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culture et histoire - Page 125

  • Causerie à bâtons rompus sur la notion de patrie charnelle 2/4

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    Une vision “sphérique” de l’histoire

    Toutes ces tendances, perceptibles dans la France sainement contestatrice des années 30, sont tributaires d’une lecture de Nietzsche, philosophe qui avait brisé à coups de marteau les icônes conventionnelles d’une société qui risquait bien, à la fin du “stupide XIXe siècle”, de se figer définitivement, comme le craignaient tous les esprits non conformes et aventureux. Le nietzschéisme, via les mouvements d’avant-gardes ou via des séismographes comme Arthur Moeller van den Bruck, va compénétrer tout le mouvement dit de la Révolution conservatrice puis passer dans le corpus national-révolutionnaire avec Ernst Jünger, tributaire, lui aussi, du nietzschéisme ambiant des cercles “jungkonservativ” mais tributaire également, dans les traits tout personnels de son style et dans ses options intimes, de Barrès et de Bloy.

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  • Interprétations de la « Droite » et de la « Gauche »

    Comment les historiens des idées politiques et les politologues interprètent-ils les concepts de « Droite » et de « Gauche » en France ? Depuis une cinquantaine d’années, la question commence enfin à être étudiée. Cet intérêt restait auparavant confiné à des travaux secondaires parce que l’intensité du clivage idéologique empêchait toute véritable étude. Chaque camp attribuait au camp adverse tous les maux fantasmagoriques qu’il fût censé combattre, d’où les définitions tautologiques, voire tératologiques, de la « Droite » et de la « Gauche ». À l’heure actuelle, la « Droite » demeure encore pour le public français une entité vague aux contours flous - et donc monstrueuse - qui sert surtout de repoussoir commode à une « Gauche » elle-même fort imprécise, si bien que les notions ont pris une connotation péjorative. Cette situation ne fait qu’augmenter la difficulté qu’ont les chercheurs à cerner convenablement des familles de pensée déterminées par un héritage historique, des circonstances politiques et l’influence de leurs fondateurs.

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  • Je hais le nouvel an, par Antonio Gramsci

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    03/01/2017 – 08h15 Rome  (Breizh-Info.com) – Ils étaient nombreux en cette nouvelle année 2017 à faire l’impasse sur les fameuses « fêtes » vendues par les grandes enseignes commerciales et qui, si elles ont perdu tout aspect symbolique, sont désormais des grandes courses effrénées vers une consommation à outrance. Après les « fêtes de fin d’année » (Noël effacé au nom de la laïcité et du monde marchand qui n’a ni racine ni tradition) dont le nouvel an, cap sur les soldes, puis sur Pâques, puis sur ces événements qui ponctuent l’année et qui, désormais, ne sont que trop souvent signe de consommation, consommation, et encore de consommation.

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  • Nietzsche, un philosophe contre les systèmes

    Nietzsche est un philosophe souvent cité, pas toujours très bien lu, encore moins bien compris et parfois même interprété à contre-sens. Une pensée aussi fulgurante qu’exigeante que l’on peut parfois hésiter à aborder mais que Pierre Le Vigan nous éclaire avec talent dans une vivifiante séance d’andragogie.

    Les intuitions contre les grandes machines d’idées

    Nietzsche est un penseur par aphorismes, comme Gustave Thibon qui l’a beaucoup lu. Les penseurs par aphorismes passent pour des ennemis des systèmes de pensée. Nietzsche l’est assurément. Mais il n’est pas l’ennemi d’une logique, d’une continuité dans ses développements. Il en est de Nietzsche comme des philosophes radicalement sceptiques. Ces derniers sont sceptiques sur tout, sauf sur la pertinence de leur scepticisme. Ils ne sont donc pas vraiment sceptiques. De même, Nietzsche adopte une façon systémique, à défaut d’être systématique, d’être contre les systèmes de pensée. Tour d’horizon de la démarche du plus étrange des philosophes d’Europe.  

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  • Causerie à bâtons rompus sur la notion de patrie charnelle 1/4

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    Conférence prononcée par Robert Steuckers à Nancy, à la tribune de “Terre & Peuple” (Lorraine), le 10 mars 2012 [ill. : Kartiny Yuriya-Lazareva]

    La notion de patrie charnelle nous vient de l’écrivain et militant politique Marc Augier, dit “Saint-Loup”, dont le monde de l’édition — en particulier les “Presses de la Cité” — a surtout retenu les récits de son aventure militaire sur le Front de l’Est pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais l’œuvre de Saint-Loup ne se résume pas à cette seule aventure militaire, ses récits de fiction, son évocation des Cathares de Montségur ou de la Terre de Feu argentine le hissent au niveau d’un très grand écrivain, ce qu’il serait devenu indubitablement pour la postérité s’il n’avait traîné une réputation de “réprouvé” donc de “pestiféré”. Dans les écrits de ce Français très original, il y a beaucoup plus à glaner que ces seules péripéties militaires dans un conflit mondial du passé qui ne cesse de hanter les esprits, comme le prouve l’existence de belles revues sur papier glacé, comme 39-45 ou Ligne de front, par ex. Il faut se rappeler, entre bien d’autres choses, qu’il a été l’initiateur des auberges de jeunesse sous le Front Populaire, lorsqu’il était un militant socialiste, incarnant un socialisme fort différent de celui des avocats aigris, “maçonneux”, encravatés et radoteurs-rationalistes : le socialisme du camarade Marc Augier (qui n’est pas encore Saint-Loup) est joyeux et juvénile, c’est un socialisme de l’action, du grand “oui” à la Vie. Saint-Loup, que je n’ai rencontré que 2 fois, en 1975, était effectivement un homme affable et doux mais amoureux de l’action, de toute action amenant des résultats durables, hostile aux chichis et aux airs pincés des psycho-rigides qui ont incarné les établissements successifs dont la France a été affligée.

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  • Génocide Aztèque : Nouvelles révélations

    Génocide Aztèque : Nouvelles révélations

    Voilà une nouvelle qui liquide la légende noire élaborée par les ennemis de l’Espagne et de l’Eglise, qui parlaient de génocide des Indiens, longtemps reprise par des historiens peu scrupuleux. [...]

    La revue Nature Ecology and Evolution vient en effet de publier que la pandémie de 1545 -1550 serait une gigantesque salmonellose qui aurait provoqué une fièvre typhoïde responsable de la mort de millions d’Aztèques. L’équipe qui a publié dans Nature Ecology and Evolution a pu travailler sur 29 squelettes découverts dans des cimetières et datés, et l’analyse ADN a établi sans ambiguïté la présence de l’agent infectieux, les salmonelles (probablement introduites par le cheptel amené par les Espagnols).

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  • Concert de Jean-Pax Méfret à Lyon Dimanche 14 janvier 2024

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    Concert exceptionnel de Jean-Pax Méfret à Lyon ! 

    Dimanche 14 janvier 2024 de 16h00 à 20h00.

    Réservez vos places ICI 

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2023/11/10/concert-de-jean-pax-mefret-a-lyon-dimanche-14-janvier-2024-6470310.html

  • La « voie sacrée » de l’unité

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    Etienne de Montety

    Lazare Ponticelli, le dernier poilu de 14-18, est mort en 2008. Avec lui, la guerre de 14a quitté le champ de la mémoire de nos pères pour entrer dans l’histoire par la grande porte – l’Arc de triomphe. Cela ne la prémunit en rien contre l’oubli ou la confusion : le siège de Verdun est-il un jour promis dans l’esprit de nos descendants  au sort incertain d’Alésia ?

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