Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

culture et histoire - Page 98

  • La Révolution bolchévique – XXème partie

    Un autre livre intéressant, qui nous parle des objectifs réels de la révolution bolchevique, a été publié en Espagne en 1952: Sinfonia en rojo mayor ( Symphonie en rouge majeur ).

    Ensuite le livre a été publié dans d’autres Pays, en plusieurs langues.

    Ce livre-document a été écrit par le Dr J. Landowsky. Les écrits, qui ont été publiés d’abord en Espagne, ont été trouvés sur le corps de Landowsky par un volontaire espagnol, corps retrouvé gisant dans une cabane sur le front de Pietrograd (Leningrad).

    Lire la suite

  • Le « saint » prêtre du XVIIIe siècle

    Enclenchée dès le début du XVIIe siècle, la Réforme tridentine ne parvient à son aboutissement qu’à la toute fin du XVIIe siècle et au XVIIIe siècle. Le clergé séculier atteint sa période de maturité et l’idéal du « saint prêtre » du concile de Trente prend véritablement forme. Jamais le clergé ne fut d’aussi bonne qualité et la christianisation aussi forte qu’au XVIIIe siècle.

    I. Le portrait des curés

    Les prêtres sont généralement issus du milieu urbain : 40 à 50 % des prêtres du royaume (sur un échantillon d’une trentaine de diocèses bien connus) sont nés en ville. A Reims en 1773-1774, 50,5 % des curés viennent des villes ; dans le diocèse de Toulouse, 55 % du clergé est issu des villes (alors que la population urbaine représente 41 % de la population du diocèse). Au niveau national, certaines régions sont exportatrices comme la Bretagne et l’Auvergne, d’autres déficitaires comme Bordeaux (en 1772, un tiers des curés sont extra-diocésains, venant de 41 diocèses de France voire d’Irlande) ou Lyon.

    Lire la suite

  • L’Europe d’une guerre à l’autre (III—2) – L’assassinat de Sarajevo

    Ne jamais faire une alliance avec la Grande Bretagne (et son prolongement, les Etats-Unis), telle devrait être la maxime de tout dirigeant sensé dans le monde. L’Angleterre (ou les Etats-Unis) ne noue pas des alliances pour être plus fort en cas de guerre, mais pour lier l’allié et s’assurer que ce dernier ira jusqu’au bout dans le combat dans lequel il est engagé qui, en fait, poursuit des buts qu’il ne soupçonne même pas et dont il sera une victime au même titre que l’ennemi à abattre. En d’autres termes, l’Angleterre (ou les Etats-Unis) n’a jamais eu d’alliés, encore moins d’amis. Elle a toujours utilisé l’allié et l’ennemi comme des outils. L’Histoire le démontre amplement.  RI  

    ***

    Partie I

    Par Nikolay STARIKOV  Oriental Review

    Pour évaluer correctement qui serait le bénéficiaire de l’assassinat de l’archiduc Franz Ferdinand, il suffit de regarder les résultats de la Première Guerre Mondiale. Il a détruit les deux principaux concurrents de la Grande-Bretagne – la Russie et l’Allemagne [NDT : et affaibli la France]. Convaincu que la Russie n’avait pas été écrasée pendant la guerre russo-japonaise et la révolution soigneusement planifiée, Londres a commencé à préparer un nouveau projet, beaucoup plus ambitieux, dont les objectifs étaient impressionnants et grandioses. 

    Lire la suite

  • L’Europe d’une guerre à l’autre (III—1) – L’assassinat de Sarajevo

    Par Nikolay STARIKOV  Oriental Review

    “Les empereurs autrichiens et russes ne devraient pas se détrôner l’un l’autre et ouvrir la voie à la révolution.” 
    Archiduc Franz Ferdinand

    C’était une visite ordinaire et banale d’un haut dirigeant de l’Empire à l’une de ses villes centrales. Et pour nous, ce ne serait d’aucun intérêt, s’il n’y avait eu un “mais”. Suite à une série d’accidents suspects et de coïncidences étranges ce jour-là qui a conduit à la mort de l’héritier du trône autrichien, la Première Guerre Mondiale a commencé …

