16/07/2017 – 70h00 Paris (Breizh-Info.com) – Le 14 juillet, la France célèbre sa fête nationale. Instituée en 1880 – « La République adopte le 14 juillet comme jour de fête nationale annuelle » – la loi ne précise pas si ce jour là l’on commémore la prise de la Bastille – symbole de la fin de la monarchie absolue, de la société d’ordres et des privilèges – ou la Fête de la Fédération du 14 juillet 1790 célébrant la Nation. Et si, derrière ces symboles, ce n’était pas en réalité le triomphe de la bourgeoisie que la France célèbre chaque année ?
culture et histoire - Page 115
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Que commémore-t-on exactement le 14 juillet ? [Vidéo]
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Calendrier révolutionnaire : Travaillez plus pour gagner moins !
Le 24 novembre 1793, le Calendrier révolutionnaire ou républicain rentra en vigueur partout en France. La volonté des révolutionnaires fut de faire table rase du passé en instaurant un système universel s’appuyant sur le système décimal. Ce fut surtout un formidable recul des acquis sociaux des ouvriers que ceux-ci mettront plus de 100 ans à reconquérir et encore partiellement !
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L’effondrement de l’URSS : l’historique de la trahison de Gorbatchev et Eltsine
L’URSS ne s’est pas effondrée parce que son système ne fonctionnait plus, ni parce qu’elle était économiquement affaiblie, encore moins à cause de sa guerre en Afghanistan ou autres foutaises dont les médias de propagande ont continué à nous abreuver même après la fin du bloc soviétique. Le témoignage qui suit nous raconte de l’intérieur ce qui s’est vraiment passé.
Un grand merci à Olga qui nous a retrouvé et traduit ce témoignage texte.
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Cette année [2011] on marque les deux événements liés: le 20e anniversaire de l’effondrement de l’Union Soviétique et l’anniversaire de son premier et dernier président Mikhaïl Gorbatchev. Comment évaluer ces dates? Pour certains, l’effondrement de l’URSS était la plus grande catastrophe géopolitique du siècle. D’autres, gagnant contre toute attente l’indépendance en 1991, parlent du triomphe de la démocratie et de l’autodétermination nationale des peuples, notant pompeusement les jours de son indépendance.
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Le destin d’une génération
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Les courants de la Tradition païenne romaine en Italie
Tout au long du XXe siècle, et, avant l’actuelle renaissance, avec le renouveau des premiers temps du Fascisme jusqu’aux Accords du Latran (11 février 1929), l’Italie a vu se manifester ce que le professeur Piero Di Vona a appelé, pour clarifier les choses, « le Traditionalisme romain ». Cet ensemble jusqu’il y a peu hétérogène, regroupant diverses personnalités, revues et tendances, n’est nullement monolithique ; il constitue plutôt une mouvance qui réussit à assumer différentes facettes d’un héritage ancien.
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Olla Vogala, l’Histoire de la langue des Flamands, en France et ailleurs, de Wido Bourel
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Création de tanneries de peaux humaines pendant la Révolution de 1789
Difficile de croire que des tanneries de peaux humaines et des fonderies de graisses humaines aient pu exister durant cette période troublée. Pourtant, les témoignages datant de cette époque ou de l’Empire sont nombreux et accablants. Il ne peut donc y avoir de doute sur ces macabres pratiques qui sont l’œuvre des plus hauts responsables politiques de la Convention nationale.
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Aux origines du livre : le codex, avec Sylvie Lefèvre
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Indépendance américaine et esclavage, une approche inédite de l’historien Gerald Horne
L’histoire est une discipline étonnante puisqu’elle nous amène sans cesse à remodeler notre vision du passé à la lumière des faits que les historiens découvrent dans le cadre de leurs recherches.
Cette observation est valable pour l’histoire ancienne mais aussi pour l’histoire contemporaine.
L’historien américain Gerald Horne nous en apporte un nouvel exemple avec un essai décapant qui postule, documents à l’appui, que la lutte américaine pour l’indépendance étant en grande partie motivée par le désir des colons d’éviter que la monarchie anglaise mette un terme à l’esclavage qui était un des fondements de l’économie des colonies qui deviendront les États Unis d’Amérique.
Cette thèse de Horne qui semble bien étayée est sans doute susceptible de jeter une lumière nouvelle sur les récents crimes, comme celui de Ferguson, qui ont défrayé la chronique outre Atlantique et dont on a beaucoup parlé en France.
Gerald Horne est professeur d’histoire à l’université de Houston (Texas)
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La Turquie, son identité, son histoire et ses origines – Entretien avec Richard Bec (Partie I)