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culture et histoire - Page 117

  • AVANT 1789, LA DIFFUSION DE L’ENCYCLOPEDIE TOUCHA MOINS DE 0,1% DE LA POPULATION

    Diderot par Louis-Michel van Loo, 1767 (Musée du Louvre)

    Diderot par Louis-Michel van Loo, 1767 (Musée du Louvre)

    On croit à tord que l’Encyclopédie de D’Alembert et Diderot eut une diffusion massive avant la révolution et qu’elle contribuât largement à son succès. Il n’en est rien : les chiffres le prouvent !

    La souscription du premier volume est de 2050 à la publication de celui-ci en 1751 ; lors de la souscription des derniers volumes en 1765, il est de 4200. Dans un pays de 28 millions d’âmes, les possesseurs de l’Encyclopédie furent au maximum 11 000 en tenant compte des rééditions, soit moins de 0,1% de la population. L’Encyclopédie « Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers » fut diffusé en quasi totalité parmi les nobles et la grande Bourgeoisie.

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  • 10 Avril 1917 : Yann-Ber Calloc’h quitte sa patrie terrestre pour sa patrie céleste

    kalloc'h

    Cet article est reproduit intégralement à partir du site d’origine AR GEDOUR, le blog des actualités spirituelles et culturelles bretonnes, avec l’aimable autorisation de l’auteur.

    Via Ar Gedour.

    Mardi de Pâques 1917, la Bretagne vient de perdre une de ses plus belles figures bretonnes, un de ses plus grands poètes, une de ses plus belles élites, Jean-Pierre Calloc’h, tué par un éclat d’obus sur le front de la Somme ; il avait 29 ans, c’était il y a cent ans …

    Né le 21 juillet 1888  sur l’île morbihannaise de Groix, il en sera le chantre indépassable, se faisant connaitre sous le nom de Bleimor (loup de mer). Cet attachement à sa terre natale, il va le chanter dans son admirable « Me zo ganet e kreiz er Mor » (Je suis né au milieu de la mer), qui plus qu’un chant, en est presque un cantique qui dans une dévotion filiale, pleine de reconnaissance, rend hommage à l’humble vie de pécheur de son père : « un matelot, traîneur de filet, qui a vécu une vie obscure et sans gloire – Le pauvre dont personne ne chante ses gloires », de « sa mère aux cheveux blancs qui travaille pour gagner le pain ».

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  • Quand Voltaire était à la manœuvre

    La guerre de Sept-ans (1756-1763), catastrophe pour le royaume de France, a été un grand moment pour la fortune de Voltaire, fournisseur aux armées, et financier de dimension internationale… Compte tenu des actuels bruits de bottes, il ne sera peut-être pas mal venu d’essayer d’entrer dans le secret des dieux en allant voir ce qui se passe, à toute époque, chez ceux pour qui la guerre est toujours une belle affaire.

    C’est durant le mois de mai 1756 que celle qui nous occupe a été déclarée par ce bouffon de Louis XV, sous les applaudissements de Voltaire : la partie était lancée ; il s’agissait maintenant de miser sur tel ou tel camp, au fur et à mesure des différents épisodes…

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  • En finir avec le mythe Churchill

    Le cinquantenaire de la mort de Churchill (jan 1965) est l’occasion de rappeler quelques vérités qui feront tomber de son piédestal cette figure tutélaire. Avant de devenir l’icône de la résistance au nazisme, Winston Churchill a d’abord été un fervent défenseur de l’Empire britannique et un anti-bolchevique convaincu, un antisémite, mais aussi un malin.

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  • Le mythe de Gandhi est l’une des plus grandes supercheries de l’histoire

    Imaginez un instant que Gandhi vive aujourd’hui et qu’il soit exactement comme on nous le décrit, c’est-à-dire un résistant à l’empire, pacifique certes, mais farouchement déterminé à déposséder l’Empire de l’un de ses fleurons, risquant ainsi d’entrainer sa chute. Comment serait-il traité par l’Empire et ses médias ?

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  • Jeanne de Navarre, duchesse de Bretagne & reine d’Angleterre.

    jeanne_navarre

    Destin d’une grande reine méconnue : Jeanne de Navarre, duchesse de Bretagne & reine d’Angleterre.

    Auteur : Pierre Scordia

    Jeanne de Navarre (née à Pampelune en juillet 1370 – fille du roi de Navarre Charles le Mauvais et de Jeanne de France) troisième femme de Jean IV, mère de Jean V et d’Arthur de Richemont devient régente de Bretagne à la mort de son mari en 1399, elle se révèle fine diplomate, fort prudente et habile dans sa politique. Elle participe activement à la politique de conciliation entre les nobles du duché (notamment entre les Clisson et les Penthièvre). Elle contribue à l’émancipation des ducs de Bretagne, dans des formes symboliques certes, mais hautement importantes politiquement. Elle organise et des funérailles royales à son feu mari et une entrée glorieuse à Rennes de son fils Jean, héritier de la couronne ducale.

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  • Montesquieu importe cette vieille théorie du racisme scientifique qu'est la Théorie des climats

    Montesquieu importe cette vieille théorie du racisme scientifique qu'est la Théorie des climats

    En ressortant cette très vieille théorie raciste qu'est la "Théorie des climats", Montesquieu ouvre la porte à toutes les thèses expliquant le racisme par la science des 19e et 20e siècle. Dans l'Histoire européenne du racisme, l'introduction de cette théorie quasiment inconnue est un élément clé qui sera complété par les écrits des "Philosophes des Lumières".

    Malheureusement, ce qui n'est qu'une divagation de pseudo philosophes sera mis en pratique au début de la Troisième République radicale-socialiste pour justifier la colonisation (Voir le discours de Jules Ferry)... et plus tard par le National-socialisme avec ses thèses racistes pour supprimer tout les "Sous-hommes".

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  • Repenser la fin de la Renaissance

     

    Quand tout a commencé à se dégrader, philosophiquement et spirituellement parlant ? Le débat est ouvert depuis si longtemps qu’on en viendrait presque à penser que les choses se sont toujours mal passées. Jean Montalte, auditeur de l’Institut Iliade (promotion Léonidas), n’est pas de cet avis. Il se livre à une relecture cyclique de l’histoire européenne, à la lumière de la philosophie de Vico. Où en sommes-nous, aujourd’hui, de l’âge des dieux, des héros et de l’homme – sinon du dernier homme ? Une analyse ambitieuse et stimulante, à rebours des interprétations historiques communément admises de la Renaissance, analyse qui s’appuie sur de nombreux textes, dont celui de Nicolas Berdiaev, « Le nouveau Moyen Âge », lui-même précédé de « La fin de la renaissance ». Voilà une réflexion qui fera débat.

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  • Un coin de la France périphérique, la Basse-Marche en Limousin

    La France périphérique a de longs antécédents. Plusieurs siècles, jusqu’à la fin du 19ème siècle. Lorsque le réseau ferroviaire touche les chefs-lieux de canton, que le service militaire universel brasse les Français. En attendant, vivre au pays a été la règle et l’attraction exercée par les plus grandes villes ne touche qu’une fraction d’individus. C’est évidemment la révolution industrielle qui a tout remis en cause.

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