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culture et histoire - Page 99

  • L’Europe d’une guerre à l’autre (VIII-4) – L’étrange Grande Guerre

    Par Nikolay STARIKOV  ORIENTAL REVIEW

    Partie I

    Partie II

    Partie III

    Au moment où le commandement russe avait commencé à se heurter à des difficultés pendant l’offensive allemande de 1915, ils avaient vainement essayé d’obtenir au moins une aide réelle de la part des Alliés. Cependant, à la différence de leurs adversaires, les actions des pays de l’Entente continuaient à manquer de coordination, ce qui explique la passivité et la répugnance des Anglais et des Français à attirer une partie des forces allemandes sur eux. Mais ne recevant absolument aucun soutien, la Russie insista pour résoudre les problèmes de coordination des actions. Sous la pression de Saint-Pétersbourg, une conférence militaire interalliée eut lieu à Chantilly le 7 juillet 1915. Après presque une année d’actions militaires des pays de l’Entente, c’était la première fois (!) qu’ils tentaient de coordonner plus étroitement les plans stratégiques pour obtenir la victoire finale dans la guerre. Lors de la toute première session, le général français Joffre déclara que «le manque de coordination des actions des alliés» pourrait conduire les «Austro-Allemands» à concentrer leurs principales attaques sur chacune des armées alliées et à les retirer de la bataille l’une après l’autre”. La solution qui s’offrait à elle était simple et logique: l’armée alliée à laquelle l’attaque principale de l’ennemi était dirigée devait recevoir l’aide des autres membres de l’Entente. Le chef virtuel du renseignement militaire russe, le colonel Ignatiev, dont le frère représentait la Russie à la conférence, a écrit: “Malgré les belles déclarations, il n’a pas été possible de créer un organe central interallié de coordination, en grande partie par la faute de l’Angleterre, les contradictions entre les participants s’étant avérées trop grandes”.

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  • Langues régionales, de l’immigration et identité nationale (2013)

    Trente députés bretons de gauche ont signé une proposition de loi visant à ratifier la Charte européenne des langues régionales ou minoritaires. Cette ratification faisait partie des engagements de François Hollande lors de la campagne présidentielle. Mais une révision de la constitution est nécessaire.
    Or, après que le Conseil d’État a rendu un avis négatif sur l’avant-projet de loi constitutionnelle du gouvernement, François Hollande a décidé d’enterrer l’idée de ratifier la charte, comme l’explique le député UMP Marc Le Fur : «À la première escarmouche avec le Conseil d’Etat, le Président de la République rend les armes et abandonne sa promesse alors qu’il existe un grand nombre de lois qui ont été adoptées et promulguées avec un avis contraire du Conseil d’Etat. Ce n’est pas une question juridique, c’est une question de courage politique. » […]

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  • La Révolution bolchévique – XXIIème partie

    Tout ce que nous avons lu nous fait penser à l’absurdité et à un monde d’êtres extraterrestres: dans cette Russie ténébreuse créée par des banquiers et fils de satan, les Tsars Romanov qui avaient toujours régné en tenant compte du facteur humain deviennent très précieux, disons clairement et ce ne sera jamais assez; ils avaient gouverné d’une manière exemplaire contrairement à beaucoup d’autres rois et présidents qui ont été loués par l’histoire parce qu’ils avaient immédiatement vendu leurs banque centrales …

    Dans le livre de Cherep Spiridovitch nous trouvons une description honnête des Romanov, ses écrits ont révélé tant de vérités sur les intrigues louches et dangereuses des «fils de Satan» pour gouverner le monde.

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  • Le Nouveau Passé-Présent avec Pierre Le Vigan : Relire Clausewitz et penser la guerre

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    La guerre est là. Tout près. En Ukraine, au Proche-Orient, en Arménie. Et demain ? La guerre fait partie des constantes de l’histoire. Des intérêts économiques, territoriaux et symboliques sont en jeu. Au sein desquels les montées aux extrêmes sont possibles. Pour la cohésion de la nation, la guerre est l’épreuve de vérité.

