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culture et histoire - Page 124

  • Accords de Munich – Le dessous des cartes

    Une vision historique du tristement célèbre accord de Münich qui nous permet de mieux comprendre pourquoi il fut signé par la France et l’Angleterre.

    En signant les accords de Munich avec Adolf Hitler le 30 septembre 1938, les puissances européennes qu’étaient la France et l’Angleterre ont voulu passer ce message à l’Allemagne nazie : Engagez vous à l’est et l’on ne vous fera pas de mal, selon ce qu’a confié à Sputnik le professeur Grover Carr Furr de l’université d’État de Montclair.

    L’accord de Munich, signé à l’aube du 30 septembre 1938 par la Grande-Bretagne, la France, l’Italie et l’Allemagne nazie (excluant l’URSS et la Tchécoslovaquie) a ouvert les portes à l’agression hitlérienne et entériné le début réel de la Seconde Guerre Mondiale.

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  • Ces chrétiens qui ont résisté à Hitler

    Ces chrétiens qui ont résistés à Hitler

    À travers vingt-sept portraits choisis, passionnants et émouvants, d'hommes et de femmes catholiques, protestants et orthodoxes, Dominique Lormier retrace l'histoire de la résistance chrétienne face à Hitler. Il démontre ainsi l'incompatibilité du christianisme avec le nazisme, s'opposant en cela à la thèse défendue par Michel Onfray dans son ouvrage Décadence.

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  • La nation retardataire d’Helmuth Plessner

    La nation retardataire d’Helmuth Plessner

    Helmuth Plessner (1892-1985) fut, sans jamais égaler Max Scheler (1874-1928) ou Arnold Gehlen (1904-1976), l’un des principaux tenants de l’anthropologie philosophique. S’attachant à l’articulation des sciences naturelles et des sciences sociales, à donner une nouvelle image de l’homme, Plessner publia plusieurs ouvrages de « critique de la culture », à prétention politique.

    La parution en cette rentrée 2023 d’une traduction de La nation retardataire d’Helmuth Plessner, après celle de son étude sur Les degrés de l’organique et l’Homme en 2017, n’est pas sans importance. L’évident regain d’intérêt dont jouit l’anthropologie philosophique dans le monde académique constitue la promesse de nouveaux développements, de nouvelles applications culturelles et politiques. À la condition, il est vrai, de distinguer au sein de ce champ de pensée le bon grain de l’ivraie.

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  • Darío Madrid : « Il est important de replacer l’Inquisition espagnole dans son contexte » [Interview]

    Darío Madrid est le pseudonyme Internet de Gonzalo Fernández, chercheur en histoire et avocat. Spécialisé en droit pénal et en droit du travail, il a écrit de nombreux articles sur la légende noire, l’Inquisition et la conquête de l’Amérique, et a été invité comme orateur à diverses conférences et réunions sur l’histoire. Il a reçu la médaille Universitas Summa Cum Laude du GEES Espagne pour son travail de diffusion de l’histoire espagnole.

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  • Christophe Colomb, les Indiens et le progrès de l’humanité (Howard Zinn)

    Au commencement étaient la conquête, l’esclavage et la mort.

    Les premiers contacts entre Européens et Indigènes

    FRAPPÉS D’ÉTONNEMENT, les Arawaks, femmes et hommes aux corps hâlés et nus abandonnèrent leurs villages pour se rendre sur le rivage, puis nagèrent jusqu’à cet étrange et imposant navire afin de mieux l’observer. Lorsque finalement Christophe Colomb et son équipage se rendirent à terre, avec leurs épées et leur drôle de parler, les Arawaks s’empressèrent de les accueillir en leur offrant eau, nourriture et présents. Colomb écrit plus tard dans son journal de bord: « Ils [ . . . ] nous ont apporté des perroquets, des pelotes de coton, des lances et bien d’autres choses qu’ils échangeaient contre des perles de verre et des grelots. Ils échangeaient volontiers tout ce qu’ils possédaient. [ . . . ] Ils étaient bien charpentés, le corps solide et les traits agréables. [ . . . ] Ils ne portent pas d’armes et ne semblent pas les connaître car, comme je leur montrai une épée, ils la saisirent en toute innocence par la lame et se coupèrent. Ils ne connaissent pas l’acier. Leurs lances sont en bambou. [ . . . ] Ils feraient d’excellents domestiques. [ . . . ] Avec seulement cinquante hommes, nous pourrions les soumettre tous et leur faire faire tout ce que nous voulons. »

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  • Mathieu Bock-Côté contre le totalitarisme à visage humain

    Mathieu Bock-Côté contre le totalitarisme à visage humain
     

    Il faut lire le dernier livre de Mathieu Bock-Côté, « Le Totalitarisme sans le Goulag » (Presses de la Cité), pour comprendre comment le nouveau régime répressif s’est déployé. Globalitaire, diversitaire, totalitaire, il ne peut fonctionner sans désigner l’Ennemi : l’extrême droite, catégorie aussi indéfinissable qu’universalisable. C’est son arme de dissuasion massive. Au nom de ce péril imaginaire, il suspend les libertés. Nul besoin de Goulag pour cela. Il suffit d’anesthésier et d’intimider les populations.

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  • Esprit de la race et race de l’esprit

    De Giorgio

    Chaque race a sa tradition et celle-ci est d’origine sacrée. Cela signifie qu’elle représente un ensemble de principes et de normes qui s’appliquent hiérarchiquement sur tous les plans, procédant des plans les plus élevés aux plans inférieurs, de manière à embrasser tout le développement de l'activité humaine, dirigée toujours plus vers une seule vérité. Il n'y a pas de vie vraiment digne de ce nom en dehors de la Tradition, comprise au sens éminent du terme et non comme celui que l’Occident, depuis la fin du Moyen Âge, s'efforce d'affirmer en obéissant à une impulsion anarchique qui le pousse dans des cercles vicieux, dont chacun constitue un domaine séparé auquel on donne le nom de philosophie, art, science, norme politique et ainsi de suite.

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  • En arrivant au pouvoir en 1933, Hitler hérite de l'armée la plus moderne du monde

    On croit à tort que le régime socialiste né en Allemagne en 1919 était pacifiste et que c’est Hitler qui réarma l’Allemagne et donna à celle-ci une armée moderne conçue pour un conflit éclair. Les faits sont tout autres.

    Lorsque nait la Wehrmacht en 1935, elle hérite de la République de Weimar de son effort de réarmement et de modernisation : Quinze années d’expériences, d’expérimentations et d’entraînements. L’essentiel de ses futurs généraux et de ses officiers sont déjà en place. Ses soldats maîtrisent les concepts les plus innovants de la guerre moderne. De très nombreux civils connaissent le rudiment du soldat. Quant aux matériels, il est déjà construit ou prêt à être construit de façon industrielle dès 1933. Cette république de Weimar dirigée par des socialistes livre à Hitler une armée ayant un très fort potentiel que ce dernier va réellement exploiter contre la France en 1940. Ce sera la « Guerre éclair ».

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