame Rama Yade, et en charge de la Mission du centenaire de la Grande Guerre, ont voulu mettre le sacrifice de millions de Poilus au service de leur idéologie.

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