culture et histoire - Page 118
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L'archange Saint-Michel : Celui qui est comme Dieu ?
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Histoire méconnue du Musée du Louvre
La création du Musée du Louvre est bien antérieure à la Révolution de 1789. L’idée de présenter au public les collections nationales date du règne de Louis XV : à partir de 1750, une partie des œuvres étaient exposée gratuitement au palais du Luxembourg deux jours par semaine. A partir de 1757, le catalogue exhaustif des collections de Lépicié permettait, à la demande, à tout un chacun de consulter l’ensemble des tableaux.
Dès son accession au trône en 1774, Louis XVI chargea son directeur des bâtiments, le comte d’Angiviller, de mener à bien le projet de création du musée du Louvre.
En 1787, le musée du Louvre était apte à ouvrir ses portes dans des salles spécialement aménagées. L’instabilité politique qui conduisit aux évènements de 1789 empêcha de peu l’ouverture au public.
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La philosophie nietzschéenne, rempart contre le nihilisme
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« Babar » contre la pègre démocratique
La chronique flibustière de Georges Feltin-Tracol
Pendant trente ans au gré d’une périodicité fluctuante sort Défense de l’Occident. Fondée et animée par Maurice Bardèche (1907 – 1998), cette revue accueille diverses sensibilités nationales, du nationaliste-révolutionnaire François Duprat au futur gréciste Jean-Claude Jacquard, du traditionaliste radical Georges Gondinet à l’euro-régionaliste Jean Mabire… Maurice Bardèche, affectueusement surnommé « Babar » par les contributeurs, en fait un carrefour obligé de la radicalité à droite.
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Bismarck
Recension : Lothar Gall, Bismarck, le révolutionnaire blanc, Fayard, Paris, 1984, 845 p.
Auteur d’une biographie de Benjamin Constant, d’un essai sur le libéralisme et d’une approche du “problème Bismarck” dans l’historiographie depuis 1945, Lothar Gall nous propose cette fois une biographie impressionnante d’un des hommes d’État les plus fascinants du XIXe siècle. Le lecteur francophone lira avec profit ce monumental ouvrage (845 pages !), qui présente un acteur essentiel de l’histoire européenne et de l’histoire des relations franco-allemandes depuis 1870. Créateur de l’Empire allemand sur les ruines du Second Empire français de Napoléon III (”Napoléon le petit”, écrivait avec acrimonie Victor Hugo de son exil), Bismarck reste une figure aussi mystérieuse que méconnue du public français.
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Philippe Contamine : « Charles VII se montra assez prudent et habile dans ses rapports avec la Bretagne » [Interview]
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Une affaire rocambolesque : Quand François-Marie de Voltaire faisait embastiller son imprimeur
Quand Voltaire n'hésitait pas à faire accuser son imprimeur à sa place, à l'envoyer à la Bastille, et à lui faire perdre à vie son titre d'imprimeur et de libraire ! D'après le Mémoire pour Claude-François Jore contre le sieur François-Marie de Voltaire publié en 1735.
Cette affaire rocambolesque opposa Claude-François Jore, imprimeur à Rouen et Voltaire. Elle nous montre un Voltaire sans scrupule qui manie la manigance comme il respire. Dans cette affaire où il est bien le seul responsable de ses roublardises, il n'hésita pas à faire embastiller un de ses nombreux imprimeurs et de le priver à vie de tout ses moyens de subsistance.
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Le Maïdan aurait-il pu se dérouler différemment ?
Aujourd’hui nous célébrons le triste anniversaire d’un coup d’État et nous allons toute la semaine vous proposer des articles sur les coulisses de ce qui s’est alors passé et qui a engendré la guerre qui se déroule sous nos yeux et menace de détruire les nations européennes. Voici un premier article traduit pas Marianne et qui comme tous ceux que nous vous présenterons rétablit les FAITS et les responsabilités et en conséquence – ce qui est le plus important – nous définit les voies de la paix.
Danielle Bleitrach
par Sergei Mirkine
Il y a dix ans, à la fin du mois de novembre 2013, l’Euromaïdan a commencé et s’est terminé par un coup d’État. Ses conséquences affectent aujourd’hui le monde entier de manière plus ou moins importante. Le résultat de ce coup d’État est la SVO, l’aggravation des contradictions politiques au sein des États-Unis et de l’UE, la dégradation économique et politique de l’Ukraine.
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Emmanuel Le Roy Ladurie : « Si la droite est en crise, c’est qu’elle a perdu ses idées…»
Entretien avec Emmanuel Le Roy Ladurie paru dans le numéro 26 d'Enquête sur l’histoire (mai-juin 1998). Propos recueillis par Dominique Venner.
Il est l’un des grands historiens français. En lui s’unissent le savant reconnu, le professeur honoré, l’auteur célèbre et le critique habile, capable de communiquer au public des gazettes l’essentiel d’un livre ou d’une œuvre en quatre colonnes limpides et parfois subtilement irrévérencieuses. Il a trop le sentiment de sa valeur pour pontifier, ce qui, d’évidence, n’est pas dans son tempérament. Le contact est donc cordial, et pourtant je le sens tourner autour de moi avec la curiosité d’un chien de chasse humant des effluves non identifiées. Au cours de la conversation qui fuse et crépite, en écoutant les réparties et les incidentes malicieuses, j’ai le sentiment que, malgré les honneurs et les années, l’ancien normalien n’a rien perdu de la vivacité, voire de l’imprudence de sa jeunesse, tout cela enrobé d’habileté.
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Bretagne, l’histoire confisquée, par Frédéric Morvan