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  • L’Europe d’une guerre à l’autre (VIII-3) – L’étrange Grande Guerre

    Par Nikolay STARIKOV  ORIENTAL REVIEW

    Partie I

    Partie II

    De toutes les manières possibles, les alliés évitaient même de coordonner les actions conjointes de tous les membres de l’Entente. Vers la fin de la première année de la guerre, les Allemands épuisés ne pouvaient plus avancer et le front occidental s’était stabilisé, ayant atteint la Suisse neutre d’un côté et la mer de l’autre. L’ennemi était allé sous terre et améliorait constamment ses défenses. La guerre traînait et il n’y avait aucun signe de fin. Il est étrange qu’ayant déjà été en guerre pendant six mois, les alliés de l’Entente n’aient pas encore appris à coordonner leurs actions. Ils semblaient avoir du mal à faire pression sur le Reich des deux côtés en même temps. Les Britanniques avaient peur d’une telle attaque contre l’Allemagne, puisque les Allemands n’auraient pas pu y résister,

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  • D’où vient le surnom “La gueuse” pour désigner la République ?

    Le surnom péjoratif n’apparut ni pendant la Révolution française, ni à la suite de la proclamation de la Deuxième République (1848). Il faut attendre les premières décennies de la Troisième pour voir le terme apparaître timidement. Ce serait à Paul de Cassagnac (1842-1904) que reviendrait la paternité de l’expression.

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  • La Révolution bolchévique – XXIème partie

    Nous présentons quelques parties de ” Symphonie en rouge majeur ”, le livre-document de Landowsky, trouvé dans des circonstances mystérieuses.

    Le livre de Landowsky nous fait comprendre combien est aliénant, absurde et asservissant le régime qui avait déformé la Russie, gouvernant avec une intimidation cruelle après avoir brisé les pauvres restes mortels des Romanov.

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    Landowsky parle à la première personne.

    ” Je suis revenu au laboratoire. Mon état nerveux m’inquiétait et je me suis astreint à un repos complet. Me voici au lit presque toute la journée. Ici je suis pratiquement seul depuis quatre jours.

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  • L’Union européenne, c’est l’Empire et l’Empire, c’est la guerre (2013)

    Par Thierry Baudet, juriste et historien néerlandais né en 1983. Docteur à la faculté de droit de Leyde avec une thèse sur la souveraineté nationale, il publie régulièrement des articles dans la presse néerlandophone, en particulier sur la question des droits de l’homme. Il est l’auteur de “Significance of borders” (Importance des frontières).

    On a l’habitude de considérer que l’Union a assuré la paix en Europe. Or lorsque les États-nations cèdent leur souveraineté à des entités supranationales, cela mène au conflit, note de manière provocatrice l’historien Thierry Baudet. Voilà pourquoi il propose de dissoudre l’euro et de rétablir les frontières.

    Les partisans du projet européen soutiennent, imperturbables, que le nationalisme conduit à la guerre et la construction européenne à la paix. Toute perte provoquée par Bruxelles sur les plans de la démocratie, de la souveraineté et de la transparence, serait en définitive compensée par un objectif noble : la paix.

    Or cette supposition repose sur une erreur. Le nationalisme ne conduit pas à la guerre. L’ambition d’instaurer un Empire européen conduit à la guerre. L’ambition de faire entrer de force différents peuples dans un carcan mène à la guerre. En somme, c’est la construction européenne qui conduit à la guerre.

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  • L’ambiguïté menaçante de la construction européenne (article de 2002) 1/4

    Intervention de Philippe Bourcier de Carbon - Forum d’Action pour une Confédération Paneuropéenne.

    Messieurs les Ambassadeurs, mesdames et messieurs, je voudrais remercier les organisateurs de cette conférence de m’avoir invité à intervenir au cours de ce forum pour apporter un bref, mais sans doute important, éclairage complémentaire à ce qui vient d’être dit, ainsi qu’à vos débats de tout à l’heure. Je voudrais en effet vous apporter, en quelques minutes, le regard du démographe pour souligner quelques aspects trop méconnus, en tout cas de nos opinions publiques, des dérives de la construction européenne actuelle, que l’on peut qualifier, selon le titre que je veux donner à mon intervention d’ambiguïtés menaçantes de la construction européenne actuelle.

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