    Lire la suite

  • Philippe Contamine : « Charles VII se montra assez prudent et habile dans ses rapports avec la Bretagne » [Interview]

    charles_VII-496x330.jpg

    29/04/2017 – 05H45 Paris (Breizh-info.com) – Philippe Contamine vient d’écrire une biographie du roi « Charles VII » éditée aux éditions Perrin, présenté ainsi par l’éditeur ;

    Durant la majeure partie du XVe siècle, en Occident, les royaumes et les peuples, les princes et les aristocraties subirent de violentes turbulences. La France, en particulier, en fut à ce point de connaître un moment deux rois concurrents. Que Charles de Valois, devenu Charles VII, l’ait emporté pour finir n’était pas écrit d’avance. Il eut à répondre à au moins trois défis : se faire obéir, construire sa légitimité, l’emporter militairement. Dieu, Jeanne d’Arc, le beau Dunois et Jacques Coeur contribuèrent sans doute à les relever.

    Lire la suite

  • La Révolution bolchévique – XIXème partie

    En 1993, le Synode de l’Église orthodoxe russe avait invité les fidèles à demander pardon à Dieu pour avoir commis le péché de régicide, soulignant que c’était un devoir de tous les citoyens russes, indépendamment de leurs opinions politiques, de leur jugement historique, de leur appartenance ethnique ou religieuse, de leur position envers la monarchie ou de la personnalité du dernier empereur de Russie.

    En 1998, une déclaration solennelle, signée par le patriarche Alexis II, six métropolites, deux archevêques et quatre évêques, demandait de se repentir de nouveau pour le régicide. Si le Synode et le patriarche Alexis hésitaient à canoniser les Romanov, dans les années 90, le peuple priait et adorait de plus en plus Nicolas II et sa famille. Pour garder la politique loin de la religion, on décida de les canoniser dans la catégorie de “ceux qui souffrent de la passion” (strastoterperzy). La conduite chrétienne exemplaire de la famille Romanov, leur courage à faire face à une mort violente et la dévotion du peuple russe à leur égard, influencèrent sûrement la décision du Synode.

    Lire la suite

  • Politique & Eco n°425 avec avec Jean-Philippe Chauvin : Deux siècles d’histoire sociale à la lumière des monarchistes

    thumb_26544_program_slider.jpg

    Nous recevons aujourd’hui Jean-Philippe Chauvin militant royaliste de toujours et professeur d’histoire dans un grand lycée d’Ile-de-France. En sa compagnie nous découvrons un aspect méconnu de la monarchie et de l’Ancien régime : sa dimension sociale.

    1) Louis XVI et la question sociale. Une image à repenser en général sur la monarchie mais particulièrement sous Louis XVI. Au moment de la grande peur des campagnes à la suite de l’explosion d’un volcan islandais qui plonge l’Europe dans un grand trouble climatique assorti de mauvaises récoltes, Louis XVI consacrera une part du budget pour venir en aide aux paysans.

    Lire la suite

  • L’Europe d’une guerre à l’autre (II) – L’infrastructure financière mondiale: La Réserve Fédérale Américaine

    La Réserve Fédérale Américaine

    “… On nous a dit d’oublier nos noms de famille et de ne pas manger ensemble la veille de notre départ. Nous nous sommes mis d’accord pour nous rencontrer à une heure précise dans une gare sur la côte de l’Hudson à New York et aussi pour arriver seuls et aussi discrètement que possible. À la gare, on a attendu la voiture personnelle du sénateur Aldrich attachée au dernier wagon du train qui se dirigeait vers le sud.”

    Quand j’arrivai à la voiture, les rideaux étaient fermés, et seule une lueur jaunâtre laissait transparaître la forme des fenêtres. Une fois à l’intérieur, nous avons observé le tabou sur nos noms de famille et nous nous sommes nommés “Ben”,”Paul”,”Nelson”,”Abe…” Nous avons décidé de recourir à un secret encore plus grand et avons cessé d’utiliser les prénoms.”

    Lire la suite